Programma di Studi di filologia classica Seminari organizzati a Trento Seminario Internazionale «Sparsa colligere et integrare lacerata. Centoni, pastiches e la tradizione greco-latina del reimpiego testuale» (Aula 001) Giovedì 21 marzo 2013 Presiede la seduta il prof. G.B. Conte (Scuola Normale Superiore di Pisa) 15.30-16.00 Saluti del Direttore di Dipartimento e inizio lavori 16.00-16.35 prof. S. McGill (Rice University, Houston) Maro Iunior and the Authorship of a Virgilian Cento 16.35-17.10 dott.ssa M.T. Galli (Università di Trento) Insidie palesi e nascoste dell’arte centonaria: le astuzie del compositore e le scelte metodologiche dell’editore 17.10-17.40 Pausa 17.40-18.10 prof.ssa G. Moretti (Università di Trento) Species mille formarum. Immagini e metafore della trasformazione e ricomposizione testuale 18.10-18.45 prof. L. Zurli (Università degli Studi di Perugia) Qualche rivisitazione testuale ai centoni salmasiani 18.45-19.20 dott.ssa C. Mordeglia (Università di Trento) “Non simplo stamine texam”: citazioni virgiliane nell’ “Ecbasis cuiusdam captivi per tropologiam” 19.20-19.50 Discussione Venerdì 22 marzo 2013 Presiede la seduta il prof. G.B. Conte (Scuola Normale Superiore di Pisa) 9.30-10.05 dott.ssa P. Paolucci (Università degli Studi di Perugia) Per la costituzione del testo dell’Alcesta centonaria 10.05-10.40 prof. S. Audano (Centro di Studi sulla Fortuna dell’Antico “Emanuele Narducci” – Sestri Levante) Intrecci teologici e tecnica centonaria: per l’esegesi della sequenza del descensus Christi ad inferos (vv. 51-67) nel centone De ecclesia 10.40-11.10 Pausa 11.10-11.45 prof. A. Camerotto (Università Ca’ Foscari, Venezia) Titolo da definire 11.45-12.20 12.20-12.50 dott.ssa A. Bonandini (Università di Trento) τῶν Ὁµήρου ἐπῶν ἐγκαταµίγνυε τὰ πολλὰ τῷ κηρύγµατι. Tessere omeriche nella tradizione diatribica e menippea in Grecia e a Roma Discussione 13.15-15.00 Pranzo 15.00-15.35 prof. P. Taravacci (Università di Trento) Titolo da definire 15.35-16.10 dott.ssa C. Arcidiacono (Università di Catania) Il contributo del centone Versus ad gratiam Domini alla ricostruzione dell’ipotesto virgiliano 16.10-16.40 Discussione Seminari organizzati a Parigi presso l’École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS) EHESS Master en Sciences Sociales Mention : Histoire et civilisations Spécialisation : Anthropologie et Histoire de l’Antiquité 2012/2013 Le mardi de 9 h à 11 h Salle Mariette (INHA, 6 rue des Petits-Champs, 75002 Paris) S 1 : QUESTIONS D’HISTOIRE ET DE MÉTHODE EN ANTHROPOLOGIE DE L’ANTIQUITÉ S 2 : SOURCES ET DOCUMENTS EN HISTOIRE ET ANTHROPOLOGIE DE L’ANTIQUITÉ Enjeux et buts du séminaire de spécialité : Enseignement collectif visant à présenter les méthodes d’analyse et les différentes approches des manifestations de la société et de la culture gréco-romaines : poésie et littérature, arts plastiques, institutions sociales et politiques, pratiques religieuses, représentations identitaires, économie, droit ; réflexion sur les débats historiques et sur les méthodes comparatives d’inspiration anthropologique dans l’étude des traces de ces différentes pratiques d’ordre institutionnel et culturel (S 1). Présentation à travers les documents correspondants et les instruments de travail à disposition des différentes disciplines constitutives de l’étude de l’Antiquité gréco-romaine dans la perspective d’une anthropologie historique : sciences et traditions des textes, iconographie et histoire de l’art, histoire politique et sociale, archéologie et sciences de l’environnement, mythologie et histoire des religions, géographie et ethnographie, histoire économique et juridique (S 2). Responsable : Marcello Carastro ([email protected]) Intervenants : Rosine Adda, Aurélien Berra, Claude Calame, Marcello Carastro, Jean-Michel Carrié, Cecilia D’Ercole, Silvia D’Intino, Christian Jacob, Pierre Judet de la Combe, François Lissarrague, François de Polignac, Yann Rivière, Filippo Ronconi, Evelyne Scheid. 2 Programme d’Hiver 2012/13 SEMESTRE D’HIVER (S 1): 13 novembre 2012 Marcello CARASTRO Introduction : « Histoire, anthropologie, historiographie » 11 h-12 h 30 Rosine ADDA et Marcello CARASTRO Présentation de la Bibliothèque Gernet-Glotz (manuels, collections de textes et documents) et de ses bases de données informatiques CYCLE 1 : Anthropologie et histoire des religions dans les mondes anciens : textes, objets, rites, mythes (C. Calame, M. Carastro, S. D’Intino, F. de Polignac) 20 novembre 2012 Marcello CARASTRO « Anthropologie religieuse des cités grecques : la vie rituelle en Grèce ancienne » 27 novembre 2012 Marcello CARASTRO et François DE POLIGNAC « Anthropologie de l’écriture dans l’espace des sanctuaires grecs » 4 décembre 2012 François DE POLIGNAC « Les offrandes en Grèce ancienne : pratiques et interprétations » 11 décembre 2012 Silvia D’INTINO « Théorie du sacrifice dans l’Inde ancienne » 18 décembre 2012 Marcello CARASTRO et Silvia D’INTINO « Penser le rite dans l’Antiquité. Approches comparatives (Inde, Grèce) » 8 janvier 2013 Claude CALAME « Anthropologie historique des textes grecs et herméneutique : texte critique et commentaire (Pindare, Olympique IV)» 15 janvier 2013 Marcello CARASTRO « Rites, mythes et politique » 22 janvier 2013 Claude CALAME « Les mythes grecs en performance poétique: de l'analyse structurale à la pragmatique ethnopoétique (Sappho fr. 17 Voigt3onflits familiaux et civiques de l’Odyssée à l’Orestie (P. Judet de la Combe, F. Lissarrague, E. Scheid) 29 janvier 2013 Evelyne SCHEID « La poinè, de l'Odyssée à l'Orestie d'Eschyle » 5 février 2013 Pierre JUDET DE LA COMBE « Le cas d’Oreste chez Homère » 12 février 2013 François LISSARRAGUE « Représenter les Erynies » 19 février 2013 Pierre JUDET DE LA COMBE « Le cas d’Oreste dans la tragédie » 26 février 2013 François LISSARRAGUE « Images et théâtre » SEMESTRE DE PRINTEMPS (S 2): CYCLE 3 : Archéologie et économie dans l’Antiquité (J.