soins par un service spécialisé soit les rapporter dans une structure hospitalière avec une
convention écrite.
Certains patients ont leurs propres containers à OPTC et le rapportent à la pharmacie ou les
redonnent à l’IDE une fois pleins.
Des lois régissent l’élimination des déchets liés aux soins.
L’Article L.541-2 du code de l’environnement précise que « Toute personne qui produit ou
détient des déchets dans les conditions de nature à produire des effets nocifs sur le sol, la
flore et la faune, à dégrader les sites ou les paysages, à polluer l'air ou les eaux, à engendrer
des bruits et des odeurs d'une façon générale à porter atteinte à la santé de l'homme et à
l'environnement, est tenue d'en assurer ou d'en faire assurer l'élimination conformément aux
dispositions de la présente loi, dans des conditions propres à éviter lesdits effets. »
L’Article R1335-2 (Modifié par Décret n°2006-676 du 8 juin 2006 - art. 2 JORF 10 juin
2006) liste les producteurs responsables de l’élimination de ces déchets : « Par voie de
conséquence les producteurs sont considérés comme responsables de l’élimination des DASRI qu’ils
génèrent. Sont donc concernés :
les établissements de santé, d’enseignement, de recherche, d’analyses ou industriels
la personne morale pour le compte de laquelle un professionnel de santé exerce son activité
productrice de déchets (association, société, département…)
la personne physique qui exerce l’activité productrice de déchets :
les professionnels de santé exerçant en cabinet ou au domicile du patient (médecins,
infirmières, vétérinaires, dentistes…)
les professionnels hors santé lorsque leur activité est susceptible de produire des déchets à
risques infectieux
les patients en auto-traitement (auto-dialyse, insulinodépendance, …) »
Article R1335-3 (modifié par Décret n°2006-676 du 8 juin 2006 - art. 2 JORF 10 juin 2006)
indique que « Les personnes mentionnées à l'article R. 1335-2 peuvent, par une convention
qui doit être écrite, confier l'élimination de leurs déchets d'activités de soins et assimilés à
une autre personne qui est en mesure d'effectuer ces opérations. Un arrêté des ministres
chargés de l'environnement et de la santé fixe les stipulations que doivent obligatoirement
comporter ces conventions. »
Le stockage des DASRI doit impérativement respecter les prescriptions de l'arrêté du 7
septembre 1999 qui fixe les modalités d’entreposage et le contrôle des filières d’élimination à
savoir disposer de locaux exclusivement réservés aux produits souillés, qu’ils soient ventilés,
fermés, lessivables et signalés.
Analyse de la situation
Les déchets produits par l’IDE dans cette situation sont bien des DASRI car ils proviennent
d’un pansement et le patient peut, au moment du soin, être porteur d’une infection.
Ces déchets doivent donc faire l’objet d’un traitement spécifique.
L’IDE utilise bien le bon support pour l’élimination des déchets liés aux soins à savoir un sac
DASRI. Elle l’a mis à sa portée dès le début du protocole de soins. Dans son kit de
pansement, il n’y a pas d’OPTC, il y n’a que des déchets à risques infectieux et le sac DASRI
est suffisant.
Elle s’est également munie d’un sac classique pour y mettre les déchets d’emballages qui ne
sont pas des DASRI et qui peuvent être éliminés par la filière classique et donc confiés au