Chapitre 1 1eS : Polynômes du second degré 1.0 Rappels La fonction x 7−→ x2 s’appelle la fonction carré. La représentation graphique de la fonction carré s’appelle parabole La parabole est symétrique par rapport à l’axe des ordonnées et on dit que la fonction est paire. Du fait de l’axe de symétrie, l’abscisse du sommet est la demi-somme de 2 points de même ordonnée. (La droite verticale passant par le sommet est l’axe de symétrie de la parabole). f définie sur I : • f est croissante sur I signifie que pour tout a, b de I, si a < b alors f (a) ≤ f (b). • décroissante • constante f est (st) décroissante sur ] − ∞; 0] et (st) croissante sur [0; +∞[. On dit qu’une fonction f est une fonction polynôme de degré 2 s’il existe a 6= 0 et b, c tels que : f (x) = ax2 + bx + c ax2 + bx + c est appelée forme développée ou réduite de f (x). f (x) peut aussi s’écrire : f (x) = a(x − α)2 + β appelée forme canonique de f (x). [Cette forme est utile pour résoudre f (x) = m]. f (x) peut parfois s’écrire : f (x) = a(x − x1 )(x − x2 ) appelée forme factorisée de f (x). [Cette forme est utile pour résoudre f (x) = 0 ou chercher le signe de f (x)]. 1 2 CHAPITRE 1. 1ES : POLYNÔMES DU SECOND DEGRÉ *** Feuille d’exercices 1 *** 1 3 a) Quelle est l’image par la fonction carré de − ? 5 b) Quels sont les antécédents par la fonction carré de 9 et de 36 ? 16 2 Résoudre : 4 2 x = 5. 5 b) 2x2 + 3 = 1, 2x2 + 1 = 1. a) x2 = 100, x2 = −10, c) (x − 1)2 = 4, (2x − 3)2 = −3, (3x − 1)2 = 0. 3 Comparer x2 et x2 − 2x + 3. 4 a) f (x) = 2(x − 3)2 + 4. Montrer que f est croissante sur [3; +∞[. b) f (x) = −3(x − 4)2 + 1. Montrer que f est décroissante sur [4; +∞[. 5 Déterminer 2 points différents qui ont la même ordonnée puis écrire le tableau de variations des fonctions suivantes : a) f : x 7−→ x2 + 5x + 4. b) f : x 7−→ −2x2 + 3x. 6 Donner un encadrement de x2 sachant que : a) 2 < x ≤ 4. b) −3 < x ≤ −1. c) −1 < x ≤ 3. d) x ∈ [2; 3]. e) x ∈ [−2; −1]. f) x ∈ ] − 2; 3]. 7 Pour x ∈ R, on pose f (x) = −2(x − 1)2 + 8. a) Déterminer la forme développée de f (x). b) Déterminer la valeur maximale de la fonction et écrire le tableau de variations de f sur R. c) Vérifier que f (x) peut aussi s’écrire −2(x + 1)(x − 3). d) Calculer les coordonnées des points d’intersection de la courbe représentative de f avec les axes des coordonnées. e) Soit h ∈ R. Calculer f (1 + h) − f (1 − h). f) Résoudre f (x) = 4 et f (x) < 4. 8 f (x) = 3(x + 2)2 − 27 forme canonique de f (x). a) Vérifier que f (x) = 3x2 + 12x − 15 ou f (x) = 3(x − 1)(x + 5). 1.1. VOCABULAIRE 3 b) Choisir l’expression pour calculer : (i) f (0), (ii) f (1), (iii) f (−2). (iv) un antécédent de 0. (v) un antécédent de −15. (vi) un antécédent de −27, −24. (vii) −30 a-t-il un antécédent ? c) Signe de f (x) ? d) Tableau de variations de f : 9 On note x la longueur en cm du côté [AB] : Déterminer l’expression de l’aire du domaine et déterminer la valeur de x pour que l’aire soit de 110, 25. 1.1 Vocabulaire Une fonction polynôme est une fonction P de la forme P (x) = a0 + a1 x + a2 x2 + · · · + an xn (forme réduite. ex : P (x) = 5x4 + 6x3 − 3x2 + 2x − 3 polynôme nul a0 , a1 , · · · , an sont les coefficients du polynôme. n est le degré du polynôme. 4 CHAPITRE 1. 1ES : POLYNÔMES DU SECOND DEGRÉ Le terme ai xi est le terme de degré i. terme de degré 3 de P ? de degré 1 ? polynômes de degré 1 ? polynôme de degré 0 ? Les polynômes de degré 2 sont les trinômes du second degré. On appelle racine ou zéro du polynôme tout nombre réel α tel que P (α) = 0. On dit que α est une racine de P (x) = 0. ex : 1 est racine de (x − 1)(x + 3)(2x − 1). 1 racine de 3x2 − 5x + 2 ? déclic : ex 15, 17, 18 page 55 1.2 Forme canonique 1 (pas fait) Résoudre x2 − 3x = 0, x2 + x = 0, −x2 + 1 = 0, (x + 3)(1 − 2x)(5 + x) = 0, x2 − 9 = 0, −x2 − 9 = 0 et (x − 2)2 = 4. Résoudre x2 − 3x ≤ 0, −x2 + 1 < 0, (x + 3)(1 − 2x)(5 + x) ≥ 0 et (x − 2)2 ≥ 4. 2 (pas fait) déclic page 40 : On considère la courbe d’équation y = (x − 1)2 − 5. a) Quelles sont les coordonnées de son sommet ? b) Par quelles translations passe-t-on de la parabole d’équation y = x2 à cette courbe ? c) Résoudre algébriquement (x + 1)2 − 5 = 0. Comment peut-on retrouver les solutions graphiquement ? d) Donner les solutions de (x + 1)2 − 5 ≤ 0. 3 (pas fait) On pose f1 (x) = (x − 1)2 − 2, f2 (x) = −2(x − 3)2 + 4. 1 (x + 5)2 + 2, f3 (x) = −(x + 2)2 et f4 (x) = 2 a) Résoudre algébriquement les équations fi (x) = 0. b) Déterminer une factorisation de f1 (x) et f4 (x). c) Peut-on factoriser f2 (x) ? *** 1 f (x) = x2 + 6x + 5. (x + 3)2 =? donc f (x) =?. forme canonique du polynôme f (x). 2 Mettre sous forme canonique : 1.3. RÉSOLUTION D’ÉQUATIONS 5 a) x2 − 6x − 14. b) x2 + 8x − 33. c) x2 + 3x − 4. 4 5 d) x2 − x + . 3 3 2 e) 3x + 9x − 7. 1 f) 3x2 − 7x + . 2 3 déclic : ex 22, 23, 24 page 55, ex 40,41,44,45 p 58 1.3 ax2 Résolution d’équations + bx + c = .. = a ! b 2 b2 − 4ac − x+ . 2a 4a2 discriminant ∆=, x1 =, x2 =. 4 Repères : ex 47, 49, 50, 41, 51, 54, 55 p 30 5 Repères : ex 58 p 30, interpolation de Lagrange, 56, 52 (53) 6 Déclic : ex 42, 43 page 58 1.4 Représentation graphique et variations 1.4.1 Extremum P :7−→ ax2 + bx + c = a(.. C est une translatée de la parabole y = ax2 . Sommet : .. a > 0, a < 0 (allures parabole, tableau de variation Pour déterminer l’extremum, on détermine le sommet de la parabole. 