E-santé : faire émerger l’offre française en répondant aux besoins présents et futurs des acteurs de santé »
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SYNTHÈSE GLOBALE
Contexte et objectif de l’étude
Soigner autrement est un impératif de santé publique dans un contexte de vieillissement de la population,
d’augmentation des maladies chroniques, d’hyperspécialisation de la médecine, de désertification médicale
et d’exigence accrue des patients. C’est également un impératif économique, compte tenu de la difficulté à
financer des dépenses de santé qui croissent aujourd’hui plus fortement que le PIB. La France fait partie des
pays occidentaux clairement touchés par ces problématiques. Ce sont autant de défis qui appellent à trouver
de nouvelles solutions.
L’e-santé, une opportunité pour améliorer l’efficience du système de santé
Le terme d’e-santé a une acception très large puisqu’il désigne tous les aspects numériques touchant de
près ou de loin la santé. Cela inclut notamment différents types de contenus numériques liés à la santé,
appelés également santé numérique ou télésanté. De manière plus générale, l’e-santé englobe aujourd’hui
les innovations d’usages des technologies de l’information et de la communication à l’ensemble des activités
en rapport avec la santé.
L‘e-santé contribue à apporter des réponses qui permettront de préserver les fondamentaux du système de
santé tout en augmentant sa valeur ajoutée pour les professionnels comme pour les patients.
L’e-santé peut contribuer efficacement au « parcours santé » sur cinq activités détaillées ci-après :
Cinq activités bénéficiant de l’e-santé
activité 1 : renforcer la prévention et favoriser la médecine prédictive. L’utilisation des
nouvelles technologies au service de l’éducation thérapeutique, l’assistance au patient, la prise en
charge par le patient de sa propre santé mais aussi la mise en place de la médecine prédictive et de
thérapies ciblées ;
activité 2 : développer le « bien-vivre ». Tout un chacun, quels que soient son âge et son état de
santé, souhaite « vivre sainement » et se maintenir en bonne santé. Les outils d’automesure
(quantified self) se développent (balance connectée, montre connectée…) permettant aux citoyens
de devenir acteurs de leur maintien en bonne santé et ainsi de rendre plus efficient le recours au
système de santé ;
activité 3 : soigner.