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Empires et colonisations d’Alexandre à Brejnev
Du temps des colonies on présentait la vie en rose (…) Aujourd’hui le ton a changé ; la mauvaise
conscience a pris la relève (…) l’anticolonialisme occupe tous les gradins. Peu de fausses notes. Devant le
tribunal de l’Histoire passent en jugement les horribles forfaits de la traite, le bilan du travail forcé, que sais-
je ? Bilan de la présence française ou hollandaise, ou anglaise, il n’est pas une orange qui ne fût souillée,
une olive surie.
Ainsi, pour une ultime exigence d’orgueil, la mémoire historique européenne s’est assurée un dernier
privilège, celui de parler en noir et blanc de ses propres méfaits, de les évaluer elle-même avec une
intransigeance inégalée.
Pourtant cette audace fait problème (…) ces Annamites, ces Noirs, ces Arabes, ils ont joué un rôle aussi.
Il convient de leur donner la parole, car, s’ils se souviennent des forfaits qu’on a dit, ils se rappellent aussi
avec émotion leur instituteur et leur toubib, la malaria et les Pères Blancs. Car la colonisation, ce fut cela
aussi. (…)
De plus, on comprendrait mal pourquoi l’analyse historique reprendrait à son compte une vision qui
européanise le phénomène colonial. Certes, pendant cinq siècles, les Européens l’ont bien incarné et ont
ainsi scellé l’unification du monde. Mais d’autres colonisations ont également contribué à façonner l’image
actuelle de la planète.
Marc Ferro, Histoires des colonisations, 1994
Introduction
Le fardeau de l’homme blanc est devenu son remords : légende rose et légende noire
de la colonisation occidentale.
Empires et empires coloniaux : y-a-t-il une différence ?
Les colonisations et la colonisation occidentale : quelle est la spécificité de la
colonisation occidentale à l’époque contemporaine ?
I) Empires et colonisations d’Alexandre à l’Empire ottoman
A) Les empires hellénistiques
B) L’empire romain
C) Les empires musulmans : le Califat et l’Empire ottoman
II) Les trois âges de la colonisation européenne
A) L’expansion européenne au Moyen-Age : Reconquista, croisades et « marche
vers l’Est »
B) L’expansion outre-mer après les grandes découvertes : messianisme chrétien et
mercantilisme. L’âge des plantations et de la traite atlantique
C) L’âge de l’impérialisme et de la domination universelle de l’Occident (1870-
1939) : « mission civilisatrice » et scramble
D) Les empires russes et japonais
III) Les décolonisations
A) Les indépendances américaines et balkaniques (XVIII° et XIX° siècle)
B) La décolonisation de l’Afrique et de l’Asie du Sud et du Sud-Est (1945-1975)
C) La fin de l’empire russe/soviétique (1989-1991)
Conclusion
Colonisateurs et colonisés face à leur passé : histoire de la colonisation ou guerre
des mémoires ?
Schumpeter vs Hobson : l’impérialisme est-il le moyen d’aucune fin autre que celle
qui est impliquée dans son exercice même ou obéit-il à une rationalité économique ?
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Introduction
L’intitulé de cette conférence, empires et colonisations d’Alexandre à Brejnev, peut
paraître insolite : quand on évoque la colonisation on pense aux « enfumades » de Bugeaud
lors de la conquête de l’Algérie par la France à la répression des soulèvements de Sétif en
1945, de Madagascar en 1947 ou de celui de Yen-Bay au Vietnam en 1930 dont parlera avec
talent cet après-midi mon collègue Daniel Varga, docteur en histoire qui a soutenu une thèse
sur la décolonisation de l’Indochine. Mais il faut se souvenir que le conquérant gréco-
macédonien Alexandre a donné naissance au premier empire colonial européen au IV° siècle
avant notre ère, un empire qui s’étendait de la Grèce à l’Asie centrale, tandis que Léonid
Brejnev, l’un des derniers tsars rouges, a régné sur l’ultime empire colonial européen, l’URSS
et ses satellites, et que la domination russe a été marquée à cette époque par la répression du
printemps de Prague en 1968 et l’invasion de l’Afghanistan par l’Armée rouge, deux
manifestations de l’impérialisme russe. Je vais donc tenter de situer le phénomène colonial
dans la longue durée historique et dans un esprit d’histoire globale, de World History comme
disent les chercheurs anglo-saxons, c’est-à-dire d’histoire comparative en rupture avec
l’histoire traditionnellement européanisée de la colonisation.