1 Déclic : ex 70 p 61, 92 p 64 (aire maximale d’un rectangle) 2 Représenter x 7−→ 2x2 + 8x + 7 : = 2(..)− 1, sommet, translation. 6 1.4.2 CHAPITRE 1. 1ES : POLYNÔMES DU SECOND DEGRÉ Signe du trinôme On regarde la position de la courbe par rapport à l’axe des abscisses : 1.5. ÉQUATIONS QUI SE TRANSFORMENT EN UNE ÉQUATION DU 2ND DEGRÉ 7 ax2 + bx + c est du signe opposé de a entre les racines : 1 Repères : ex 72, 74, 75 p 35, ex 83 p 38 2 Déclic : ex 76, 77 page 62, ex 80, 81 page 63 3 Déclic : ex 25 page 55 (identités 3e degré), ex 51 page 59 (éq symétriques) ex 52,53 page 59, ex 106, 88, 89 page 67 *** Feuille d’exercices 2 *** √ 1 On pose g(x) = x2 + 1. a) Calculer g 2 (x). Donner son degré. g 2 peut-il s’annuler ? b) On suppose que g est un polynôme. Quel serait son degré ? Montrer que g s’annule. c) Conclure. √ √ 2 On pose g(x) = (x2 − 2x + 1)(x2 + 2x + 1). a) Donner la forme réduite de g. Quelles sont ses racines ? √ b) Montrer que x2 − 2x + 1 ne peut pas s’annuler. 3 ex 100 p 40 4 Donner les variations (et les montrer) des fonctions f définies sur R par : a) f (x) = x2 − 8x + 7. b) f (x) = −3x2 + 6x + 1. 5 Montrer que : a) Il existe x dans R tel que x2 − 5x + 4 = 0. Notation .. b) Pour tout x dans [4; +∞[, x2 − 5x + 4 ≥ 0. Notation .. 6 ex 1,2 p 18 7 ex 101, 102 p 40 1.5 Équations qui se transforment en une équation du 2nd degré *** Feuille d’exercices 3 *** 1 Résoudre : x 3 5 + = . 3 x 2 x x 2 b) − + = 0. x + 1 x − 1 x2 − 1 x2 + x + 1 x+5 c) = . 2 x +1 x+3 a) 8 CHAPITRE 1. 1ES : POLYNÔMES DU SECOND DEGRÉ 2 Résoudre : a) 2x4 − x2 − 6 = 0. 5 2 + b) 2x2 + 5x + 2 = 0 puis + 2 = 0 (pas fait). 2 (x − 1) x−1 √ c) 4x + 6 x − 18 = 0. d) Déclic : ex 82, 83, 84, 85, 86 page 63 3 Repères : ex 76, 77, 78, 79, 81 p 36 4 Déclic : ex 91 page 64 a) Déterminer les longueurs des côtés d’un triangle rectangle dont l’hypothénuse mesure 13 cm et l’aire 30cm2 . b) Déterminer les triangles isocèles d’aire 60cm2 dont les côtés de même longueur mesurent 13 cm. c) Déterminer h pour que le trapèze ait une surface de 10m2 (hauteur h, grande base de 6m et angle de 45˚. 5 Déclic : ex 48, 49a, 49c, 53 p 58, ex 96 page 64 1.6 Factorisation *** Feuille d’exercices 4 *** 1 2x 1 Résoudre : 2 − =0 2 x + x − 2 −3x − 5x + 2 2 Résoudre : −6x2 − 10x + 3 < −4 + x. 3x − 13 ≤ −1. x2 + x + 2 2 7 5 4 Résoudre : − > . x + 7 2x − 1 9(x − 1 3 Résoudre : 5 Factoriser : a) 4x3 − 5x2 − 9x. b) 2x3 − 5x2 + 4x − 1. c) 4x3 + 9x2 − 16x − 36 (-2 est racine). 9 d) x3 − 4x2 − x + 9 (4 est racine). 4 4x2 − 5 6 Montrer que : ∀x ∈ R, −6 < 2 <5 x +x+1 7 (E) désigne l’équation : x4 − 4x3 + 2x2 − 4x + 1. a) Vérifier que 0 n’est pas solution de (E). 1.6. FACTORISATION 9 1 est solution de (E). x0 4 1 c) Montrer que (E) est équivalente à l’équation : x2 − 4x + 2 − + 2 = 0. x x 1 2 d) Développer x + . x 4 1 1 e) En posant X = x + , montrer que x2 − 4x + 2 − + 2 = 0 se ramène à une équation x x x du second degré. b) Montrer que si x0 est solution de (E) alors f) Résoudre cette équation puis en déduire les solutions de (E). 10 CHAPITRE 1. 1ES : POLYNÔMES DU SECOND DEGRÉ Chapitre 2 Vecteurs 2.1 Rappels Une translation est une transformation par laquelle l’image d’une figure est obtenue en faisant glisser la première. La translation qui transforme A en B est : • selon la direction AB, • dans le sens de A vers B, • d’une longueur égale à AB. −−→ C’est la translation de vecteur AB et est notée t−−→ . AB − −→ Le couple (A; B) définit un vecteur. On dit que AB est un représentant de ce vecteur. Soient A, B, C, D 4 points du plan. −−→ −−→ AB = CD ⇐⇒ (ABDC) est un parallélogramme (éventuellement aplati). −−→ − Pour tout point A, il existe un unique point M tel que → u = AM . − (On l’obtient en traçant la parallèle à la direction de → u passant par A et en reportant la → − → − norme de u dans le sens de u .) relation de Chasles : On note le repère (0,→ ı ,→ ) un repère orthonormé. −−→ − − Les coordonnées du vecteur → u sont les coordonnées du point M tq → u = OM . Les coordonnées d’un point M sont notées en ligne (x, y) ; les coordonnées d’un vecteur sont notées en colonne. p −−→ → + y → et k → → − − u = OM = xı u k= x2 + y 2 . On prend 2 points A(xA ; yA ) et B(xB ; yB ). −−→ AB a pour!coordonnées!xB − xA et yB − yA . ! ! → −0 a0 −−−→0 a + a0 a λa → − → − Si u et u alors : u + u et λ u . b b0 b + b0 λb yA + yB xA + xB Si I est le milieu de [AB] avec A(xA ; yA ) et B(xB ; yB ) alors : xI = et yI = . 2 2 11 12 CHAPITRE 2. VECTEURS 2.2 Colinéarité Définition : − − Deux vecteurs non nuls → u et → v sont dits colinéaires ssi il existe un réel k tel que : → − − v = k→ u Propriétés : −−→ −−→ Deux vecteurs AB et CD sont colinéaires ssi (AB) et (CD) sont parallèles. −−→ −−→ Les point M est sur la droite (AB) ssi AM et AB sont colinéaires. Dans un repère quelconque ! ! : 0 → − a a − − − et u0 alors : → u et → v sont colinéaires ssi : Si → u b b0 xy 0 − x0 y = 0 Tout vecteur s’exprime de façon unique en fonction de 2 vecteurs non colinéaires. 