Théorie des Groupes LM325 Université Pierre et Marie Curie (Paris 6) 20 novembre 2008 Définition d’un groupe Définition Un ensemble G est muni d’une loi de composition s’il existe une application (notée ◦ ou .) telle que ◦ : G × G → G. Définition Soit G un ensemble non vide muni d’une loi de composition. L’ensemble G est un appelé groupe si les propriétes suivantes sont vérifiées : 1 la loi est associative : ∀x, y , z ∈ G , (x ◦ y ) ◦ z = x ◦ (y ◦ z) 2 G possède un (unique) élément neutre e : ∀a ∈ G a ◦ e = e ◦ a = a. 3 Tout a ∈ G possède un (unique) inverse : il existe b ∈ G tel que a ◦ b = b ◦ a = e. b est aussi noté a−1 Définition L’ordre d’un groupe G est le nombre d’éléments de G . Il est noté |G | (ou #G ) Définition Soit G un ensemble non vide muni d’une loi de composition. L’ensemble G est un appelé groupe si les propriétes suivantes sont vérifiées : 1 la loi est associative : ∀x, y , z ∈ G , (x ◦ y ) ◦ z = x ◦ (y ◦ z) 2 G possède un (unique) élément neutre e : ∀a ∈ G a ◦ e = e ◦ a = a. 3 Tout a ∈ G possède un (unique) inverse : il existe b ∈ G tel que a ◦ b = b ◦ a = e. b est aussi noté a−1 Définition L’ordre d’un groupe G est le nombre d’éléments de G . Il est noté |G | (ou #G ) Définition Soit G un ensemble non vide muni d’une loi de composition. L’ensemble G est un appelé groupe si les propriétes suivantes sont vérifiées : 1 la loi est associative : ∀x, y , z ∈ G , (x ◦ y ) ◦ z = x ◦ (y ◦ z) 2 G possède un (unique) élément neutre e : ∀a ∈ G a ◦ e = e ◦ a = a. 3 Tout a ∈ G possède un (unique) inverse : il existe b ∈ G tel que a ◦ b = b ◦ a = e. b est aussi noté a−1 Définition L’ordre d’un groupe G est le nombre d’éléments de G . Il est noté |G | (ou #G ) Définition Soit G un ensemble non vide muni d’une loi de composition. L’ensemble G est un appelé groupe si les propriétes suivantes sont vérifiées : 1 la loi est associative : ∀x, y , z ∈ G , (x ◦ y ) ◦ z = x ◦ (y ◦ z) 2 G possède un (unique) élément neutre e : ∀a ∈ G a ◦ e = e ◦ a = a. 3 Tout a ∈ G possède un (unique) inverse : il existe b ∈ G tel que a ◦ b = b ◦ a = e. b est aussi noté a−1 Définition L’ordre d’un groupe G est le nombre d’éléments de G . Il est noté |G | (ou #G ) Sous-groupe Définition Si A et B sont deux parties d’un groupe on note AB = {xy , x ∈ A, y ∈ B} Définition Soit G un groupe. On appelle sous-groupe de G toute partie 1 non vide, 2 stable pour la loi de composition de G ( HH ⊆ H) 3 contenant l’inverse de ses éléments ( H −1 ⊆ H). Sous-groupe Définition Si A et B sont deux parties d’un groupe on note AB = {xy , x ∈ A, y ∈ B} Définition Soit G un groupe. On appelle sous-groupe de G toute partie 1 non vide, 2 stable pour la loi de composition de G ( HH ⊆ H) 3 contenant l’inverse de ses éléments ( H −1 ⊆ H). Sous-groupe Définition Si A et B sont deux parties d’un groupe on note AB = {xy , x ∈ A, y ∈ B} Définition Soit G un groupe. On appelle sous-groupe de G toute partie 1 non vide, 2 stable pour la loi de composition de G ( HH ⊆ H) 3 contenant l’inverse de ses éléments ( H −1 ⊆ H). Sous-groupe Définition Si A et B sont deux parties d’un groupe on note AB = {xy , x ∈ A, y ∈ B} Définition Soit G un groupe. On appelle sous-groupe de G toute partie 1 non vide, 2 stable pour la loi de composition de G ( HH ⊆ H) 3 contenant l’inverse de ses éléments ( H −1 ⊆ H). Morphismes Définition Soient G et G0 deux groupes. 1 Une application f : G → G0 est un morphisme de groupes si f (xy ) = f (x)f (y ) 2 3 pour tous x, y de G . Si f est de plus bijective, alors f −1 est aussi un morphisme, c’est un isomorphisme de G sur G0 . Un isomorphisme de G sur lui-même est un automorphisme de G . Morphismes Définition Soient G et G0 deux groupes. 