JOURNÉE INTERNATIONALE DES FEMMES 08/03/2017 Officialisée par les Nations Unies en 1977 Invitation à l’exposition : « L’ÉGALITÉ DES DROITS DES FEMMES ON EN PARLE …» salle de permanence du 08 au 14 MARS 2017 Pascale MONNELY ( PLP Eco - Gestion Commerce ) Et les élèves de la seconde Bac Pro Commerce A travers quelques illustrations nous verrons comment sont représentées les femmes d’abord dans le monde de la publicité et ensuite dans le monde professionnel. Depuis plus d’un demi-siècle, l’égalité hommesfemmes a connu des avancées majeures, que ce soit dans le domaine du travail, de la vie politique ou même dans le domaine éducatif. Et pour cause, il nous semblerait improbable aujourd’hui par exemple que le baccalauréat soit différent selon le sexe des candidats. Pourtant, ce n’est qu’en 1924 que cette différenciation a été abrogée ! Cette exposition se fait autour de Trois axes : Partie 1 : Une introduction (10 mn) Partie 2 : 5 affiches de Publicités à commenter avec les élèves (30 mn) Partie 3 : 5 affiches de portraits de femmes importantes dans le monde professionnel depuis les années 1800 à présenter aux élèves. (5mn) , PARTIE 1 : INTRODUCTION AU THÈME L’affiche : Cette affiche est le support d’un débat d’introduction à cette séance. Inviter les élèves à décrire l’affiche: que font les enfants ? Poursuivre la réflexion par un échange sur les analyses des élèves. Proposer de lire et de commenter le titre « Filles et Garçons : Cassons les clichés ». Qu’est-ce qu’un cliché ? Que signifie « Filles et Garçons : Cassons les clichés » ? pourquoi faire ? Amener les élèves à une double lecture : les enfants cassent le « mur » des clichés avec leur force physique, un marteau, mais aussi Symboliquement (un garçon porte un T-shirt avec une fleur, une fille manie un marteau…). Questionner les élèves sur les clichés (ou les stéréotypes) auxquels s’attaquent les enfants de l’affiche. Au début, il est normal que cette notion de clichés soit inconnue à de nombreux élèves. PARTIE 2 : LES STÉRÉOTYPES VÉHICULÉS PAR LA PUBLICITÉ. Pub 1 : FEMME IDIOTE Bien qu’il soit facilement compréhensible que le message doive être interprété comme se voulant humoristique et décalé, il repose néanmoins sur un stéréotype dévalorisant des femmes et contribue, par sa présentation, à le renforcer plutôt qu’à le démentir. Le Jury de déontologie publicitaire rappelle que la Recommandation Image de la Personne Humaine de l’ARPP dispose dans ses points 2-1 et 2.2 que : « La publicité ne doit pas cautionner l’idée de l’infériorité d’une personne en raison de son appartenance à un groupe social, notamment en réduisant son rôle et ses responsabilités dans la société. » « L’expression de stéréotypes, évoquant les caractères censés être représentatifs d’un groupe social, ethnique, etc., doit tout particulièrement respecter les principes développés dans la présente Recommandation. ». Le texte provocateur inscrit sur le tablier : « Babette, je la lie, je la fouette et parfois elle passe à la casserole. » Encore un exemple de stigmatisation , la banalisation du viol et de la violence conjugale Extrait de : http://www.jdp-pub.org/avis/sixt-performics-lemonde/ Le Jury de déontologie publicitaire a pour mission de se prononcer sur des plaintes émises à l’encontre de publicités, au regard des règles professionnelles. Le Jury rappelle que la Recommandation Image de la Personne Humaine de l’ARPP « autorité de la régulation de la publicité », dispose, dans le point 2-1 du paragraphe relatif aux « stéréotypes sexuels, sociaux et raciaux » que « La publicité ne doit pas réduire la personne humaine, et en particulier la femme, à la fonction d’objet » Le Jury de Déontologie Publicitaire a été saisi, le 19 décembre 2008, d’une plainte de la Délégation Régionale aux droits des femmes et à l’égalité de la Martinique, lui demandant de se prononcer sur la conformité, aux règles déontologiques en vigueur, d’une publicité diffusée en presse, en faveur d’un horloger, Le Comptoir des Montres. La partie plaignante considère que cette publicité porte atteinte à l’image de la femme qui est utilisée en tant qu’objet. Elle indique que l’image véhiculée est dégradante et ne peut que contribuer à la banalisation des violences conjugales constatées dans le département. http://www.advertisingtimes.fr/2010/07/le-sexisme-dans-la-publicite-en-45.html Cette publicité Dolce Gabbana fut tout d’abord retirée en Italie par l’Institut d’autodiscipline publicitaire, qui lui a reproché « d’offenser la dignité de la femme ». Si l’image ne porte pas de références implicites à la violence physique, elle évoque, en raison de la position passive et désarmée de la femme face aux hommes, la représentation d’un abus ou l’idée d’une violence à son encontre », indiqua encore l’Institut. En 2007, le visuel représentant ce qui pourrait être assimilé à une scène de viol collectif est interdit pour atteinte à la dignité de la femme. Fond rose pastel, jeune femme cadrée au niveau du buste, cheveux blonds, peau très blanche, yeux maquillés, « col claudine » et tétine – rose évidemment. Le slogan ? « New age, retour vers la jeunesse«. Le produit : Sephora nous ressort l’imagerie de la lolita : enfant qui joue à la femme fatale. La confusion est bien claire : c’est une femme ou une enfant ? Entre maquillage outrancier et tétine et col Claudine ? Étant donné le lien de subordination existant entre les enfants et les adultes, on peut dire que la femme qui fait l’enfant semble appeler sur elle le traitement qui leur est réservé : on l’éduque, on la gronde, on la protège. Source : sephora.fr 2013 PARTIE 3 : LA PLACE DES FEMMES DANS LE MONDE PROFESSIONNEL. SERONT PRÉSENTÉES 5 AFFICHES : BESSIE COLEMAN 1892/ 1926 Pilote, pionnière de l’aviation. ADA LOVELACE 1815/1852 Mathématicienne, pionnière de la programmation informatique. LUCIE BAUD YVONNE 1870/1913 Syndicaliste, pionnière du combat pour un travail et un salaire décents pour les femmes. YVONNE FOINAND 1892/1990, créatrice en 1945 d’un réseau de femmes cheffes d’entreprises. ALICE GUY 1873/1870 Réalisatrice, pionnière du cinéma Source : centre HUBERTINE AUCLERT BESSIE COLEMAN Nous vous remercions de votre attention