1 Repères : ex 21,23,24,25,27,28,29,30,31,32,33,34,35,36,37 p 329 2 Repères : ex 72,73,74,76,77,78,81 p 333 2.3 Équation de droites Définition : On appelle vecteur directeur d’un droite, tout vecteur non nul dont la direction est celle de la droite. Une droite parallèle à l’axe des ordonnées a une équation de la forme x = k. Réciproquement, l’ensemble des points M (x; y) tels que x = k est une droite parallèle à l’axe des ordonnées. Une droite non parallèle à l’axe des ordonnées a une équation de la forme y = mx + p (m est le coefficient directeur et p l’ordonnée à l’origine). Réciproquement, l’ensemble des points M (x; y) tels que y = mx+p est une droite non parallèle à l’axe des ordonnées. Théorème : Toute droite du plan a une équation de la forme ax+by+c = 0 avec a, b, c réels et (a; b) 6= (0; 0). Réciproquement, si (a; b) 6= (0; 0) alors ax + by + c = 0 est l’équation d’une droite, appelée équation cartésienne. 3 Repères : ex 44,45,46,48,52,53,54,55, 57, 59, 60,61,62 p 330 2.4. VECTEUR DIRECTEUR 2.4 13 Vecteur directeur 1 m ! Le vecteur 0 m ! Le vecteur −b a Le vecteur est un vecteur directeur de la droite d’équation y = mx + p. (m quelconque) est un vecteur directeur de la droite d’équation x = k. ! est un vecteur directeur de la droite d’équation ax + by + c = 0 avec (a; b) 6= (0; 0). 4 Repères : ex 43,50,51,63,64 p 330 2.5 Intersection de deux droites Deux droites d’éq respectives ax + by + c = 0 et a0 x + b0 y + c = 0 (avec (a, b) 6= (0, 0) et (a0 , b0 ) 6= (0, 0)) sont : • parallèles si et ssi a0 b − ab0 = 0. • sécantes si et ssi a0 b − ab0 6= 0. Deux droites d’éq respectives y = mx + p, y = m0 x + p0 (avec m 6= 0 et m0 6= 0) sont : • parallèles si et ssi a0 = a. • sécantes si et ssi a0 6= a. −−→ − 5 Repères : 64,65, 66(→ u = −2AB), 67, 68(−a + b 6= 0, y = 1, x = −b − a),69 p 332 6 D : 2x − y + 5 = 0 − D0 : A(1; 2) → v de coordonnées -3 ;1 00 et D : (m − 1)x + (m − 2)y + 3m − 5 = 0. Déterminer m pour que : a) D soit parallèle à D00 . b) D00 soit parallèle à Ox. c) D00 soit parallèle à Oy. d) D0 soit parallèle à D00 . 14 CHAPITRE 2. VECTEURS *** Devoir à rédiger pour le 3 novembre *** 1 Soit (0,→ ı ,→ ) un repère orthonormé du plan. On considère 3 points A(0; 4), B(−3; −1) et C(4; −1). a) Déterminer une équation des médianes du triangle ABC issues de A et de B et les coordonnées de leur point d’intersection G. Vérifier que G est bien sur la médiane issue de C. 52 99 b) Soit E . ; 41 41 (i) Vérifier que E est le pied de la hauteur issue de B. (ii) Déterminer une équation des hauteurs du triangle ABC issues de A et de B et les coordonnées de leur point d’intersection H. c) Déterminer une équation des médiatrices des segments [BC] et [AC] et les coordonnées de leur point d’intersection Ω. d) Vérifier que les points G, H et Ω sont sur une même droite (droite d’Euler). 2 Repères : ex 103 p 41 3 facultatifs (donc non notés) : ex 105 p 41, ex 110 p 43 Chapitre 3 Etudes de fonctions 3.1 Fonction inverse La fonction inverse est la fonction définie sur R∗ par x 7−→ 1/x. Elle est strictement décroissante sur ] − ∞; 0[∪]0; +∞[. démonstration : a, b... 1 Variations de x 7−→ 1/x − x + 2. 3.2 Fonction racine carrée La fonction racine carrée est la fonction définie sur R+ par x 7−→ √ x. Elle est strictement croissante sur [0; +∞[. démonstration : a, b... 3.3 Fonction valeur absolue La fonction valeur absolue est la fonction définie sur R par x 7−→ |x| avec : |x| = x si x ≥ 0 . fonction affine par morceaux −x si x < 0 Rem : une valeur absolue est toujours positive. Deux nombres opposés ont la même valeur absolue. √ x2 = |x|. 15 16 CHAPITRE 3. ETUDES DE FONCTIONS Propriétés : |x| = 0 ⇐⇒ x = 0. |x| = |y| ⇐⇒ x = ±y. ∀x, y ∈ R, |xy| = |x| × |y|. ∀x ∈ R, ∀y 6= 0, |x/y| = |x|/|y|. ∀x, y ∈ R, |x + y| ≤ |x| + |y|. Elle est strictement décroissante sur ] − ∞; 0] et strictement croissante sur [0; +∞[. démonstration : sur R+ , f (x) = x *** Feuille d’exercices 5 *** √ √ 2 Donner la valeur absolue des nombres suivants : −3, 2 − 3, (−2)2 , (−2)21 . 3 Classer dans l’ordre croissant : | − 2|, |4|, | − π|, | − 5|, |1 − π|. 4 À quel intervalle appartien |x| si x ∈ [0; 5[, x ∈ [−2; 7[ ? √ 5 Résoudre : |x| = 2 et |x| = − 2, |x − 2| = 5, | − 5 − x| = 3. 6 Étudier les variations de x 7−→ |x − 6|. 7 Même question avec x 7−→ p (3x − 6)2 . 8 Même question avec x 7−→ |1 − x| − 2|x + 3|. 9 Résoudre |x + 1| = |x − 4|, |2x + 1| = 2|x − 3|. 10 Repères : ex 94 p 39 3.4 Fonctions associées u est une fonction définie sur un intervalle I. k ∈ R. 3.4.1 u+k C’est la fonction définie sur I par : x 7−→ u(x) + k. Propriétés : Elle a les mêmes variations que u. dém : a, b... Dans un repère orthogonal (O,→ ı ,→ ), la courbe de u + k est l’image de la courbe de u par la → translation de vecteur k . ex : u(x) = x2 et f (x) = x2 + 2. Rem : Plus généralement : la somme de 2 fct croissantes est croissante. la somme de 2 fct décroissantes est décroissante. la somme d’une fct décroissante et d’une fonction croissante peut être croissante ou décroissante. 3.4. FONCTIONS ASSOCIÉES 3.4.2 17 ku ku est la fonction définie sur I par : x 7−→ k × u(x). Propriétés : si k > 0, elle a les mêmes variations que u, si k < 0, elle a les variations contraires de celles de u, dém : a, b... Dans un repère orthogonal (O,→ ı ,→ ), la courbe de ku est obtenue en mulitpliant par k l’ordonnée de chaque point de la courbe de u. Rem : si k = −1, les courbes de u et −u sont symétriques par rapport à Ox. ex : u(x) = x2 et v(x) = 2x2 et w(x) = −x2 . 