Le passé colonial de la France est aujourd’hui l’objet de vifs débats, ce qui justifie la
place que lui accordent les nouveaux programmes. La mauvaise conscience occidentale (le
sanglot de l’homme blanc, selon le titre d’un essai de Pascal Bruckner) s’est substituée à la
bonne conscience du temps de l’exposition coloniale internationale de Vincennes (1931)
amenant l’historien Pierre Guillaume à écrire dans le Monde colonial en 1973 que Le fardeau
de l’homme blanc est devenu son remords. De l’exaltation de « l’œuvre coloniale », on est en
effet passé à la repentance. Il n’en a pas toujours été ainsi, comme le remarquait Marc Ferro
en 1994 dans son Histoire des colonisations :
Du temps des colonies, on présentait la vie en rose. Certes le colon y travaillait dur :
avant de partir, persécuté dans son propre pays, il était venu Dieu l’avait conduit ; il
entendait y cultiver la terre, croître, s’y multiplier. Mais « il lui avait fallu se défendre contre les
agresseurs, rebelles et autres salopards ». Quelle avait été grande sa gloire, et méritoire sa
souffrance d’être un conquérant !
Aujourd’hui le ton a changé ; la mauvaise conscience a pris la relève (…) l’anticolonialisme
occupe tous les gradins. Peu de fausses notes. Devant le tribunal de l’Histoire passent en
jugement les horribles forfaits de la traite, le bilan du travail forcé, que sais-je ? Bilan de la
présence française ou hollandaise, ou anglaise, il n’est pas une orange qui ne fût souillée, une
olive surie.
Ainsi, pour une ultime exigence d’orgueil, la mémoire historique européenne s’est assurée un
dernier privilège, celui de parler en noir et blanc de ses propres méfaits, de les évaluer elle-même
avec une intransigeance inégalée.
Peu suspect de sympathie pour un colonialisme qu’il a combattu, le directeur du Livre
noir du colonialisme ajoute cependant :
Pourtant cette audace fait problème (…) ces Annamites, ces Noirs, ces Arabes, ils ont joué un
rôle aussi. Il convient de leur donner la parole, car, s’ils se souviennent des forfaits qu’on a dit,
ils se rappellent aussi avec émotion leur instituteur et leur toubib, la malaria et les Pères Blancs.
Car la colonisation, ce fut cela aussi. (…)
De plus, on comprendrait mal pourquoi l’analyse historique reprendrait à son compte une
vision qui européanise le phénomène colonial. Certes, pendant cinq siècles, les Européens l’ont
bien incarné et ont ainsi scellé l’unification du monde. Mais d’autres colonisations ont également
contribué à façonner l’image actuelle de la planète.
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Le débat historique sur la perception de la colonisation sera abordé cet après-midi par
Daniel Varga. C’est ici le dernier paragraphe de la citation de Marc Ferro qui retiendra pour le
moment notre attention. Avant de revenir sur la colonisation européenne pendant cinq
siècles les Européens l’ont bien incarnée… ») et pour se dégager d’une Histoire qui
« européanise le phénomène colonial » nous allons d’abord nous intéresser à ces « autres
colonisations (qui) ont également contribué à façonner l’image de la planète », notamment les
empires musulmans mais aussi celui du Japon qui sera évoqué dans la seconde partie.