1 Une application f : G → G0 est un morphisme de groupes si f (xy ) = f (x)f (y ) 2 3 pour tous x, y de G . Si f est de plus bijective, alors f −1 est aussi un morphisme, c’est un isomorphisme de G sur G0 . Un isomorphisme de G sur lui-même est un automorphisme de G . Morphismes Définition Soient G et G0 deux groupes. 1 Une application f : G → G0 est un morphisme de groupes si f (xy ) = f (x)f (y ) 2 3 pour tous x, y de G . Si f est de plus bijective, alors f −1 est aussi un morphisme, c’est un isomorphisme de G sur G0 . Un isomorphisme de G sur lui-même est un automorphisme de G . Morphismes Définition Soient G et G0 deux groupes. 1 Une application f : G → G0 est un morphisme de groupes si f (xy ) = f (x)f (y ) 2 3 pour tous x, y de G . Si f est de plus bijective, alors f −1 est aussi un morphisme, c’est un isomorphisme de G sur G0 . Un isomorphisme de G sur lui-même est un automorphisme de G . Noyau Si f : G → H est un morphisme de groupes, alors 1 2 f (e) = e 0 l’image directe f (G 0 ) d’un sous-groupe G 0 de G et l’image réciproque f −1 (H 0 ) d’un sous-groupe H 0 de H sont des sous-groupes respectifs de H et G . En particulier le noyau ker f := f −1 (e 0 ) = {z ∈ G , f (z) = e 0 } 3 est un sous-groupe distingué de G et l’image f (G ) est un sous-groupe de H. Le morphisme f est injectif si et seulement si son noyau est réduit à l’élément neutre. Noyau Si f : G → H est un morphisme de groupes, alors 1 2 f (e) = e 0 l’image directe f (G 0 ) d’un sous-groupe G 0 de G et l’image réciproque f −1 (H 0 ) d’un sous-groupe H 0 de H sont des sous-groupes respectifs de H et G . En particulier le noyau ker f := f −1 (e 0 ) = {z ∈ G , f (z) = e 0 } 3 est un sous-groupe distingué de G et l’image f (G ) est un sous-groupe de H. Le morphisme f est injectif si et seulement si son noyau est réduit à l’élément neutre. Noyau Si f : G → H est un morphisme de groupes, alors 1 2 f (e) = e 0 l’image directe f (G 0 ) d’un sous-groupe G 0 de G et l’image réciproque f −1 (H 0 ) d’un sous-groupe H 0 de H sont des sous-groupes respectifs de H et G . En particulier le noyau ker f := f −1 (e 0 ) = {z ∈ G , f (z) = e 0 } 3 est un sous-groupe distingué de G et l’image f (G ) est un sous-groupe de H. Le morphisme f est injectif si et seulement si son noyau est réduit à l’élément neutre. Noyau Si f : G → H est un morphisme de groupes, alors 1 2 f (e) = e 0 l’image directe f (G 0 ) d’un sous-groupe G 0 de G et l’image réciproque f −1 (H 0 ) d’un sous-groupe H 0 de H sont des sous-groupes respectifs de H et G . En particulier le noyau ker f := f −1 (e 0 ) = {z ∈ G , f (z) = e 0 } 3 est un sous-groupe distingué de G et l’image f (G ) est un sous-groupe de H. Le morphisme f est injectif si et seulement si son noyau est réduit à l’élément neutre. Ordre d’un élément Définition Soit G un groupe et x ∈ G . L’ordre de x, noté o(x),est le plus petit entier n > 0 (s’il existe) tel que x n = e Si x n 6= e pour tout n on dit que x est d’ordre infini. L’ordre de x est le nombre d’ éléments du groupe engendré par x. Attention Si, pour a entier, on a x a = e alors o(x) divise a. Classes modulo un sous-groupe Définition Soit G un groupe et H un sous-groupe de G . La relation x ≡G y si x ∈ yH est une relation d’équivalence. Les classes d’équivalence sont appelées classes à gauche modulo H La relation x ≡D y si x ∈ Hy est une relation d’équivalence. Les classes d’équivalence sont appelées classes à droite modulo H Indice d’un sous-groupe Définition L’ensemble des classes à gauche de G modulo H est noté G /H et l’ensemble des classes à droite est noté G \H. L’application π de G dans G /H définie par π(x) = xH est dite canonique. Définition Une partie S est appelée système de représentants des classes à gauche de