-M. Carrié et C. D’Ercole) 19 mars 2013 Jean-Michel CARRIE ET Cecilia D’ERCOLE « Archéologie et économie dans le monde romain 1. Théorie et méthodologie » 26 mars 2013 Jean-Michel CARRIE ET Cecilia D’ERCOLE « Archéologie et économie dans le monde romain 2. Etudes de cas » CYCLE 4 : L’écriture et sa matérialité : textes, hypertextes, éditions critiques, histoire du livre et de la lecture (A. Berra, S. D’intino, C. Jacob, Y. Rivière, F. Ronconi) 2 avril 2013 Aurélien BERRA « Textes anciens et humanités numériques » 9 avril 2013 Filippo RONCONI « L’incidence des facteurs matériels dans la transmission des ouvrages. Le passage du rouleau au codex et la structure des livres entre Antiquité tardive et Moyen Âge » 16 avril 2013 Filippo RONCONI et SILVIA D’INTINO « Pratiques et traditions du manuscrit entre Inde ancienne, Grèce et monde byzantin » 4 23 avril 2013 Aurélien BERRA et Christian JACOB « Athénée le compilateur : question de méthode (1) » 14 mai 2013 Aurélien BERRA et Christian JACOB « Athénée le compilateur : question de méthode (2) » 21 mai 2013 Yann RIVIERE « Droits, normes, lois dans l'Antiquité romaine » 28 mai 2013 Yann RIVIERE « Droits, normes, lois dans l'Antiquité romaine » 5 Seminaires de l’EHESS Enseignement de master : Manon BROUILLET, doctorante contractuelle à l'EHESS Atelier de grec ancien 2012-2013 Jeudi de 9 h à 11 h (INHA, salle Jean-Pierre Mariette, 2 rue Vivienne 75002 Paris), du 8 novembre 2012 au 30 mai 2013 L'atelier propose aux étudiants hellénistes de tous niveaux la lecture en grec d’un choix de textes littéraires grecs, ainsi que l’analyse de travaux de référence consacrés à ces textes. Le but de l'atelier sera de (re)découvrir les auteurs grecs (d'Homère à Plutarque) dans le texte, de pratiquer la lecture attentive et scrupuleuse des textes, mais aussi d'apprendre à les interroger. Des rappels grammaticaux pourront être faits, selon la demande des étudiants. En parallèle, les étudiants s'initieront à la lecture critique d'articles portant sur les textes étudiés. Enseignements EHESS (= séminaire de recherche d'un DE/MC de l'EHESS) CLAUDE CALAME, directeur d'études à l'EHESS Anthropologie de la tragédie grecque : fiction héroïque, polyphonie chorale et fonctions rituelles Vendredi de 11 h à 13 h (INHA, 2 rue Vivienne 75002 Paris), les 9, 30 novembre et 14 décembre 2012 (salle Jean-Pierre Mariette), 11 janvier, 1er février, 1er et 29 mars, 19 avril, 17 mai et 7 juin 2013 (salle Walter-Benjamin) L’interrogation sur les fonctions politiques de la tragédie grecque aussi bien que les études sur le genre ont recentré l’intérêt sur la dimension rituelle et musicale du drame attique. Elles conduisent à une nouvelle (ethno)poétique de la tragédie classique. Rompant avec les perspectives idéalisantes induites par le questionnement sur le héros tragique, sinon sur l'essence du tragique, l'attention aux postures énonciatives et aux fonctions du groupe choral dans la tragédie révèle autant son rôle interprétatif et parfois critique à l’égard de l'action héroïque dramatisée que les réactions affectives qu’elle suscite, en probable coïncidence avec celles du public. Mais les aspects "performatifs" de la voix chorale tragique renvoient aussi à l'efficacité rituelle et poétique de chants rythmés qui dérivent des différentes formes de la poésie mélique. Le questionnement sur l'identité du choeur tragique et sur sa polyphonie permet de jeter un regard nouveau, d'ordre anthropologique, sur le spectacle au théâtre de Dionysos dans ses fonctions rituelles, religieuses et politiques (au sens grec du terme). Le propos sera illustré en particulier par une lecture anthropologique et énonciative des Perses d'Eschyle et de l’OEdipe-Roi de Sophocle MARCELLO CARASTRO, maître de conférences à l'EHESS Thucydide. Le contrat historiographique (suite) 2e et 4e jeudis du mois de 11 h à 13 h (INHA, salle Pierre-Jean Mariette, 2 rue Vivienne 75002 Paris), du 8 novembre 2012 au 13 juin 2013 Depuis David Hume, Thucydide est considéré comme le père de l’histoire véritable. Si Nicole Loraux a montré qu’il « n’est pas un collègue », il apparaît toujours comme un auteur emblématique de la rationalité grecque. Dans ce séminaire, son parcours et son oeuvre seront resitués dans leur contexte historique et appréhendé suivant une approche anthropologique. On poursuivra cette année l’analyse de ce que l’on pourrait appeler le « geste historiographique », pour examiner