3.4.3 √ u Si u est une fonction positive sur I, √ u est la fonction définie sur I par : x 7−→ p u(x). Propriété : elle a les mêmes variations que u, dém : a, b... ex : f (x) = 3.4.4 √ x2 + 1. 1 u Si u est une fonction qui ne s’annule pas sur I, 1/u est la fonction définie sur I par : x 7−→ Propriété : elle a les variations contraires de celles de u, dém : a, b... ex : f (x) = x2 1 . +1 11 Repères : ex 95,96,97,98,99,101,102 p 39 12 **DM : ex 103, 105, 110(facultatif) p 41** 1 . x 18 3.5 3.5.1 CHAPITRE 3. ETUDES DE FONCTIONS Fonctions polynômes Trinôme : ax2 + bx + c avec a 6= 0 Si a > 0, f est strictement croissante sur ] − ∞; α] et strictement décroissante sur [α; +∞[. Si a < 0, c’est le contraire. L’extremum a pour coordonnées : (α, β = f (α)) ((a, b) est un minimum si a > 0). Factorisation : Si ∆ > 0, on a 2 racines x1 et x2 : ax2 + bx + c = a(x − x1 )(x − x2 ). Rem : x1 × x2 = c/a Si ∆ = 0, on a une racine x1 : ax2 + bx + c = a(x − x1 )2 . Si ∆ < 0, ax2 + bx + c ne se factorise pas. 3.5.2 Fonction cube La fonction cube est la fonction définie sur R par x 7−→ x3 . Elle est strictement croissante sur R. démonstration : Soient a et b 2 réels tels que a < b (a − b < 0). a3 − b3 = (a − b)(a2 + ab + b2 ). Comme a − b < 0 et a2 + ab + b2 > 0, on a : a3 − b3 < 0. 3.5.3 Polynôme P (x) est de la forme a0 + a1 x + a2 x2 + a3 x3 + · · · an xn . Pour les variations, on regarde si P est la somme de fonctions croissantes ou de fonctions décroissantes. Sinon, on verra plus tard (chapitre 5) ! ! Pour résoudre P (x) = 0 ou P (x) > 0, on essaie de factoriser P . Pour cela, si l’on connaı̂t une racine α (hasard ou donnée), on écrit : P (x) = (x − α)Q(x) avec Q un polynôme de degré 1 de moins que celui de P . ex : Résoudre x3 − 4x2 + 4x − 1 = 0 (voir module). 3.6. POSITIONS RELATIVES 3.6 3.6.1 19 Positions relatives Cas général f est supérieure à g sur I, notée f ≥ g si sur I si : ∀x ∈ I, f (x) ≥ g(x). La courbe de f est au dessus de celle de g sur I. f est inférieure à g sur I, notée f ≤ g si sur I si : ∀x ∈ I, f (x) ≤ g(x). La courbe de f est au dessus de celle de g sur I. 14 Étudier les positions relatives de y = 1/x et y = 4x. 15 Repères : ex 80 p 37 3.6.2 Un cas particulier x 0 x2 0 √ x 0 Si 0 ≤ x ≤ 1, x2 ≤ x ≤ √ 1 4 1 2 1 2 1 4 1 1 1 √ 2 2 2 √ 2 x. Démonstration : √ Si x = 0, 02 ≤ 0 ≤ 0. Si 0 < x ≤ 1 : • On multiplie l’inégalité x ≤ 1 par x qui est strictement positif : cela donne : x2 ≤ x . √ √ • Racine étant strictement croissante sur R+ , 0 < x ≤ 1 donne : 0 < x ≤ √ √ 1. c’est-à-dire 0 < x ≤ 1. √ √ On mulitplie ensuite l’inégalité x ≤ 1 par x qui est strictement positif ; √ cela donne x ≤ x . 20 CHAPITRE 3. ETUDES DE FONCTIONS √ x ≤ x ≤ x2 . √ 16 a) Comparer 3, 14, 3,14 et 3, 142 . √ b) Comparer π − 3, π − 3 et (π − 3)2 . √ √ √ √ √ 17 Soit A = 3 − 2 2. Calculer ( 2 − 1)2 et A2 puis comparer 2 − 1; 3 − 2 2 et 17 − 12 2. Si x ≥ 1, 3.7 Composée Proposer un enchaı̂nement de fonctions qui définit : 1/(x − 3), 1/(x + 2)2 . 18 Déterminer f ◦ g et g ◦ f quand cela est possible dans les cas : a) f (x) = 2x + 3 et g(x) = x2 . x2 et g(x) = 3x − 2. x2 + 1 x2 c) f (x) = 2x − 1 et g(x) = 2 . x +2 1 1 d) f (x) = et g(x) = . x x−2 b) f (x) = *** Feuille d’exercices 6 *** √ √ 1 Soit A = 3 − 2 2. Calculer ( 2 − 1)2 puis comparer √ √ √ 2 − 1; 3 − 2 2 et 17 − 12 2. √ 2 Pour x ∈ [0; +∞[, on pose f (x) = 2 x et g(x) = x + 1. Étudier la position relative des 2 courbes. x2 − 5x + 5 3 Pour x ∈ R − {3}, on pose f (x) = . x−3 Étudier la position relative de la courbe de f avec la droite d’éq y = x − 2. √ x x2 x 4 Pour x ∈ [0; 1], on pose f (x) = x + 1, g(x) = 1 + et h(x) = 1 + − . 2 2 8 a) Comparer (f (x))2 et (g(x))2 . √ x b) En déduire que : ∀x ∈ [0; 1], 1 + x ≤ 1 + . 2 c) Montrer que ∀x ∈ [0; 1], f (x) est positif et comparer (f (x))2 et (h(x))2 . √ x x2 d) En déduire que : ∀x ∈ [0; 1], 1 + x ≥ 1 + − . 2 8 e) Décrire les posityions relatives des courbes de f , g et h. √ f) Donner un encadrement de 1, 000002 et l’amplitude de cet encadrement. Chapitre 4 Nombre dérivé 4.1 4.1.1 Nombre dérivé Définitions taux d’accroissement Fichier PenteTg2 sous geoplan f (x) = x2 et A(1; 1). B d’abscisse 1 + h. La pente de (AB) vaut : yB − yA f (1 + h) − f (1) = = 2 + h. xB − xA 1+h−1 h = 0, 75; 0, 1; 0, 0001. Lorsque B se rapproche de A, h se rapproche de 0 (tend vers 0) et T se rapproche de 2 (tend vers 2). Soient f une fct définie sur I et a, a + h 2 réels de I (avec h 6= 0). Déf 1 : Le taux de variation ou taux d’accroissement entre a et a + h est : T = f (a + h) − f (a) . h ex : f (x) = x2 + 1, a = 2. T =. ex : f (x) = −x2 + 4 et a = 0 ; a = 2. 4.1.2 Limite en 0 ex : h2 + 2h + 3 h 0, 1 0, 01 0, 001 −0, 1 −0, 01 −0, 001 h2 + 2h + 3 3, 321 3, 0301 3, 003001 2, 71 2, 9701 2, 997001 21 22 CHAPITRE 4. NOMBRE DÉRIVÉ Lorsque h se rapproche de 0, h2 + 2h + 3 se rapprcohe de 3. On note : lim (h2 + 2h + 3) = 3. ex 2 : h−→0 1/(h2 ). ex 3 : |h|/h. 4.1.3 Nombre dérivé f est dérivable en a si, le taux d’accroissement de f entre a et a + h a une limite lorque h tend vers 0. f (a + h) − f (a) = L. On note lim h−→0 h Le réel L s’appelle nombre dérivé de la fonction f en a et on le note f 0 (a). ex : f (x) = x3 et a = 1. T = h2 + 2h + 3 qui tend vers 3 (voir ci-dessus) 1 nombre dérivé de x2 en 1 ; 1/x en 2 ; 2x + 1 en 1 ; 3 en 2. 