et pèsent un poids important dans le montant des IDE. Elles sont surtout importantes
en Europe (région dans laquelle sont réalisées les deux tiers des IDE dans les pays
développés). Les trois premiers pays d’accueil des IDE sont les États-Unis, le
Royaume-Uni et la France. L’année 2014 marque un recul de l’investissement
en France d’après le Forum de Davos (Suisse).
II- LES EFFETS DES STRATEGIES DES FMN
A- DANS LES PAYS D’ACCUEIL
Quels que soient les pays d’accueil des pays industrialisés ou, au contraire, des
pays en développement, les IDE des FMN ont pour effet :
La création d’emplois
L’augmentation du PIB (en particulier pour les pays émergents)
Le transfert de compétences et de technologies : les FMN sont les principaux
vecteurs de transfert des techniques par la vente de biens d’équipement, la
cession de brevets et les accords de licence, la vente d’usines clés en main,
l’assistance technique, les échanges entre scientifiques.
Le développement économique par effet d’entraînement : l’implantation d’une
FMN dans une région a de nombreux effets indirects (création d’unités
périphériques en amont ou en aval, constitution d’un tissu industriel).
L’augmentation des exportations.
La plupart des États cherchent à attirer les investissements étrangers, dans le cadre
de leur politique d’aménagement du territoire, pour bénéficier de leurs effets positifs.
Pour cela, ils offrent des aides diverses, font connaître leurs atouts, mettent en place
des réseaux d’information, de promotion, de prospection et d’accueil des entreprises
étrangères. En France, l’AFII (Agence française pour les investissements
internationaux) est chargée de cette mission. Les principaux atouts de la France
sont : la taille de son marché, l’accès au marché européen, la qualité de ses
ressources humaines, la densité de son tissu industriel, la qualité de ses
infrastructures et le soutien à l’investissement industriel.
B. DANS LES PAYS D’ORIGINE
1. Les conséquences négatives des délocalisations
Elles portent essentiellement sur :
Les suppressions d’emplois et donc le chômage pour les salariés les moins
qualifiés qui ne retrouvent pas d’emploi, et pour tous les salariés dans les
régions en crise, même si leurs qualifications leur permettraient de retrouver
du travail dans une autre région.
La baisse ou la stagnation des salaires face au « chantage à la
délocalisation », c’est-à-dire aux menaces de délocaliser si les syndicats sont
agressifs dans le domaine des rémunérations.
La désindustrialisation du pays d’origine, avec le risque de perte de contact
avec l’innovation qui se diffuse entre les entreprises d’une même région, d’un
même pôle.
Dans un avenir proche, un risque important est celui de la délocalisation de la
matière grise alors que, jusqu’à maintenant, seuls les emplois peu qualifiés étaient
touchés.
2. Les conséquences positives des délocalisations
Les effets positifs des délocalisations sont surtout observables à long terme. On peut
citer, pour l’entreprise :
Des gains de productivité et une augmentation des compétences.
Une diminution du risque de change puisque, en produisant dans un pays au