la manière dont l’engagement de Thucydide dans la guerre du Péloponnèse, par son commandement militaire mais aussi par l’écriture de son histoire, participe d’une culture traversée par la concurrence entre différents modes de rationalité. Interroger cet engagement offre l’opportunité d’envisager autrement le siècle de Périclès, le rôle de l’écriture dans la vie de la cité et la réception de l’oeuvre de Thucydide dans l’histoire. MARCELLO CARASTRO, maître de conférences à l'EHESS STEPHAN DUGAST, chargé de recherche à l'IRD Atelier d’anthropologie religieuse : figurations de l’invisible (suite) 1er, 3e et 5e jeudis du mois de 11 h à 13 h (INHA, salle Pierre-Jean Mariette, 2 rue Vivienne 75002 Paris), du 15 novembre 2012 au 30 mai 2013 Ce séminaire entend nouer un dialogue entre antiquisants et ethnologues de terrain autour de questions d’anthropologie religieuse. Cette année, le problème de la figuration des êtres et des puissances invisibles sera au coeur des enquêtes et des échanges comparatistes. Il sera envisagé à partir de la notion, controversée mais réhabilitée par certains courants anthropologiques, de fétiche. Dans le cadre de cet atelier sera proposée une lecture suivie de travaux anthropologiques classiques et d’actualité. MARCELLO CARASTRO, maître de conférences à l'EHESS SILVIA D'INTINO, chargée de recherche au CNRS CATERINA GUENZI, maître de conférences à l'EHESS FREDERIQUE ILDEFONSE, directrice de recherche au CNRS Approches comparées du destin : le lot, la part, le lien 2e lundi du mois de 11 h à 13 h (salle 662, bât. Le France, 190-198 av de France 75013 Paris), du 12 novembre 2012 au 10 juin 2013 Ce séminaire comparatiste - qui réunit notamment africanistes, assyriologues, égyptologues, hellénistes, indianistes, sinologues - se propose d’interroger la notion de destin tout d’abord à partir du lexique élaboré dans les différents contextes examinés. L’enquête cherchera ensuite à déterminer qui est concerné par le destin, êtres humains (homme/femme, enfant/jeune /adulte/vieillard), mais aussi animaux, objets, maisons, villages, lignées. Le discours du destin prévoit des moments (conception, naissance, premières années de vie…) et des lieux (monde prénatal, parties du corps…) de fixation. La question de la répartition, du partage, du lot, de la part apparaît de façon récurrente, comme celle du choix prénatal et demandent à être analysées. Cette approche comparatiste qui allie études de textes et de terrains s’attachera aux pratiques, aux acteurs et aux techniques engagées dans la mise en oeuvre du destin. CECILIA D'ERCOLE, directrice d'études à l'EHESS Le travail dans les sociétés anciennes : les définitions, les acteurs, les représentations, les dynamiques sociales et économiques Jeudi de 9 h à 11 h (salle 1, 105 bd Raspail 75006 Paris), du 8 novembre 2012 au 30 mai 2013 Et si l’on parlait du travail dans les mondes grec et romain ? Voici un thème qui a suscité de remarquables enquêtes d’histoire économique, d’anthropologie historique et d’histoire sociale dans les années 1970 et 1980. Il est aujourd’hui moins abordé dans sa globalité, malgré la floraison de plusieurs études sur des aspects particuliers (l’artisanat, les associations de métiers). Il s’agit pourtant d’une clé essentielle pour comprendre les dynamiques de construction des sociétés anciennes : la notion de statut, individuel et collectif, les fondements de la valeur et de l’estimation du travail et de son produit, les formes de dépendance qui lui sont liées, les rôles sociaux, formation et transmission des savoirs, les réseaux des corps de métier. L’analyse prendra en compte les nombreuses formes de métiers qui se développent dans un contexte avant tout urbain, du travail manuel à la production intellectuelle. Dans ce cadre, la notion d’atelier est essentielle pour expliquer les formes concrètes de l’articulation des différents niveaux : la répartition des tâches, la transmission des savoirs, la visibilité extérieure du travail, sa place dans la cité. Sur un plan plus général, le travail est également un outil fondamental pour comprendre les « pannes », les coups d’arrêt des sociétés anciennes : par exemple l’impact du travail servile dans les formes de productions propres aux sociétés romaines, à la fois proches et distantes de l’Occident moderne. En premier lieu, nous tenterons d’établir un corpus lexical. Une enquête sur les vocabulaires grec (techne, ponos, ergon etc.) et latin (negotium, opus, munus) s’impose comme préalable pour saisir les spécificités de la notion ancienne de travail par rapport au concept moderne. L’analyse portera, ensuite, sur des cas d’études précis : des fonctions et des corps de métiers qui permettront de retracer les caractères propres aux différentes figures professionnelles dans les mondes grec et romain. Un chapitre de notre étude sera plus particulièrement consacré aux représentations et à la visibilité du travail à travers les documents iconographiques (céramiques, bas-reliefs), à travers l’affichage publique (inscriptions, enseignes), à travers la topographie d’espaces spécifiques (ergasteria, tabernae) à l’intérieur, à la périphérie et à l’extérieur de la cité. YVES