2 Repères : ex 37,38,39,40 p 74 3 a) Que veut dire ”f dérivable en a” et ”f non dérivable en a”. √ b) Soit f : x 7−→ x pour x ≥ 0. (i) Calculer le taux de variation en 0. (ii) Calculer ce taux pour h = 10−1 , h = 10−2 , h = 10−3 , h = 10−8 , h = 10−16 . (iii) Comment doit-on choisir h pour que ce taux soit supérieur à 104 , 109 , 1050 ? (iv) En déduire le comportement de ce rapport quand h tend vers 0. (v) Qu’en déduit-on pour f ? (vi) Tracer la courbe de f sur [0, 1]. c) (i) Tracer la fonction f : x 7−→ |x|. (ii) Peut-on penser que f est dérivable en 0 ? (iii) Exprimer le taux de variation sans valeur absolue en distinguant les cas h > 0 et h < 0. (iv) Que fait ce taux quand h tend vers 0 en restant négatif ? Que fait ce taux quand h tend vers 0 en restant positif ? Conclusion : Le taux n’a pas de limite quand h tend vers 0 : f n’est pas dérivable en 0. Le taux a une limite quand h tend vers 0 en restant positif : on dit que f est dérivable à droite en 0. Le taux a une limite quand h tend vers 0 en restant négatif : on dit que f est dérivable à gauche en 0. (v) Quel est le nombre dérivé à droite ? 4.2. FONCTION DÉRIVÉE 4.1.4 23 Interprétation graphique Fichier PenteTg2 sous geoplan Déf 3 : Si f est dérivable en a, la droite passant par le point d’abscisse a et de coef directeur f 0 (a) est la tangente à la courbe de f en ce point. Graphiquement, lorsque h tend vers 0, le point B se rapproche du point A et la droite (AB) tend vers une position ”limite”, la droite tangente à la courbe en A, qui a pour coef directeur f 0 (a). éq de cette tangente : le coef directeur valant f 0 (a), y = f 0 (a)x + b. Le point d’abscisse a étant sur cette droite, f (a) = f 0 (a)a+b d’où b = f (a)−f 0 (a)a et y = f 0 (a)x + f (a) − f 0 (a)a. y=f’(a)(x-a)+f(a) 4 Repères : ex 42,45,(46,47) p 75, 49, (50) p 76 5 *** Module *** ex 52, 53 p 76 6 a) Calculer les nombres dérivés en a de f définie par : (i) f (x) = x2 en a = 1 et en a qcq. (ii) f (x) = x en a = 1 et en a qcq. (iii) f (x) = 3 en a = 2 et en a qcq. 1 (iv) f (x) = en a = 2 et en a qcq. x b) Déterminer les équations des tangentes en a à la courbe des fonctions f de la question précédente. 7 Déclic : ex 10, 11, 12, 13, 15, 9 page 82, ex 60 p 90 4.2 4.2.1 Fonction dérivée Définition f est dérivable sur un ens D si f est dérivable en tout point de D. fct dérivée : f 0 : D −→ R, a 7−→ f 0 (a). Si on connaı̂t f 0 (x), inutile de revenir à la déf 24 CHAPITRE 4. NOMBRE DÉRIVÉ 4.2.2 Dérivées des fonctions usuelles fct constante x 7−→ k. taux *** fct identité. taux *** fct carrée.taux *** fct cube. taux *** fct puissance avec n ≥ 2 *** fct inverse. taux *** fct racine carrée. taux avec quantité conjuguée *** fct sinus et cosinus 4.2.3 Opérations dérivées de ku, u + v, uv, 1/v, u/v. Propriétés : Les fct affines et polynômes sont dérivables sur R. Les fct homographiques et rationnelles sont dérivables sur leur ensemble de définition. 8 Repères : ex 56 à,57,58,59,60,61,62,63 p 77 9 Repères : ex 65 (66), 67(68),69,70,71 p 78 4.3. APPROXIMATION AFFINE 4.3 25 Approximation affine Soit f une fonction dérivable en a. f (a + h) − f (a) Pour h 6= 0, on pose (h) = − f 0 (a) ; h(h) = f (a + h) − f (a) − hf 0 (a). h Si f est dérivable en a, lorsque h tend vers 0, (h) tend vers ?, h(h) tend vers ? Donc f (a) + hf 0 (a) est une valeur approchée de : f (a + h). On dit que f (a) + hf 0 (a) est l’approximation affine de f (a + h) pour h proche de 0. h(h) est l’erreur. 10 Soit f (x) = x2 . a) Déterminer l’approxiamtion affine de f (1 + h). b) Calculer mentalement (1, 024)2 . 1 1 1 , , . (1, 004)3 , (0, 98)3 , (0, 991)3 . 11 Calculer 1, 003 0, 98 0, 991 12 Méthode d’Euler But : approcher pas à pas une fonction dont on connaı̂t la dérivée (distance parcourue par un objet dont on connaı̂t le point de départ et sa vitesse instantanée). 1 On connaı̂t f 0 (x) = . x a) Sur la moitié supérieure d’une feuille de papier millimitré, tracer un repère orthonormé. Placer le point M0 = (1, 0). b) Choisir un pas de 1. Compléter la 1e et 3e ligne du tableau : x 1 2 3 4 5 6 f (x) 0 0 f (x) accroissement c) Tracer la droite passant par M0 et de coefficient directeur f 0 (1). On assimile la courbe à cette droite sur [1; 2]. Placer le point M1 d’abscisse 2. Quelle valeur approchée de f (2) obtient-on ? La calculer. En déduire l’accroissement entre M0 et M1 . d) Recommencer avec le tracé de la droite passant par M1 et de coefficient directeur f 0 (2). On trouve M2 . Compléter les 2e et 4e ligne. Voici les courbes obtenues avec 4 pas différents superposées avec la vraie fonction : 26 CHAPITRE 4. NOMBRE DÉRIVÉ 13 Utiliser la méthode de l’exercice précédent avec un pas de 0,5 sur [0; 3] et la fonction qui vérifie f (0) = 0 et f (x) = 4.4 1 . 1 + x2 Variations Soit f une foncton croissante et dérivable sur I. f (a + h) − f (a) f (a + h) − f (a) Si h < 0 alors est positif. Si h > 0 alors est positif. h h Donc : Si f est croissante alors pour tout a de I, f 0 (a) ≥ 0. De même, Si f est décroissante alors pour tout a de I, f 0 (a) ≤ 0. Si f est constante alors pour tout a de I, f 0 (a) = 0. Réciproque : Théorème Si f si si si est dérivable sur I : pour tout x de I, f 0 (x) ≥ 0 alors f est croissante. pour tout x de I, f 0 (x) ≤ 0 alors f est décroissante. pour tout x de I, f 0 (x) = 0 alors f est constante. 