Je vais ce matin tenter de situer la colonisation occidentale dans l’ensemble des
phénomènes de conquête et de colonisation qui ont jalonné l’Histoire du monde depuis
l’Antiquité. Depuis la plus haute Antiquité, des empires se sont développés puis se sont
écroulés, de ceux des conquérants perses, grecs, romains ou arabes à ceux des Espagnols, des
Russes, des Anglais, des Français ou des Japonais.
Quelle est donc la différence entre un empire colonial et un empire? Y a-t-il une
différence entre l’empire arabe des califes abbassides et l’empire colonial de la France de
Jules Ferry ? Entre l’empire britannique de Victoria et l’empire soviétique de Staline ou
Brejnev ? Entre la colonisation japonaise en Corée ou en Chine au XX° siècle et la
colonisation espagnole en Amérique aux Temps Modernes ? La question peut paraître
provocatrice : nous sommes en effet habitués à parler à nos élèves de « la décolonisation »,
celle des empires français, britannique, hollandais ou portugais de 1945 à 1975, alors que
nous leur parlons de la « chute » du « système soviétique » ou du « déclin de l’Empire
ottoman » comme si ces deux empires n’avaient pas aussi été des empires coloniaux, comme
si l’indépendance des pays baltes ou de l’Ukraine martyrisés par la domination russe à
l’époque soviétique n’avait pas été la dernière étape des décolonisations. Dès 1980, Hélène
Carrère d’Encausse dans l’Empire éclaté avait rappelé à ceux qui ne voulaient pas s’en
souvenir que l’URSS était restée la « prison des peuples » du temps des tsars. Si aujourd’hui
le pouvoir algérien fonde sa légitimité sur la lutte de libération nationale contre les Français, il
y a deux siècles les Grecs, les Bulgares ou les Serbes ont construit leur nation par des guerres
d’indépendance contre l’Empire ottoman : il y a eu une décolonisation des Balkans dominés
par un empire turc et musulman au moment même les Français se lançaient à la conquête
de l’Algérie et les Russes à l’assaut du Caucase et de l’Asie centrale.
Cette approche comparative guidera la première partie de cet exposé. Elle est celle de
Marc Ferro dans l’Histoire des colonisations. Nous aborderons ensuite la singularité de
l’expérience coloniale européenne. Celle-ci tient sans doute d’abord à son caractère universel.
A partir des grandes découvertes maritimes des XV° et XVI° siècle, les Occidentaux ont
« scellé l’unification du monde », ils ont initié et orienté à leur profit la mondialisation. Une
autre singularité de l’impérialisme européen a été aussi son messianisme, religieux d’abord,
idéologique ensuite : l’idée que l’Occident apportait aux « indigènes » l’Evangile, plus tard
les Lumières et le progrès, quitte à ce que les colonisateurs bafouent les valeurs dont ils se
réclamaient.
Enfin nous verrons ensuite que colonisations et décolonisations ont été des
phénomènes simultanés. Tandis que l’Amérique arrachait son indépendance, les Européens se
lançaient au XIX° siècle à l’assaut de l’Asie puis de l’Afrique. Tandis que les Européens des
Balkans secouaient la domination ottomane, les Français colonisaient l’Afrique du Nord.
Tandis que les peuples d’Asie luttaient contre les colonisateurs français ou hollandais entre
1945 et 1956, les Russes asservissaient l’Europe de l’Est.
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I) Empires et colonisations d’Alexandre à l’Empire ottoman
Les empires hellénistiques
La conquête de l’Empire perse par Alexandre est sans doute à l’origine du premier
empire colonial occidental. L’Empire perse était lui-même une sorte d’empire colonial : les
Perses, après avoir soumis les peuples du Proche Orient ou les Grecs d’Ionie, percevaient un
tribut. Ce qui est nouveau avec la conquête des Gréco-Macédoniens, c’est le phénomène
d’hellénisation des vaincus qui a suscité tout à la fois l’adhésion partielle des élites aux
valeurs de l’hellénisme et des phénomènes de résistance à l’hellénisation comme la révolte
des Maccabées, c’est à dire des Juifs, guidés par Mattathias puis ses fils Judas, Jonathan et
Simon, contre le roi séleucide Antiochos IV Epiphane qui depuis Antioche régnait sur la
Syrie, la Mésopotamie et la Judée et voulait imposer aux Juifs la fréquentation du gymnase.