COHEN, directeur d'études à l'EHESS CECILIA D'ERCOLE, directrice d'études à l'EHESS NANCY L. GREEN, directrice d'études à l'EHESS KAPIL RAJ, directeur d'études à l'EHESS MICHAEL WERNER, directeur d'études à l'EHESS, directeur de recherche au CNRS Histoires et historiographies transnationales Lundi de 17 h à 19 h (salle 5, 105 bd Raspail 75006 Paris), du 5 novembre 2012 au 4 février 2013 ; puis (salle 7, 105 bd Raspail 75006 Paris), du 11 février au 3 juin 2013 Construction des savoirs dans des processus d’interaction culturelle ; administration des espaces impériaux ; transferts culturels, scientifiques et techniques ; migrations internationales ; formation des élites globalisées … – autant de phénomènes que les historiographies traditionnelles de type national ou micro ne peuvent pas traiter. S’appuyant sur des études de cas précis, cet enseignement vise à aborder les approches historiographiques conçues pour ces phénomènes d’échelle transnationale, voire planétaire. Ainsi, on passera en revue les historiographies venant de différentes traditions internationales : diffusionnisme, comparatisme, historiographies connectées, croisées, et circulatoires, ou, encore, la world history. En mettant en lumière la dimension internationale du débat autour du traitement de ces phénomènes, on indiquera aussi les terrains d’application de chacune de ces historiographies et leurs limitations théoriques. FRANÇOIS HARTOG, directeur d'études à l'EHESS Temporalisation du temps Mardi de 11 h à 13 h (salle Jean-Pierre Vernant, 8e étage, bât. Le France, 190-198 av de France 75013 Paris), du 8 janvier 2013 au 4 juin 2013 Croit-on encore à l'Histoire, prise au sens le plus large ? Y croit-on, comme on y a cru à partir du XIXe siècle : avec la même force et la même foi ? À l'évidence, non. Engagée l'année dernière, l'enquête sera poursuivie, avec le régime d'historicité comme fil conducteur. Le but : mieux appréhender la situation contemporaine. 8 CHRISTIAN JACOB, directeur d'études à l'EHESS La validation sociale des savoirs : autorité, preuve, vérité Jeudi de 16 h à 18 h (INHA, salle Pierre-Jean Mariette, 2 rue Vivienne 75002 Paris), du 8 novembre 2012 au 13 juin 2013 Un énoncé, un discours, un texte, une pratique entrent dans le champ des savoirs d'une société à partir du moment où ils sont investis de propriétés particulières, l'autorité, la vérité ou l'évidence de la preuve. Ces différents régimes de constitution et de validation des savoirs mobilisent à la fois des institutions et des acteurs, des pratiques spécifiques (la démonstration, la preuve expérimentale, l'authentification...) et des axiologies particulières (selon qu'il s'agit d'un savoir révélé, hérité de la tradition, légitimé par des instances de pouvoir, etc.). Dans une perspective comparatiste et interdisciplinaire, le séminaire s'attachera à comprendre les processus de validation sociale des savoirs à travers des études de cas situées dans différents contextes historiques et culturels : l'écriture de l'histoire en Grèce ancienne, la construction de l'autorité intellectuelle et savante dans les sociétés antiques, l'établissement des textes dans la tradition de la philologie européenne, l'interprétation des canons scripturaires, la preuve expérimentale dans la science moderne. On s'appuiera aussi sur la lecture de certains textes théoriques, en particulier ceux de Michel Foucault et Paul Veyne sur les régimes de vérité. JEAN-MARC BESSE, directeur de recherche au CNRS PASCAL DUBOURG-GLATIGNY, chargé de recherche au CNRS WOLF FEUERHAHN, chargé de recherche au CNRS CHRISTIAN JACOB, directeur d'études à l'EHESS RAFAEL MANDRESSI, chargé de recherche au CNRS ANTONELLA ROMANO, professeur à l'Institut universitaire européen (Florence) STEPHANE VAN DAMME, professeur à l'IEP Paris Sciences et savoirs: histoires et historiographies Vendredi de 9 h 30 à 12 h 30 (Bât. Le France 190 av de France 75013 Paris ou Centre AlexandreKoyré, 5e étage, 27 rue Damesme 75013 Paris), voir programme détaillé Ce séminaire a pour objectif de conduire une réflexion renouvelée sur les problématiques de l’historicité des sciences, des savoirs et des techniques. À cette fin, la définition comme la saisie des objets de recherche sont interrogées dans une perspective résolument historienne et à la lumière d’une approche attentive aux enjeux historiographiques et épistémologiques. À la suite des travaux engagés depuis trois ans sur des thématiques telles que les échelles temporelles et les enjeux de périodisation, les usages contemporains du critère du national en histoire des sciences, les espaces et la spatialité à la fois comme objets d’enquête et comme approche historiographique, ou encore l’histoire des savoirs afin d’en examiner les présupposés épistémologiques dans ses rapports avec l’histoire des sciences, nous nous proposons cette année d’interroger la notion de contexte et les pratiques de contextualisation. Qu’est-ce que contextualiser ? Quels en sont les attendus heuristiques, les opérations intellectuelles mises en oeuvre et les effets de pertinence ? Ces questions, qui nous semblent cruciales au regard de l’histoire des sciences et des savoirs, concernent