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DSIH : Quels sont les premiers services offerts par
la suite applicative Millennium®en matière d’e-santé ?
Il s’agit d’abord des fonctions qui permettent de prolonger les inter-
actions entre l’équipe de soins et le patient grâce au portail patient
et, notamment, sa messagerie sécurisée. L’accès du patient à son
dossier médical complet, via le portail patient, constitue le point de
départ de ces nouveaux services aux patients. Chez soi ou en
déplacement, sur tablette ou ordinateur, le patient accède à son
dossier médical et peut interagir avec l’équipe soignante par l’inter-
médiaire de la messagerie sécurisée. Il peut également, à partir de
ce portail, renseigner des formulaires de pré-admission ou de
pré-anesthésie, par exemple. L’usage de la messagerie réveille
bien sûr la question de la rémunération de cette prestation. Mais si
ce « conseil en ligne » constitue une charge sans contrepartie ac-
tuellement, d’autres fonctions correspondent à des gains de pro-
ductivité pour l’hôpital. Tel est le cas des formulaires de consente-
ment, de pré-anesthésie et de pré-admission ou encore les
compléments de dossier : leur remplissage en ligne par le patient
constitue un gain en temps et en qualité pour l’hôpital.
En matière d’e-santé, quelles sont les fonctions
de niveau supérieur ?
La première gamme de fonctions de niveau supérieur correspond
à l’éducation à la santé et à la prévention. Les hôpitaux utilisateurs
de Millennium offrent désormais à leurs patients des « services en
ligne de santé » ou de « bien-être ». Il peut s’agir ainsi de modifier
leurs habitudes de vie, alimentaires et/ou sportives pour prévenir la
survenue d’une pathologie chronique ou en modifier l’évolution.
Des conseils personnalisés en ligne complètent les informations
données à la faveur d’un séjour. Le dossier patient Millennium
intègre également, en complément des saisies faites en ligne par
les patients eux-mêmes (consentement, compléments au dossier,
formulaires de pré-anesthésie…), les données issues de leurs
appareils biomédicaux connectés : pèse-personne, podomètres,
appareils à pression positive continue… Ces fonctions impliquent
des prestations de surveillance à distance et, par suite, des finan-
cements. Ils ne sont que pour partie assurés à ce jour.
L’« e-santé » peut s’inscrire dans le cadre de la gestion du risque
santé par un consortium d’offreurs et requérir une seconde gamme
de fonctions de niveau supérieur. Ainsi aux États-Unis, les
« Accountable Care Organizations » (ACO), issus de la réforme du
président Obama, tendent à promouvoir systémati quement une
forme d’e-santé. Le financement par capitation des offreurs
rassemblés, et qui agissent de façon coordonnée, conduit à identifier
les risques santé de la population affiliée et à prodiguer des conseils
santé aux patients. La suite applicative Millennium rend possible
ces analyses de santé publique et met à la disposition des patients,
acteurs de leur santé, toute la palette des outils d’e-santé. Un
« coaching santé » du patient est ainsi effectué par des profession-
nels grâce aux données saisies par le patient lui-même ou transfé-
rées via les appareils biomédicaux connectés que le patient utilise.
Et la santé… des salariés des établissements de santé ?
La mutation du soin vers la santé ne va pas de soi. Elle dépend
des incitations financières des systèmes de santé et de notre
volonté de modifier nos vieilles habitudes : nous avons d’abord
appris à soigner… Plusieurs hôpitaux dans de nombreux pays ont
développé pour leurs salariés des programmes de « bien-être ».
Les salariés bénéficient des fonctions d’e-santé avant les patients
eux-mêmes. Toute la palette des fonctions de Millennium est
mobilisée et mise à la disposition des salariés : diagnostic santé,
« défis à relever », témoignages, programme personnalisé, forums,
appareils connectés, suivi par coaching, suivi des résultats. Les
équipes sont également formées à l’usage des fonctions d’approche
populationnelle qui agrègent ces données à l’échelon d’une popu-
lation donnée et permettent de mesurer l’impact des actions réali-
sées. Les salariés qui bénéficient personnellement de ces services
constituent alors l’une des clés du changement car ils entraînent à
leur suite les patients dans cette mutation.
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E-santé
E-santé
des patients
Santé des salariés
L’« e-santé » est un concept à deux faces. La première d’entre-elles est la « santé » : comprenez-la dans
son acception étendue et non dans celle des « soins ». La seconde est « e », c’est-à-dire « à distance ».
Deux mutations majeures seraient-elles donc en cours ? L’éditeur Cerner, stimulé par la réforme nord-
américaine de l’« Obamacare » et par ses équivalents à l’international, rappelle comment les services aux
patients se développent en cohérence avec les incitations des systèmes de santé.
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