14 Repères : ex 82,83, 84,85,87,88,90,93,94,95,96, 77,78,79,81,81’ p 82 4.5. QUELQUES EXERCICES EN PLUS ... 27 15 ***Module*** : ex 100 p 84 16 En utilisant les fonctions dérivées, trouver les variations de : x 7−→ x2 , x 7−→ x3 . 1 x 17 On pose f (x) = x3 et g(x) = . Existe-t-il un réel x0 où les courbes ont au point d’abscisse x0 des tangentes parallèles ? 18 Déclic : ex 48 1) page 87, ex 36 p 85, ex 53, 51, 56, 60, 61 p 88 4.5 Quelques exercices en plus ... ***Feuille d’exercices 7 *** 1 Pour x ∈ [0; 1], on pose f (x) = √ x + 1, g(x) = 1 + x x x2 et h(x) = 1 + − . 2 2 8 a) Comparer (f (x))2 et (g(x))2 . c) d) e) f) 2 √ x . 2 Montrer que ∀x ∈ [0; 1], f (x) est positif et comparer (f (x))2 et (h(x))2 . √ x x2 En déduire que : ∀x ∈ [0; 1], 1 + x ≥ 1 + − . 2 8 Décrire les positions relatives des courbes de f , g et h. √ Donner un encadrement de 1, 000002 et l’amplitude de cet encadrement. b) En déduire que : ∀x ∈ [0; 1], 1+x≤1+ a) Proposer un enchaı̂nement de fonctions qui définit : 1/(x − 3), 1/(x + 2)2 . b) Déterminer f ◦ g et g ◦ f quand cela est possible dans les cas : (i) f (x) = 2x + 3 et g(x) = x2 . x2 et g(x) = 3x − 2. x2 + 1 x2 (iii) f (x) = 2x − 1 et g(x) = 2 . x +2 1 1 (iv) f (x) = et g(x) = . x x−2 (ii) f (x) = 3 Repères : ex 100 p 84 4 Repères : ex 52, 53 p 76 5 a) Que veut dire ”f dérivable en a” et ”f non dérivable en a”. √ b) Soit f : x 7−→ x pour x ≥ 0. (i) Calculer le taux de variation en 0. (ii) Calculer ce taux pour h = 10−1 , h = 10−2 , h = 10−3 , h = 10−8 , h = 10−16 . (iii) Comment doit-on choisir h pour que ce taux soit supérieur à 104 , 109 , 1050 ? 28 CHAPITRE 4. NOMBRE DÉRIVÉ (iv) En déduire le comportement de ce rapport quand h tend vers 0. (v) Qu’en déduit-on pour f ? (vi) Tracer la courbe de f sur [0, 1]. c) (i) Tracer la fonction f : x 7−→ |x|. (ii) Peut-on penser que f est dérivable en 0 ? (iii) Exprimer le taux de variation sans valeur absolue en distinguant les cas h > 0 et h < 0. (iv) Que fait ce taux quand h tend vers 0 en restant négatif ? Que fait ce taux quand h tend vers 0 en restant positif ? Conclusion : Le taux n’a pas de limite quand h tend vers 0 : f n’est pas dérivable en 0. Le taux a une limite quand h tend vers 0 en restant positif : on dit que f est dérivable à droite en 0. Le taux a une limite quand h tend vers 0 en restant négatif : on dit que f est dérivable à gauche en 0. (v) Quel est le nombre dérivé à droite ? 6 f est la fonction définie par f (x) = x3 et C sa courbe représentative dans un repère orthonormal. Soient a un réel et M le point de C d’abscisse a. On note H le projeté orthogonal de M sur l’axe des ordonnées. On appelle T la tangente à C au point M ; elle coupe l’axe des ordonnées en I. a) Quelles sont les coordonnées de H ? b) Écrire une équation de T . c) Calculer les coordonnées de I. −→ −−→ d) Vérifier que OI = −2OH. e) En déuire une méthode pour construire la tangente en n’importe quel point de C. 7 Un puits a 24,2m de profondeur et il est à sec. On lâche une pierre dans ce puits à l’instant t = 0. La loi horaire du déplacment est donnée par d(t) = 5t3 avec d(t) en mètres et t en secondes. a) À quel instant t0 , la pierre touche-t-elle le fond ? b) Calculer la vitesse moyenne de la pierre entre les instants t0 − h et t0 avec h > 0. c) En déduire la vitesse instantanée de la pierre au moment où elle touche le fond. Chapitre 5 Statistiques 5.1 Vocabulaire La population est l’ensemble des individus sur lesquels porte l’étude statistique. L’individu est un ”élément” de la population. Le caractère d’une série statistique est la propriété étudiée. Le caractère est dit quantitatif s’il ne prend que des valeurs numériques. Sinon il est dit qualitatif (ex : langue vivante LV2 étudiée). Le caractère est dit quantitatif discret s’il ne prend qu’un nombre fini ou dénombrable de valeurs numériques (ex : notes au dernier devoir). Le caractère est dit quantitatif continu s’il prend une infinité de valeurs numériques (ex : tailles des élèves de la classe). On prend les centres de classe pour les calculs. L’effectif total de la série est le nombre total d’individus. On le notera en général N . L’effectif de la valeur xi est le nombre d’individus ayant cette valeur. On le notera en général ni . La fréquence de xi est la proportion d’individus ayant cette valeur (quotient de l’effectif par l’effectif total). On la notera en général fi . L’effectif cumulé croissant (ECC) de la valeur xi est la somme des effectifs des valeurs inférieures à xi . L’effectif cumulé décroissant (ECD) de la valeur xi est la somme des effectifs des valeurs supérieures à xi . La fréquence cumulée croissante (FCC) de la valeur xi est la somme des fréquences des valeurs inférieures à xi . Lafréquence cumulée décroissante (FCD) de la valeur xi est la somme des fréquences des valeurs supérieures à xi . L’étendue d’une série est la différence entre les valeurs extrêmes du caractère. Le mode d’une série est la valeur ayant l’effectif le plus grand. 