de fait toute entreprise de renouveau historiographique, de même que l’ensemble des sciences humaines et sociales. Aussi souhaitonsnous engager à ce sujet une démarche comparative interdisciplinaire. Cela suppose des ouvertures et des dialogues que nous entendons poursuivre et développer à partir de différentes pratiques historiennes (celle de l’histoire intellectuelle ou de l’histoire sociale par exemple), mais aussi d’autres disciplines des sciences humaines (archéologie, histoire de l’art, anthropologie) ou de la nature. Ce séminaire s’inscrit dans le programme transversal « Historiographies » du Centre AlexandreKoyré, ainsi que dans le périmètre du LabEx HASTEC (Histoire et anthropologie des savoirs, des techniques et des croyances). Il s’adresse aussi bien aux collègues intéressés par la question de la contextualisation, qu’aux étudiants de master et de doctorat soucieux de développer leur réflexion méthodologique 9 PIERRE JUDET DE LA COMBE, directeur d'études à l'EHESS Les raisons du récit : Homère (Iliade), Pindare, tragédie Lundi de 11 h à 13 h (salle 5, 105 bd Raspail 75006 Paris), du 12 novembre 2012 au 10 juin 2013 Que se passe-t-il quand un récit mythique ou héroïque devient le thème de formes de discours poétiques qui par leur mode de constitution interne et par leurs liens avec des occasions sociales de performance différentes le reconstruisent selon des perspectives chaque fois spécifiques ? Les modèles narratologiques courants ne permettent pas de dégager les dimensions interprétatives et argumentatives qui donnent au récit raconté sa qualité d’événement historique comme figuration d’un rapport déterminé au présent de l’acte poétique. Le séminaire alliera la lecture détaillée de textes grecs anciens (en traductions rédigées pour les séances) et celle de textes critiques modernes sur la métaphore mythique, sur l’historicité des genres et sur les formes de l’expérience esthétique. Atelier de lecture (textes grecs anciens, textes modernes sur la poétique) 2e et 4e lundis du mois de 15 h à 17 h (salle 10, 105 bd Raspail 75006 Paris), du 12 novembre 2012 au 10 juin 2013 Lecture philologique (établissement du texte, interprétation) de textes grecs anciens dans la langue d'origine. Lecture de textes théoriques et scientifiques sur les questions de l'interprétation littéraire. FRANÇOIS LISSARRAGUE, directeur d'études à l'EHESS Anthropologie et image : l'expérience grecque Lundi de 13 h à 15 h (INHA, salle Walter-Benjamin, 2 rue Vivienne 75002 Paris), du 5 novembre 2012 au 27 mai 2013 Corps et armes: on poursuivra cette année l'enquête sur l'esthétique des armes et la représentation du corps héroïque; on analysera en particulier les effets d'animation de l'armure par l'ornement, le jeu des métaphores animales ainsi que la mise en scène des armes comme offrandes, reliques, ou marques identitaires. YANN RIVIERE, maître de conférences à l'EHESS Histoire politique et juridique de la Rome antique Lundi de 13 h à 15 h (salle Alphonse-Dupront, 10 rue Monsieur-le-Prince 75006 Paris), à partir du 5 novembre 2012 Cette année le séminaire sera consacré à l’étude des documents (littéraires, juridiques ou épigraphiques) qui permettent de reconstruire une histoire du droit criminel romain, des origines de la cité jusqu’à l’Empire, à la lumière des travaux des Modernes. Une telle approche est indissociable de l’étude des institutions sociales et politiques. Une séance sur deux sera plus précisément destinée à l’initiation des auditeurs inscrits en master (méthodologie, lecture des textes, connaissance des instruments de travail), en alternance avec une lecture plus technique des sources examinées. FILIPPO RONCONI, maître de conférences à l'EHESS Outils fondamentaux d’analyse (paléo-)graphique et codicologique. Éléments de paléographie grecque Jeudi de 15 h à 17 h (salle 10, 105 bd Raspail 75006 Paris), du 8 novembre 2012 au 28 février 2013 10 Introduction à l’étude des éléments fondamentaux pour l’analyse du document écrit. Fondements de codicologie. Fondements de paléographie grecque Photius dans la société byzantine du IXe siècle Jeudi de 15 h à 17 h (salle 10, 105 bd Raspail 75006 Paris), du 7 mars au 6 juin 2013 En poursuivant l’enquête menée dans le séminaire de l’année dernière (« Évolutions graphiques et transformations socio-politiques à Byzance aux VIIIe-IXe siècles »), nous concentrerons notre attention sur l’une des figures-clés du IXe siècle, Photius de Constantinople. Parmi les savants les plus distingués du « premier humanisme byzantin » (une formule, celle-ci, dont nous allons mettre en discussion la valeur herméneutique et la légitimité historique), Photius a été un écrivain prolifique et un lecteur acharné, mais aussi, et surtout, un ‘homme publique’, impliqué dans les choix politiques de deux dynasties : secrétaire impérial et deux fois patriarche, conseilleur et précepteur d’empereurs, il conditionna les rapports entre Byzance et les mondes occidental et slave. Plusieurs aspects de sa biographie et de son activité demeurent néanmoins obscurs, comme par exemple sa participation à une expédition chez les Arabes ou la nature de ses rapports avec d’autres membres de