G modulo H, si G est la réunion disjointe des classes sH où s décrit S. Définition Le nombre d’éléments de G /H (égal à celui de G \H) est appelé l’indice de H dans G et noté (G : H). Théorème de Lagrange Théorème de Lagrange Si H est un sous-groupe de G alors |G | = (G : H)|H| Corollaire L’ordre d’un sous-groupe divise l’ordre du groupe ; l’ordre d’un élément divise l’ordre du groupe. Si K ⊂ H ⊂ G sont deux sous-groupes d’un groupe G (G : H)(H : K ) = (G : K ). Sous-groupe distingué Définition Le sous-groupe H de G est distingué dans G si l’une des conditions équivalentes est vérifiée 1 ∀a ∈ G aH = Ha 2 ∀a ∈ G aHa−1 = H 3 ∀a ∈ G aHa−1 ⊂ H 4 Il existe une loi de composition ( et une seule ) sur l’ensemble G /H pour laquelle G /H soit un groupe tel que l’application canonique π : G 7→ G /H soit un morphisme 5 Il existe un groupe L et un morphisme f tel que ker(f ) = H. Sous-groupe distingué Définition Le sous-groupe H de G est distingué dans G si l’une des conditions équivalentes est vérifiée 1 ∀a ∈ G aH = Ha 2 ∀a ∈ G aHa−1 = H 3 ∀a ∈ G aHa−1 ⊂ H 4 Il existe une loi de composition ( et une seule ) sur l’ensemble G /H pour laquelle G /H soit un groupe tel que l’application canonique π : G 7→ G /H soit un morphisme 5 Il existe un groupe L et un morphisme f tel que ker(f ) = H. Sous-groupe distingué Définition Le sous-groupe H de G est distingué dans G si l’une des conditions équivalentes est vérifiée 1 ∀a ∈ G aH = Ha 2 ∀a ∈ G aHa−1 = H 3 ∀a ∈ G aHa−1 ⊂ H 4 Il existe une loi de composition ( et une seule ) sur l’ensemble G /H pour laquelle G /H soit un groupe tel que l’application canonique π : G 7→ G /H soit un morphisme 5 Il existe un groupe L et un morphisme f tel que ker(f ) = H. Sous-groupe distingué Définition Le sous-groupe H de G est distingué dans G si l’une des conditions équivalentes est vérifiée 1 ∀a ∈ G aH = Ha 2 ∀a ∈ G aHa−1 = H 3 ∀a ∈ G aHa−1 ⊂ H 4 Il existe une loi de composition ( et une seule ) sur l’ensemble G /H pour laquelle G /H soit un groupe tel que l’application canonique π : G 7→ G /H soit un morphisme 5 Il existe un groupe L et un morphisme f tel que ker(f ) = H. Sous-groupe distingué Définition Le sous-groupe H de G est distingué dans G si l’une des conditions équivalentes est vérifiée 1 ∀a ∈ G aH = Ha 2 ∀a ∈ G aHa−1 = H 3 ∀a ∈ G aHa−1 ⊂ H 4 Il existe une loi de composition ( et une seule ) sur l’ensemble G /H pour laquelle G /H soit un groupe tel que l’application canonique π : G 7→ G /H soit un morphisme 5 Il existe un groupe L et un morphisme f tel que ker(f ) = H. Sous-groupe distingué Définition Le sous-groupe H de G est distingué dans G si l’une des conditions équivalentes est vérifiée 1 ∀a ∈ G aH = Ha 2 ∀a ∈ G aHa−1 = H 3 ∀a ∈ G aHa−1 ⊂ H 4 Il existe une loi de composition ( et une seule ) sur l’ensemble G /H pour laquelle G /H soit un groupe tel que l’application canonique π : G 7→ G /H soit un morphisme 5 Il existe un groupe L et un morphisme f tel que ker(f ) = H. Définition Pour abréger on note H C G au lieu de ” H est un sous-groupe distingué de G ” En résumé Si H C G l’ensemble G /H est appelé groupe quotient et la loi de groupe sur G /H est définie par : le produit de deux classes est la classe du produit. Proposition Soit G groupe 1 Le noyau d’un morphisme est un groupe distingué 2 Un sous-groupe d’indice 2 est distingué. 