29 30 5.2 5.2.1 CHAPITRE 5. STATISTIQUES Présentation des données Liste Exemple 1 : le nombre de battements de coeur de quelques personnes adultes : 53 104 176 188 121 116 83 5.2.2 112 130 99 59 111 79 102 110 79 84 101 118 106 105 89 83 78 111 112 66 81 122 73 103 106 125 79 93 88 101 132 121 99 89 109 97 102 101 92 112 131 95 93 91 76 58 71 86 99 103 78 66 81 135 81 134 103 96 81 105 91 101 70 Tableau avec effectifs On donne les valeurs avec le nombre d’individus prenant cette valeur. Exemple 2 : nombre de postes de télé chez quelques familles : Télévision 0 1 2 3 4 Effectif 7 16 15 2 1 5.2.3 Tableau avec classes On donne un intervalle de valeurs avec le nombre d’individus dont la valeur du caractère est dans cet intervalle. Par convention, la borne supérieure de l’intervalle est exclue. Exemple 3 : Tailles en cm de personnes d’un club : Taille [150; 160[ [160; 170[ [170; 180[ [180; 190[ Effectif 3 14 15 8 Pour les calculs, tout se passe comme si on était dans le cas d’un tableau avec effectifs car les intervalles sont remplacé pas des centres de classes. En résumé, les valeurs de la série sont notées x1 , x2 , · · · (valeurs ou centre de classes). ni sont les effectifs ou 1. 5.3 5.3.1 Indicateurs statistiques de tendance Moyenne La moyenne d’une série dont les valeurs du caractère sont x1 , x2 , · · · , xk et les effectifs correspondants n1 , n2 , · · · , nk vaut la somme des valeurs divisée par l’eff total : 5.4. DIAGRAMME EN BOÎTES OU BOÎTES DE TURKEY PN x= i=1 ni xi N = N X 31 fi xi i=1 ex : 14,17,13,12,15,12 donnent 13,83. 5.3.2 Médiane La médiane partage la série en 2 groupes de même effectif : 50% au moins des individus ont une valeur inférieure ou égale à la moyenne. ex : la médiane de la série ci-dessus est 13,5. Pour déterminer la médiane, Me : on range les N valeurs dans l’ordre croissant. N + 1 ème Si N est impair, Me est la valeur. 2 N N Si N est pair, Me est la demi-somme de la ème valeur et de + 1 ème . 2 2 5.3.3 Quartiles Les quartiles partagent la série en 4 groupes de même effectif. Q1 est le plus petit nombre tel que 25% des données sont inférieures ou égales à ce nombre. N On range la série dans l’ordre croissant. On appelle n le plus petit entier supérieur ou égal à . 4 Q1 est la nème valeur de la série. Ex (7 valeurs) : 12,12,14,15,16,16,17 ex2 (6 valeurs) ; ex3 : (5 valeurs) ; ex4 : (4 valeurs) 5.3.4 Déciles/Centiles Les déciles partagent la série en 10 groupes de même effectif. 5.4 Diagramme en boı̂tes ou boı̂tes de Turkey On reporte sur un axe graduée le minimum, le 1er quartile, la médiane, le 3e quartile et le maximum. voir Repères page 173 n 85 Remarque : parfois, on représente min, D1 , Q1 , Me, Q3 , D9 et max. 1 Repères 50,51,53,55,56 p 166, ex 60 p 167, ex 63 p 168, ex 65,66 p 169 32 CHAPITRE 5. STATISTIQUES 5.5 Indicateurs statistiques de dispersion Ces notions servent à quantifier la dispersion autour de la moyenne. 5.5.1 Rappels L’étendue est la différence entre la plus grande et la plus petite valeur. L’écart interquartile est la différence entre Q3 et Q1 . 5.5.2 Variance x1 , · · · , xk est un échantillon de moyenne x. La variance est la moyenne des carrés des écarts entre chaque terme de la série et la moyenne : k 1 X ni (xi − x)2 var X = V = N i=1 (Si la série est continue, xi est le centre de classe.) La variance s’exprime dans les unités des données au carré. 1X 1X Remarque : var = ni (xi − x)2 = ni x2i − (x)2 (plus rapide pour les calculs). n i n i k k 1 X 1 X ni (xi − x)2 = ni (xi )2 − 2xi x + (x)2 N i=1 N i=1 k k k 1 X 1 X 1 X ni x2i − 2 ni xi x + ni (x)2 = N i=1 N i=1 N i=1 k k k 1 X 1 X 1 X = ni x2i − 2x ni xi + (x)2 ni N i=1 N i=1 N i=1 k k 1 X 1 1 X ni x2i − 2x × x + (x)2 × N = ni x2i − 2(x)2 + (x)2 . = N i=1 N N i=1 5.5.3 Écart-type √ L’écart-type vaut σ = V. L’écart-type s’exprime dans les mêmes unités que les données. Plus l’écart-type est faible, plus la population est homogène. 2 Repères ex 13,14,15,20,21,22,25,26,28 p 160, ex 30,31,32,34,36,37 p 162, ex 45 p 165 3 Repères ex 33 p 162, ex 41,42,43 p 164, ex 46, 47,48, 49 p 165 5.5. INDICATEURS STATISTIQUES DE DISPERSION 33 1 ex 18 p233. x = 4, 68, var = 9, 098 et σ = 3, 016. 2 ex 19 p 233 (module sur excel) écart à la moyenne : |xi − x|. 3 ex 20 p 233 (module avec en plus médiane, quartiles et déciles) 4 ex 23,25 p 234 (calcul d’écart-type) (pas faits) 5 ex 27 p 235 (calcul d’écart-type en continu) (pas fait) 6 ex 28 p 235 (calcul d’écart-type en continu) Corrigé : 1) On fait les calculs avec les centres de classe : xi 7, 5 22, 5 45 90 180 ni 57 135 104 52 12 360 ni xi 427, 5 3037, 5 4680 4680 2160 14985 |xi − x| 34, 125 19, 125 3, 375 48, 375 138, 375 ni (xi − x)2 66377, 39 49378, 36 1184, 63 121687, 31 229771, 69 468399, 38 ni x2i 3206, 25 68343, 75 210600 421200 388800 1092150 P ni xi . n On calcule sur chaque ligne du tableau ni × xi puis on fait la somme (14985) et l’on divise par l’effectif total : 360 Donc x = 41, 625. (On peut aussi utiliser le mode Stats-1var de la calculatrice avec L1 et L2 .) P ni (xi − x)2 Formule : var = . n (moyenne des carrés des écarts à la moyenne.) Pour calculer la variance, on calcule les écarts à la moyenne |xi − x| qui est la différence qu’a