l’élite constantinopolitaine mêlés dans la querelle iconologique, tels que Jean le Grammairien, Léon le Philosophe, Théodore de Stoudios. Dans une certaine mesure, ses intérêts culturels restent, eux aussi, indéfinis : a-t-il été vraiment intéressé, comme plusieurs chercheurs l’affirment, au Platonisme ? Est-il à identifier effectivement avec le commanditaire de la « collection philosophique », le groupe de livres qui, transmettant des ouvrages méso- et néoplatoniciens autrement perdus, aurait marqué un tournant fondamental dans la renaissance des études philosophiques à Byzance ? Et encore : quel fut le rapport entre le cercle de lecture qu’il semble avoir animé et la composition des ouvrages qui sont passés à la tradition sous son nom, constituant souvent des textes-clés du moyen-âge oriental ? Nous essayerons de répondre à ces et à d'autres questions, au moyen de deux méthodes d’analyse : d’un côté, nous reviendrons sur les sources littéraires et documentaires de l’époque, en premier lieu sur les épîtres de Photius luimême. Nous nous concentrerons entre autres sur La lettre à Taraise (qui ouvre son ouvrage le plus connu, la Bibliothèque, et qui semble attester la participation de Photius à une expédition diplomatique chez les Arabes) pour en confirmer la nature fictive. D’autre côté, nous nous consacrerons à l’analyse directe – menée suivant la méthode que nous avons appelée ailleurs « stratigraphie codicologique » – de plusieurs manuscrits du IXe siècle qui sont potentiellement liés au milieu photien : nous étudierons par exemple les dix-huit témoins de la « collection philosophique », ainsi que les manuscrits fondamentaux des ouvrages du savant (notamment de la Bibliothèque). L’étude approfondie de ce personnage constituera le moyen pour observer, de l’intérieur, les dynamiques socioculturelles liant les membres des élites constantinopolitaines du IXe siècle, une période lourde d’implications religieuses et culturelles, ainsi que politiques : l’activité de Photius nous permettra en outre de réfléchir, d’un côté, sur les rapports entre Byzance et les grandes puissances de son époque, notamment les mondes arabe et franc, mais aussi l’église romaine ; d’autre côté, sur la fonction et le rôle social des ‘intellectuels’ dans le monde méso-byzantin. Séminaires de centre : Aurélien BERRA, maître de conférences à l'Université Paris-Ouest Nanterre-La-Défense (Paris-X) Marin DACOS, ingénieur de recherche au CNRS Pierre MOUNIER, ingénieur d'études à l'EHESS Digital Humanities. Les transformations numériques du rapport aux savoirs 2e et 4e mercredis du mois de 13 h à 15 h (salle 3, RdC, bât. Le France, 190-198 av de France 75013 Paris), du 10 octobre 2012 au 26 juin 2013. La séance du 24 octobre se déroulera en salle 2 (même adresse) Le séminaire a pour objet l'émergence des digital humanities (DH), en Amérique du Nord et en Europe, à l'intersection des sciences humaines et sociales et de l’informatique. Cette expression d’« humanités 11 numériques » désigne à la fois des pratiques de recherche qui mobilisent des moyens informatiques de manière structurelle, des modèles épistémologiques qui relèvent du concept d’esciences et des manières de diffuser les résultats de la recherche qui exploitent la communication en réseau. À un autre niveau, le développement des digital humanities a des implications pour les politiques scientifiques en sciences humaines et sociales, car il fait porter l'attention sur la nécessité d’établir des infrastructures de recherche d'un nouveau type (« cyberinfrastructures », grilles de calcul et plates-formes d'édition). Enfin, parce qu’elles fédèrent des disciplines dont l’inscription dans le champ scientifique est débattue, les digital humanities permettent d’aborder sous un angle différent les relations entre sciences et société. Cette année, le séminaire s’organise autour de trois cycles complémentaires de six séances, en alternance. FRANÇOIS CHAUSSON, professeur à l'Université Panthéon-Sorbonne (Paris-I) CECILIA D'ERCOLE, directrice d'études à l'EHESS MADALINA DANA, maître de conférences à l'Université Panthéon-Sorbonne (Paris-I) Séminaire du centre AnHiMA Lundi de 16 h à 18 h (INHA, salle Nicolas-Claude Fabri de Peiresc, 2 rue Vivienne 75002 Paris), du 5 novembre 2012 au 27 mai 2013 La culture antique est une culture de la transmission : son maintien, pendant deux à trois millénaires, repose sur une chaîne qui en conditionne les modalités à la fois d’existence et de conservation. La notion même de transmission est, de ce fait, une partie constituante des représentations de notre discipline.Transmettre, c’est envoyer, dans le temps ou dans l’espace, à travers quelqu’un qui n’entretient pas, au prime abord, une relation d’étroite proximité ou avec l’objet transmis ou avec le transmetteur de cet objet. Du moins le récipiendaire de la transmission n’est pas originellement détenteur de l’objet transmis. La relation s’articule ainsi autour de trois pôles : la provenance, la destination et le vecteur. Il existe des catégories internes au langage grec et romain, qui expriment l’acte de transmettre (paradidomi, transmitto). Sont-ce les seuls verbes qui puissent rendre