contamination. Un pronostic fatal ne doit être révélé qu’avec circonspection, mais les
proches doivent en être prévenus, sauf exception ou si le malade a préalablement interdit
cette révélation ou dé signé les tiers auxquels elle doit être faite".
Le praticien est seul compétent pour apprécier ce qui doit être dit ou non.
“ En cas de diagnostic ou de pronostic grave, le secret médical ne s'oppose pas à ce que la
famille, les proches de la personne malade ou la personne de confiance, recoivent les
informations nécessaires destinées à leur permettre d'apporter un soutien direct à celle-ci,
sauf opposition de sa part. Seul un médecin est habilité à délivrer, ou à faire délivrer sous sa
responsabilité, ces informations.
b - La communication du dossier médical au malade.
•article 45 du nouveau code de déontologie :
“ tout médecin, doit , à la demande du patient ou avec son consentement , transmettre aux
médecins qui participent à sa prise en charge ou à ceux qu’il entend consulter , les
informations et documents utiles à la continuité des soins . ”
Le législateur soucieux de garantir les droits du malade mais en même temps de préserver la
liberté de conscience du corps médical, a choisi une procédure qui n'est pas celle de la
communication directe. Les Hôpitaux sont tenus de communiquer le dossier des malades
hospitalisés ou reçus en consultation externe au médecin appelé à dispenser des soins à ces
malades. Egalement toutes les informations à caractère médical ne peuvent être
communiquées à l'intéressé que par l'intermédiaire d'un médecin qu'il a désigné à cet effet.
Dans les faits, le dossier du malade adressé à sa demande à son médecin traitant correspond à
un compte rendu d'hospitalisation, un compte rendu d'intervention chirurgicale et l'
ordonnance à la sortie du patient. A ces pièces, peuvent être joints tout autre document utile,
radiographies, compte rendu radiologique, opératoire, anatomopathologie, etc...
B - L'ENTOURAGE DU MALADE
Les relations avec la famille et les proches amis des malades, souvent très présents pendant le
temps de l'hospitalisation, peuvent poser de délicats problèmes. Les informations données à
l'entourage sont avant tout fonction de la volonté du patient. Celui-ci souhaite quelque fois
que le plus grand secret entoure son hospitalisation et les motifs de celle-ci. Lorsqu'il n'en est
pas ainsi et que des relations s'établissent entre la famille, les proches et l'équipe hospitalière,
il faut alors concilier deux règles :
- l'obligation de ne révéler aucune donnée médicale, tout en maintenant des rapports
confiants et étroits avec les familles, cela dans l'intérêt du malade ; toute révélation de
diagnostic est interdite, en particulier par téléphone, c'est toujours l'intérêt du malade qui doit
primer ainsi que le respect de la vie privée. S'il s'agit de renseignements médicaux, il sont
fournis par un médecin dans le respect du code de déontologie ; s'il s'agit de renseignements
plus généraux, le personnel infirmier peut donner des nouvelles de manière générale, en
s'assurant de l'identité de l'interlocuteur, surtout là encore dans le cas de demandes
téléphoniques.