3 Toute intersection de sous-groupes distingués de G est un sous-groupe distingué de G 4 Si H et K sont deux sous-groupes de G . Si H est distingué dans G , alors HK est un sous-groupe de G . Si, de plus K est distingué dans G alors HK est distingué dans G Théorème de factorisation des morphismes Théorème Soit f : G → G 0 un morphisme de groupes. Il existe un unique morphisme injectif de groupes f : G / ker f → G 0 tel que f = f ◦ π. f π G → G0 ↓ % f G /H De plus si f est surjectif, f est un isomorphisme de G / ker f sur G 0 Corollaire Si G est fini et f : G → G 0 un morphisme de groupes |G | = | ker f ||Imf | Groupe opérant sur un ensemble Définition (1) Une action ( ou opération) d’un groupe G sur un ensemble X 6= ∅ est un morphisme π de G dans l’ensemble SX des bijections de X dans X . Définition (2) Il existe une application · G ×X → X (g , x) 7→ g · x qui vérifie ∀g , g 0 ∈ G e·x = x (gg ) · x = g · (g 0 · x) 0 Les deux définitions sont équivalentes en posant π(g )(x) = g · x Stabilisateur, Orbites Définition Le stabilisateur d’un élément x ∈ X est l’ensemble Gx = {g ∈ G ; g · x = x}. C’est un sous-groupe de G . Définition L’orbite G (x) d’un élément x ∈ X est l’ensemble {y ∈ X ; ∃g ∈ G , y = g · x}. L’orbite est un sous-ensemble de X. Proposition La relation xRy si x ∈ G (y ) est une relation d’équivalence : Deux orbites sont disjointes ou égales. L’ensemble des orbites forme une partition de X . Définition Si |G (x)| = 1 alors x est un point fixe pour l’action de groupe Le groupe G opère transitivement sur X si, ∀x, y ∈ G , il existe au moins un g tel que y = g · x. Dans ce cas l’ensemble X n’a qu’une orbite. Le groupe G opère fidèlement sur X si π est injective Le groupe G opère librement si ∀x ∈ X Gx = {e} Proposition On a l’égalité ker π = ∩x∈X Gx Proposition Si deux éléments sont dans la même orbite leurs stabilisateurs sont conjugués. Plus précisément si x = g · y alors Gy = gGx g −1 . Définition Si X = G et si l’opération est la conjugaison alors Gx = {y ∈ G , yxy −1 = x} = {y , yx = xy } est aussi appelé le commutateur de x. L’ensemble des points fixes pour la conjugaison, {g ; ∀k ∈ G ; gk = kg } est un sous-groupe de G appelé le centre de G et noté Z (G ). Si X est l’ensemble des sous-groupes de G et l’opération la conjugaison, si H un sous-groupe, GH est aussi NG (H) le normalisateur de H dans G . C’est le plus grand sous-groupe de G dans lequel H est distingué. Formule des classes Théorème a/ Le nombre d’éléments dans l’orbite de x est l’indice du stabilisateur de x, soit |G (x)| = (G : Gx ) . b/ Formule des classes : si T est un ensemble de représentants des orbites alors X |X | = (G : Gx ) x∈T p-groupe, Centre d’un p-groupe Définition Si p est un nombre premier un p−groupe est un groupe d’ordre p k . Proposition Si G , un p-groupe, opère sur X , si X G est l’ensemble des points fixes |X | ≡ |X G | mod p Le centre d’un p-groupe a au moins deux éléments. Premier théorème de Sylow Définition Si |G | = mp n avec m et p premiers entre eux , un p−sous-groupe de Sylow de G est un p−sous-groupe de G d’ordre p n . Théorème (Premier théorème) Si p est un nombre premier qui divise l’ordre d’un groupe G , alors G possède des p−sous-groupe de Sylow. Deuxième théorème de Sylow Théorème (Deuxième théorème) Tout p−sous-groupe de G est contenu dans un p-sous-groupe de Sylow de G . Tous les p-sous-groupe de Sylow de G sont conjugués. (en particulier si l’un des p-sous-groupe de Sylow de G est distingué il n’y en a qu’un seul et réciproquement) Le nombre de p-sous-groupe de Sylow de G est ≡ 1 mod p et divise l’ordre du groupe G . (et donc divise m) Groupe symétrique Définition L’ensemble des bijections (ou permutations) d’un ensemble E , non vide, muni de la loi de composition des applications est un groupe appelé groupe symétrique de E et noté SE . Si E = {1, 2..n} le groupe SE est noté, pour simplifier Sn . Attention : dans ce cours les permutations se composent de la droite vers la gauche α · β(x) = α(β(x)) Notation Une permutation de Sn est représentée par une matrice a deux lignes et n colonnes 1..........n σ= σ(1)......