compte de ce concept moderne ? I. Derrière l’acte de transmettre, se trouve un « bien » matériel ou immatériel, donné volontairement, de personne à personne, ou, selon une temporalité plus vaste, d’une communauté vers une autre communauté par le biais de générations. À la différence de l'échange ou du don, la transmission n’implique pas de retour (contre-don ou réciprocité) mais elle peut déboucher éventuellement sur une nouvelle vie d’objet transmis dans la chaîne des générations. Celui qui transmet cède souvent ce qu’il détenait, réellement ou symboliquement (comme dans un testament par exemple). La voie est ainsi ouverte au domaine de l'héritage, du legs, à propos de différents « biens » dont la valeur même implique qu’ils aient fait l’objet d’une préparation de leur prise en charge par une personne choisie à cette fin (nom, filiation, adoption) du patrimoine, du métier, du royaume etc. On prendra en compte la place des femmes dans les logiques de la transmission familiale (mariage, dot, selon qu’il y a une possible transmission matrilinéaire comme en Étrurie ou pas comme à Athènes). Le bien transmis est cédé (celui qui le détenait ne le détient plus, ou ne le détiendra plus à sa mort) ou partagé (dans ce cas est créée une communauté de partage). II. Dans l’acte de transmettre, serait-il question d’une déperdition ou d’une modification de ce qui est transmis ? Peut-on parler d’une réfraction occasionnée par toute une chaîne de relais susceptibles d’altérer le contenu transmis ? La transmission doit être distinguée de la notion de succession. Il peut, en particulier dans le domaine politique, y avoir des phénomènes de succession sans qu’il y ait à proprement parler transmission : il y aurait alors plutôt accaparement, appropriation ou récupération. La transmission implique donc une intention, un programme permettant d’envisager le maintien, si possible à l’identique, de la chose que l’on transmet ainsi qu’un désir de continuité de la part de celui qui transmet. Parfois la transmission prend la forme d’une résistance placée aussi sur le mode de la continuité (dans le domaine de la dissidence, de l’hérésie). III. Plusieurs types de transmission s’organisent autour de la transmission orale : des savoirs, des connaissances et d’autres biens symboliques (savoir-faire, compétences techniques ou artistiques) n’ont pas toujours besoin de passer par l’écrit afin d’assurer leur pérennisation. La transmission dans le domaine 12 du travail artisanal, au sens large, du sculpteur au médecin, n’est jamais sanctionnée par un diplôme. Le même constat s’établit pour la transmission du savoir dans les écoles philosophiques, du maître au disciple, afin d’assurer la survie de l’école. Dans cette perspective, de transmission qui assure la survie, on pourrait inscrire la naissance : transmettre la vie pour la préserver. À une échelle plus large, la survie du corps civique dépend de la transmission des usages et des pratiques, du patrimoine politique, religieux et culturel. Enfin, dans la transmission s’inscrit également – et peut-être avec plus de raison du point de vue de l’historien moderne – l’héritage contemporain de la culture classique. S’il n’y a pas d’intentionnalité de transmettre dans ce processus rendu complexe par la distance qui nous sépare de la production des biens concrets et symboliques, il existe en revanche un véritable désir de récupération qui mérite d’être scruté de plus près. Les sources peuvent être écrites pour la plupart, littéraires et épigraphiques (par exemple, les textes juridiques ou les inscriptions funéraires), mais aussi archéologiques : les objets plus anciens au sein d'un mobilier funéraire sont l'indice probable d'une pratique de transmission familiale entre générations. Il ne s’agit évidemment que de quelques exemples empruntés à une palette bien plus exhaustive, sur lesquels nous vous invitons à débattre. BIBLIOGRAPHIE Aurélien BERRA G. BODARD et S. MAHONY (éd.), Digital Research in the Study of Classical Antiquity, Burlington, Ashgate, 2010. G. CRANE, « Classics and the computer : an end of the history », dans SCHREIBMAN, SIEMENS et UNSWORTH 2004, p. 46-55. W. MCCARTY, Humanities Computing, Basingstoke, Palgrave Macmillan, 2005. S. SCHREIBMAN, R. SIEMENS et J. UNSWORTH (éd.), A Companion to Digital Humanities, Oxford, Blackwell, 2004. R. SIEMENS et S. SCHREIBMAN (éd.), A Companion to Digital Literary Studies, Oxford, Blackwell, 2007. R. 