Rapport de stage pdf

publicité
BISSLER Nicolas
Licence 6
20301207
Rapport du stage d’observation
dans le cadre du cour de Multimédia
J’ai réalisé mon stage d’observation à l’agence et conseils en publicité
Reymann à Illkirch-Graffenstaden durant une journée, aux cotés de Camille.
Mes remerciements vont tout d’abord à Monique Bossuet pour son accueil
et ses interventions très instructives et sa gentillesse, puis à tous les employés de
l’agence Reymann, pour leur sympathie et le temps qu’ils ont bien voulu nous
consacrer afin de nous éclairer sur leurs fonctions et la cinématique de cette
entreprise multimédias.
L’agence Reymann fût fondée en 1973, et ne fait qu’augmenter ses effectifs
pour devenir le leader strasbourgeois de la communication publicitaire.
L’agence c’est spécialisée dans les publicités d’hypermarchés, en particulier
Cora.
Les locaux sétendent sur plus de trois mille mètres carrés, et se situe dans la
zone industrielle d’Illkirch-Graffenstaden Nord.
A mon arrivée j’ai tout de suite tenté de matérialiser et de comprendre
l’élaboration d’une publicité, c’est sur ce schéma que je vais organiser mes
observations.
Dans un premier temps une équipe de commerciaux décroche des contrats
et élaborent des objectifs et un cahier des charges avec le client. Un travail de
conception-rédaction ce met alors en place et les questions inhérentes à la
communication visuelle et au marketing arrivent. Il s’agit de cibler la clientèle
du commanditaire de la publicité, et de rendre donc le produit final le plus
efficace.
C’est ensuite que les directeurs artistiques vont mettre en forme l’idée en
proposant un premier jet appelé le « rush ». C’est en quelque sorte une maquette
où se décide le choix thématique afin de mettre en circonstance et en valeur le
produit. Les rush que j’ai pu observer s’approchaient de la bande dessinée,
autant les planches sont très narrative, elles se voient aussi très graphiques et
efficacement esquissées.
Ce rush va donc partir pour l’atelier où la partie pratique va débuter. Dans
le studio photo, s’affairent des photographes certes, mais aussi des décorateurs.
En l’occurrence, une personne se charge de réaliser tous les décors, cela
représente un travail considérable et une certaine dextérité, surtout qu’une fois
utilisé, le décor est détruit… Le travail associé du photographe et du décorateur
vise à créer une ambiance, des mises en scènes, le rush est élaboré, réfléchi par
le directeur artistique, mais contrairement à ce qu’on pense, le photographe est
assez libre de ses choix, et se laisse aussi à sa créativité. Le styliste ou
décorateur crée à partir d’un thème et un produit, il dispose alors d’un stock
impressionnant d’accessoires, mais aussi d’une cuisine très équipée, où se
préparent réellement des aliments et des plats. Ceci fait parti de la mise en scène
du produit.
Ces produits à photographier sont prêtés par les clients le temps de
réaliser les clichés. Des studios sont adaptés en fonction du type de produit et du
type de clichés. Dans un premier temps les produits mis en scènes et ensuite les
« pack shot » qui ne sont que les photos du produit, sans le fond, ici le styliste
n’intervient pas. Aujourd’hui les outils sont entièrement numériques et
informatisés, le travail est donc facilité, en effet, avant on utilisait des polaroïds
afin d’avoir des aperçus du travail, puis un long processus de développement des
clichés. Les cellules photographiques utilisées dans ce studio sont de l’ordre de
22 Méga pixels ! Pour un coût d’environ quinze mille euros !
Pour ce qu’il en est des vêtements, des mannequins sont alors embauchés et sont
mis en situations, aussi bien en studio avec une lumière artificielle que dans un
studio procurant de la lumière naturelle. Il arrive souvent que des séances de
prises de vues doivent être réalisés en hiver pour une collection d’été, dans ces
cas, les photographes es déplacent en Afrique du Sud où de nombreuses agences
de publicités ont recours à cette solution et un vrai pôle de mannequin et spot
résident là bas.
Une fois les clichés réalisés, ils sont retouchés puis mis en page pour
donner lieu aux plaquettes publicitaires que nous connaissons tous. Ici de
nombreux infographiste sont à l’œuvre. Les planches finalisées sont alors
vérifiées puis envoyées vers l’imprimeur pour terminer la production de la
publicité. La difficulté réside dans les délais qui sont à respecter, car
l’imprimeur à un planning très précis à respecter afin d’enchaîner les séries
d’impression. Le résultat est alors livré au client.
Un autre axe de communication est développé au sein de l’agence
Reymann, celui de la communication au travers de l’internet. Une « équipe
Web » réalise des sites et s’occupent de leurs mises à jour et entretiens. En effet
Reymann a pris le parti de se placer sur le Web, car celui-ci devient un vrai
point de passage. Leur but est alors d’informer sur les produits et concepts et
surtout de fidéliser la clientèle en l’attirant. Un projet de vente en ligne pour
l’enseigne Norma était aussi à l’ordre de nos discussions, ainsi qu’un site dédié
aux enfants truffé de jeux mais tout de même en relation avec une enseigne. Les
réalisateurs se penchent maintenant sur la vidéo publicitaire, car cela devient de
plus en plus un support important, qui reste très exploitable selon eux.
Cependant la branche trois dimensions n’est pas développée, cela va se rectifier
dans les prochains temps.
Nous avons vu ici la cinématique de la création et conception d’une
publicité, et le fait de vivre cette courte expérience m’a beaucoup apporté, tant
au niveau de mes connaissances et de ma curiosité qu’au niveau du
« multimédia », car j’ai maintenant pu concrétiser une des pratique multimédia
appliquée. C’est bien ici d’une collaboration entre différents corps de métiers
que résulte un produit fini composite qu’est la communication publicitaire
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