L’Egypte de la dynastie gréco-macédonienne des Lagides, celle de Ptolémée à Cléopâtre
VII, était d’une certaine manière une société coloniale : les Grecs vivaient entre eux,
principalement à Alexandrie d’Egypte, fondation coloniale d’Alexandre, et dominaient la
chora, la vallée du Nil peuplée par les Coptes, les Egyptiens. Ils ne se mélangeaient pas aux
Egyptiens : les deux sociétés, comme plus tard dans l’Empire britannique ou dans l’Algérie
française, étaient juxtaposées dans l’espace comme dans la hiérarchie sociale. Comme lors de
la colonisation française en Afrique au XIX° siècle, on a assisté à des phénomènes
d’acculturation et de résistance : une partie des élites a adopté le mode de vie et la langue des
Grecs tandis que les masses rurales continuaient à vivre comme au temps des pharaons.
Intégrant le fait qu’ils régnaient sur deux peuples, les souverains gréco-macédoniens étaient
des rois pour les Grecs d’Alexandrie et des pharaons pour les Egyptiens de la vallée du Nil.
L’Empire romain
Ce phénomène d’acculturation a été beaucoup plus achevé dans le cadre de l’Empire
romain. Au temps de la conquête romaine, les « provinces » étaient des sortes de colonies au
sens du XIX° siècle européen : la domination romaine y était prédatrice, visant exclusivement
à prélever des richesses. Le terme de « colonie » désignait d’ailleurs des enclaves romaines
destinées à tenir le pays et non pas la province elle-même. Ces colonies au sens romain étaient
des cités fondées par les conquérants au bénéfice de citoyens romains, souvent des
légionnaires démobilisés. Mais bientôt les Romains, contrairement aux Grecs, ont largement
octroyé le droit de Cité, la citoyenneté romaine. Les peuples gaulois par exemple ont obtenu
progressivement le droit de cité romain et ont adopté la langue et le style de vie romain. Ainsi,
la citoyenneté romaine s’est progressivement étendue aux élites des peuples soumis qui se
sont rapidement acculturées. Un siècle après la conquête de la Gaule par César, l’empereur
Claude plaidait par exemple pour l’entrée de nobles gaulois au Sénat romain, comme le
montre l’inscription dite « table claudienne de Lyon », ce qui est un signe évident de
romanisation de la noblesse gauloise. Ce processus d’acculturation est parvenu à son terme
trois siècles après la conquête lorsque l’empereur Caracalla, dans un édit de 212, a accordé la
citoyenneté romaine à tous les libres de l’empire. Cet empereur appartenait lui même à la
dynastie libyenne des Sévère, dont le fondateur, Septime Sévère, était un métis romano-
libyen, natif de Leptis Magna, près de Tripoli. Ce phénomène d’acculturation et
d’assimilation des vaincus, on le retrouvera plus tard en Amérique espagnole ou encore en
Afrique francophone. L’acculturation a résisté aux indépendances, comme on le voit dans
l’Afrique subsaharienne actuelle. Dans le cas de l’Empire romain, la romanisation a résisté
aux invasions barbares. Les rois barbares tels Clovis ou Théodoric étaient profondément
romanisés et se considéraient autant comme des héritiers de Rome, se parant des titres de
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consul ou de patrice, que comme des rois francs ou goths. L’empreinte de la colonisation
romaine a été à ce point durable qu’une partie de l’Europe parle aujourd’hui des langues
latines du Portugal à la Roumanie en passant par la France, tandis que la religion de l’empire
tardif, la religion catholique romaine, a largement dépassé les frontières de l’empire de
Constantin.