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Programma di Studi letterari e linguistici Seminario “Testo e apparato nella filologia d’autore” - prof. Andrea Comboni Nel corso del seminario si affronteranno le questioni relative all'allestimento di edizioni critiche di filologia d'autore, esaminando. in particolare, i diversi problemi riguardanti la costruzione e l'organizzazione dell'apparato.Il seminario si articolerà in due lezioni frontali (7 e 14 maggio 2013, h. 14.30 – 17.30) e in due incontri (23 e 25 settembre 2013, h. 14.30 – 17.30) in cui i partecipanti presenteranno alcune recenti edizioni critiche di filologia d’autore. Durata 12 ore divise in 4 incontri di 2 ore ciascuno. Bibliografia Genesi, critica, edizione, Atti del convegno internazionale di studi (Scuola Normale Superiore di Pisa, 11-13 aprile 1996), a cura di Paolo D’Iorio e Nathalie Ferrand, Pisa, Scuola Normale Superiore, 1998. Testo e apparato nella filologia d'autore. Problemi di rappresentazione (Pavia, 5-6 dicembre 1996), in Due seminari di filologia, a cura di Simone Albonico, Alessandria, Edizioni dell'Orso, 1999, pp. 1134. CESARE SEGRE, Dai metodi ai testi. Varianti, personaggi, narrazioni, Torino, Aragno, 2008, pp. 73186. DANTE ISELLA, Le carte mescolate vecchie e nuove, a cura di Silvia Isella Brusamolino, Torino, Einaudi, 2009, pp. 7-301. Seminario permanente di poesia, a cura dei proff. Pietro Taravacci e Francesco Zambon 12 marzo, ore 12.00 – 14.00 “Poetry at the End of the World” – prof. John Paul Russo (University of Miami) Abstract: From politicians and the media, from environmentalists, from special interest groups, and from Hollywood, the language and spectacle of crisis pervades the contemporary world, entering discussions on the economy, globalism, the military, religion, and culture. We are so deeply saturated by images of impending collapse and final reckoning that we almost feel that we have come to the end of one age, and stand on the brink of another. Amid such dangers, and against their dark, engulfing tide, the humanities offer a life raft and a compass. Postmodern American poets have made the confrontation with decline and catastrophe central to their work, often borrowing from the biblical Books of Daniel and Apocalypse to reflect upon the current situation as well as to illuminate it. They have written with great insight, conviction, hope, and even humor, proving that there is poetry at the end of the world. Saggio fotografico/lezione “Shanghai EXPO 2010: Economy, Ecology and the 2nd Coming of Capitalism in China (a photo essay)” - prof. David Leiwei Li (University of Oregon). Il prof. Li è tra i massimi esponenti della letteratura cinese-americana e noto fotografo. 10 aprile, ore 10.00 – 12.00 Abstract: una lettura della fiera mondiale in relazione alla città di Shanghai con una critica dell'economia "verde" capitalista e illustrazione fotografica. La lezione è parte del suo libro sulla critica alla globalizzazione. Programma di Studi storici Seminario Permanente di Storia antica – responsabile prof. Maurizio Giangiulio - “Gli ultimi risultati di scavo all'oracolo di Apollo di Abai” - prof. Wolf Dietrich Niemeier (già direttore della Abteilung Athen del Deutsches Arcaheologische Institut) 12 marzo, ore 15.30 – 17.30 In Grecia centrale, nei pressi dell'omonimo villaggio, compreso attualmente nella Locride ma appartenente nell'antichità alla Focide, si trova un santuario al quale scava il DAI dal 1973. I primi resti risalgono all'ultima fase dell'età micenea (Tardo Elladico III C), quando vi sorse un'area sacra comprendente un altare e forse un edificio di culto, sul pendio di una collina. L'attività religiosa continuò nell'età oscura e in epoca geometrica; mentre i templi più antichi scoperti sinora furono eretti nel VII sec. a.C.: un grande tempio in antis a Ν e uno, più piccolo, situato più a S, probabilmente il più antico. I primi editori dello scavo identificarono i resti suddetti con quelli di un santuario menzionato da fonti di età tardo ellenistica e imperiale: il santuario in onore di Artemis Elaphebolos della località di Hyampolis. Niemeier e i suoi collaboratori, che hanno riaperto gli scavi nel 2004, ritengono invece si tratti dell’oracolo di Apollo di Abai, citato da Erodoto e da Sofocle al pari di altri grandi santuari panellenici. - "Topografia di Atene” – Emanuele Greco (direttore della Scuola Archeologica Italiana di Atene), novembre 2013 Abstract: Quando si dice Topografia di Atene il pensiero va, in primo luogo, a Judeich (1931) e a Travlos (1971), imprescindibili punti di partenza quando si proceda ad un lavoro di sintesi topografica. Operazione peraltro impossibile senza l’ausilio di altri impareggiabili studi come quelli di Wachsmuth, Milchhöfer, Cavvadias e Kawerau, Dörpfeld, Della Seta, Graindor, per citare solo alcuni protagonisti delle ricerche ateniesi, o senza gli analitici lavori americani all’Agora, quelli tedeschi al Ceramico, quelli greci all’Acropoli e in città, soprattutto le ricerche scaturite dalla costruzione della metropolitana. Rispetto alla preziose sintesi generali di Camp (2001) ed Étienne (2004), le ricerche condotte nell’ultimo decennio alla Scuola Archeologica Italiana di Atene e coordinate dal suo Direttore, Emanuele Greco, hanno l’ambizione di rappresentare la storia topografica di Atene senza trascurare l’apporto di tutta una serie di discipline e punti di vista e senza dimenticare il confronto con le fonti scritte, non solo di per sé, ma con il corollario di tutte le interpretazioni rese possibili dalla diversità degli approcci antropologici, storico-politici, economici e religiosi. Non si tratta solo di un aggiornamento della bibliografia sulla topografia di Atene, ma di un ripensamento complessivo della storia dello spazio urbano ateniese con approcci nuovi, sempre sottoponendo a verifica critica tutte le opinioni accreditate dagli studi passati.