σ(n) L’image du ième élément de la première ligne est le ième élément de la deuxième ligne. Cycles Définition Un cycle s = (c1 , c2 , ...ck ) est une permutation de {1, 2..n} telle que s(ci ) = ci+1 , s(ck ) = c1 et s(u) = u si u ∈ / {c1 , c2 ..ck }. Le support de s est {c1 , c2 , ...ck } La longueur d’un cycle est l’entier k, c’est aussi son ordre. Un cycle de longueur 2 est une transposition. Attention Il y a k façons d’écrire un cycle : (c1 , c2 ...ck ) = (c2 , c3 ...ck , c1 ) = (c3 , c4 ...ck , c1 , c2 ) = .. = (ck , c1 , ..ck−1 ) Théorème Toute permutation se décompose en produit de cycles à supports disjoints. Cette décomposition est unique à l’ordre des cycles près. L’ordre d’une permutation est alors le ppcm les longueurs des cycles intervenant dans cette décomposition. Le sous-groupe de Sn engendré par s opère sur {1, 2..n} Les supports des cycles sont les orbites sous cette action. La restriction de s à ces orbites donne les cycles Exemple : 1 2 3 4 5 6 7 8 9 ⇓ α= ↓ ⇓ ↓ ⇓ ⇓ 3 5 1 9 8 2 7 6 4 = (1, α(1)) 2, α(2), α2 (2), α3 (2) (4, α(4)) = (1, 3)(2, 5, 8, 6) (4, 9) Classes de conjugaison dans Sn Cycles conjugués Soit α = (a1 , a2 , ..ak ) un cycle d’ordre k de Sn . Si σ ∈ Sn la permutation σ ◦ α ◦ σ −1 est un cycle σ ◦ α ◦ σ −1 = (σ(a1 ), σ(a2 )..σ(ak )). Deux cycles α et β de même longueur sont conjugués dans Sn . Classes de conjugaison Le nombre de classes de conjugaison de Sn est égal P au nombre de suites décroissantes d’entiers ki positifs tels que i ki = n. Signature Définition Si σ estQ une permutation, on appelle signature de σ le nombre ε(σ) = i<j σ(i)−σ(j) . i−j Théorème La signature ε est un morphisme de Sn dans le groupe {±1}. Si σ = (i, j) est une transposition, alors ε(σ) = −1. Si σ est un cycle de longueur l , alors ε(σ) = (−1)l−1 . Groupe alterné Définition Le noyau de la signature est le groupe alterné An Le groupe An est d’indice 2 dans Sn . C’est le seul sous-groupe d’indice 2 de Sn . Théorème Si n ≥ 5 le groupe An est simple. La démonstration du théorème utilise deux lemmes : Si n ≥ 3 les cycles d’ordre 3 engendrent An Si n ≥ 5 les cycles d’ordre 3 sont conjugués dans An . Parties génératrices Les transpositions engendrent Sn Les cycles d’ordre 3 engendrent An si n ≥ 3. Exemples : (a, b, c) = (a, c)(a, b) (1, 2, 3, 4, 5) = (1, 2)(2, 3)(3, 4)(4, 5) Groupes abéliens finis Définition Si G est un groupe abélien et H et K deux sous-groupes de G , on dit que G est somme directeL de H et K si G = H + K et H ∩ K = {0}. On écrit G = H L K . On a alors un isomorphisme H K ∼ H × K. Proposition Si G est un groupe abélien et si x et y sont d’ordre respectivement m et n. Si m et n sont premiers entre eux alors o (x + y ) = o (x) o (y ) . Si < x > ∩ < y >= {0} alors o (x + y ) = p.p.c.m.(x, y ). Définition L’exposant d’un groupe abélien fini est le p.p.c.m des ordres des éléments du groupe Proposition Il existe un élément d’ordre égal à l’exposant de G . Proposition Si K est un corps et G un sous-groupe multiplicatif fini de K ∗ alors G est cyclique. Théorèmes de structure des groupe abéliens finis Théorème Tout groupe abélien fini est somme directe de ses p-sous-groupes de Sylow. Soit G un p−groupe abélien fini. Il existe une unique suite d’entiers (n1 ≥ n2 ≥ .. ≥ nk ) tels que G soit de type (p n1 , p n2 , ...p nk ), i.e. G ∼ Z/p n1 Z × Z/p n2 Z × ... × Z/p nk Z ∼ Z/p n1 Z ⊕ Z/p n2 Z ⊕ .. ⊕ Z/p nk Z (ou bien) Facteurs invariants Théorème Soit G un groupe abélien fini. Alors, il existe une unique suite d’entiers m1 ≥ m2 ... ≥ mt telle que mt |mt−1 , mt−1 |mt−2 , ...m2 |m1 et G ∼ Z/m1 Z × Z/m2 Z × ... × Z/mt Z les entiers mi sont appelés facteurs invariants ( ou diviseurs élémentaires) du groupe G .