Les empires musulmans : le Califat et l’Empire ottoman
Ce phénomène d’acculturation suivant une conquête militaire, on le retrouve dans
l’empire arabe. Les limites du Califat, l’immense empire arabo-musulman fondé par les
« successeurs » (en arabe « khalifa »/calife) du prophète Mahomet, coïncident encore
aujourd’hui grosso modo avec les limites de l’islam. La conquête arabe a été très rapide, à
l’image de celle de l’Afrique par les Occidentaux au XIX° siècle. En un siècle, les
conquérants arabo-musulmans partis d’Arabie en 632 sont parvenus en Espagne (711) et en
Asie centrale. Les batailles de Poitiers contre les Francs (732) et du Talas contre les armées
chinoises au Kirghizstan actuel (751) représentent les limites extrêmes de l’expansion. Les
conquérants musulmans étaient extrêmement minoritaires, comme les Romains des débuts de
la conquête, ils vivaient entre eux, dans des villes camps (amçâr) aux limites du désert et des
zones irriguées : Bassorah, Fustat (Le Caire), Kairouan sont des fondations des conquérants
arabes. Ils étaient indifférents aux croyances des vaincus principalement chrétiens ou juifs et
se contentaient de percevoir le tribut. Comme dans le cas de l’Empire romain, les élites
chrétiennes d’Egypte, d’Afrique du Nord, d’Espagne ou de Syrie se sont peu à peu
acculturées, adoptant la religion et la langue des vainqueurs : en quatre siècles, les Egyptiens
avaient adopté la langue arabe et la majorité d’entre eux la religion musulmane. Aujourd’hui,
l’arabe est la seule langue de l’Egypte tandis que la minorité chrétienne dite « copte » ne
représente plus que 6% à 10% de la population. La volonté d’échapper à la condition de
dhimmi pour accéder à la condition des conquérants musulmans explique en partie ce
phénomène : les juifs ou les chrétiens étaient des dhimmi (protégés du calife) mais cette
liberté de culte était assortie de conditions discriminatoires (ne pas porter les armes, ne pas
sonner les cloches, ne pas monter à cheval, héberger les musulmans gratuitement etc.). On
retrouve ici aussi les caractéristiques des sociétés coloniales des époques modernes ou
contemporaines : l’inégalité des statuts et un mélange de discrimination et de tolérance entre
conquérants et vaincus, enfin l’acculturation de l’élite des dominés.
Le second grand empire musulman, celui des Turcs de la dynastie ottomane entre le
XV° et le XIX° siècle était fondé sur les mêmes principes. Les « millets » (communautés non
musulmanes) disposaient d’une autonomie en contrepartie du paiement d’un impôt et d’une
infériorité juridique par rapport aux musulmans. Ainsi, les chrétiens ou les juifs ne pouvaient
ni servir dans l’armée, exclusivement musulmane, ni exercer des emplois dans
l’administration ottomane. Ces « millets » étaient la communauté juive et les diverses
communautés chrétiennes (les grecs, les coptes, ou encore les arméniens, assyriens, ou
maronites). Le système des « millets » a assuré la stabilité de l’Empire ottoman jusqu’au
XVIII° siècle. C’était dans une certaine mesure un système de type colonial, combinant
tolérance religieuse, séparations des communautés et inégalité des statuts et reposant sur une
sorte d’indirect rule : le contrôle de la Sublime Porte sur les dominés s’effectuait par
l’intermédiaire des autorités communautaires et reposait sur une subtile hiérarchie des
dominés ; ainsi les Phanariotes, grecs d’Istanbul, étaient souvent les auxiliaires des Ottomans
dans le contrôle des autres peuples balkaniques comme les Bulgares ou les Roumains.
L’Empire ottoman a dominé l’Europe balkanique et l’Europe centrale du XV° au XVIII°
voire au XIX° siècle tout comme l’Europe dominera l’Afrique du Nord et le Proche-Orient
arabe entre la fin du XIX° siècle et le milieu du XX°.
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