chaque valeur avec la moyenne (en valeur absolue). Par exemple la 1e valeur est 41,625-7,5. La variance étant la moyenne des carrés de ces écarts, on fabrique la 5e colonne du tableau que l’on somme et divise par 360. Formule : x = var = 468399, 375 = 1301, 11 360 ni x2i − x2 . n (moyenne des carrés - carrés de la moyenne). On calcule dans la 6e colonne, les ni x2i . La somme vaut 1092150. En divisant par 360 , on trouve 3033,75. La moyenne des carrés vaut donc 3033,75. Il reste à soustraire le carré de la moyenne : 3033, 75 − (41, 625)2 = 1301, 11. L’écart-type sera la racine carrée de la variance que l’on vient de trouver : σ = 36, 07. P Autre méthode : var = 34 CHAPITRE 5. STATISTIQUES 2) L’écart-type valant 36, on n’a, dans la 4e colonne des écarts, seulement la 4e et la 5e valeur qui sont supérieures à l’écart-type. Cela concerne donc (52+12) 64 personnes sur 360 ce qui donne : 64 × 100 = 17, 78%. 360 7 ex 29 p 235 (calcul d’écart-type) Corrigé : 1) On trouve x = 10 et σ = 1, 5. 2) On trouve x = 9, 8 et σ = 2, 64. 3) L’écart-type a varié de 1,14 ; 1, 14 × 100 = 76%. ce qui représente une hausse de 1, 5 *** fin séance 8 ex 54 p 241 ( *** à rédiger pour le vendredi 4 décembre ***) 5.6. PROPRIÉTÉS DES PARAMÈTRES 5.6 5.6.1 35 Propriétés des paramètres Fonction affine Exemple 1 : moyenne des notes : 11 Si on rajoute 1 pt à tout le monde, nouvelle moyenne = ? Si le coefficient de ce devoir est de 2, quelle est la moyenne sur 40 ? Exemple 2 : Un chimiste a relevé les températures d’un liquide lors d’une expérience. Il a obtenu les résultats suivants, exprimés en degrés Celsius : 61,62,62,63,64,64,64,66,68,69,71,71,71,73,73,75,75. a) Calculer moyenne et écart-type de cette série, médiane et écart interquartile. b) Pour transmette ses résultats à un collègue américain, il exprime ses températures en degrés Fahrenheit. (tF = 1, 8tC + 32). Exprimer les nouvelles températures et calculer les 6 caractéristiques de cette nouvelle série. Propriété : Soient a et b 2 réels et (x1 , · · · , xn ) une série de taille n et de moyenne x. La nouvelle série définie par yi = axi + b a pour nouveaux paramètres : X Y moyenne variance écart-type médiane écart interquartile x VX σX Me Q3 − Q1 2 ax + b a VX |a|σX a × Me + b |a|(Q3 − Q1) 1 ex 8,9 page 231 2 Sur 30 copies, la moyenne est de 9,5, l’écart-type de 3,5 et la médiane de 10,4. a) Que deviennent ces paramètres si toutes les notes sont augmentées de 10% ? b) Le 31e élève a rendu son devoir en retard et a eu 12. Quelle est la nouvelle moyenne ? Quelle note aurait pu donner une moyenne de la classe de 9,7 ? Quelle note aurait pu donner une moyenne de la classe de 10 ? 3 Une agence propose des voyages dont le prix moyen est de 540 euros et le prix médian de 450 euros. Le voyagiste décide de baisser ses prix de 10% et de demander 50 euros pour frais de dossier. a) Le prix moyen augmente-t-il ? b) Le prix médian augmente-t-il ? c) Les acheteurs potentiels en tirent-ils bénéfice ? 4 ex 48 p 239 36 CHAPITRE 5. STATISTIQUES 5.6.2 Moyenne par paquets Une série partagée en sous-séries x1 , · · · xp disjointes de moyennes et effectifs (xi , ni ) a pour moyenne : P ni xi x = Pi i ni 1 ex 4,5,6,7 page 231 2 Répartitiion poulation française par classe d’âge et par sexe au 1er janvier 2004 : Femmes Hommes Total Total 30788805 29111463 moins de 15 ans 17, 6% 19, 6% de 15 à 24 ans 12, 5% 13, 6% de 25 à 34 ans 12, 9% 13, 8% de 35 à 44 ans 14, 1% 14, 6% de 45 à 54 ans 13, 7% 14, 1% de 55 à 64 ans 10, 3% 10, 6% de 65 à 74 ans 9, 0% 7, 9% plus de 75 ans 9, 8% 5, 9% a) Calculer une estimation de l’âge moyen des hommes et de celui des femmes au 1er janvier 2004. b) Calculer une estimation de l’âge moyen de l’ensemble de la population au 1er janvier 2004 de 2 façons. 3 ex 52 p 241 4 ex 55 p 241 (DM) Chapitre 6 Variations et dérivées 6.1 Variations Soit f une foncton croissante et dérivable sur I. f (a + h) − f (a) f (a + h) − f (a) Si h < 0 alors est positif. Si h > 0 alors est positif. h h Donc : Si f est croissante alors pour tout a de I, f 0 (a) ≥ 0. De même, Si f est décroissante alors pour tout a de I, f 0 (a) ≤ 0. Si f est constante alors pour tout a de I, f 0 (a) = 0. Réciproque : Théorème Si f si si si est dérivable sur I : pour tout x de I, f 0 (x) ≥ 0 alors f est croissante. pour tout x de I, f 0 (x) ≤ 0 alors f est décroissante. pour tout x de I, f 0 (x) = 0 alors f est constante. 1 En utilisant les fonctions dérivées, trouver les variations de : x 7−→ x2 , x 7−→ x3 . 2 Repères : ex 82,83 p 82 3 Déclic : ex 48 1) page 87, ex 36 p 85, ex 53, 51, 56, 60, 61 p 88 6.2 Extrema Soit f une fonction définie sur son domaine D. Soit x0 ∈ D. f admet un maximum local en x0 s’il existe un intervalle J tel que : ∀x ∈ J, f (x) ≤ f (x0 ). f admet un minimum local en x0 s’il existe un intervalle J tel que : ∀x ∈ J, f (x) ≥ f (x0 ). f admet un maximum absolu en x0 si : ∀x ∈ D, f (x) ≤ f (x0 ). 37 38 CHAPITRE 6. VARIATIONS ET DÉRIVÉES f admet un minimum absolu en x0 si : ∀x ∈ D, f (x) ≥ f (x0 ). Théorème : Si f a un extremum local en x0 alors f 0 (x0 ) = 0. Graphiquement, on a une tg horizontale en x0 . ! : ce n’est pas équivalent, c’est une CS : f (x) = x3 . 4 Réciproque : Si f est dérivable en x0 , si f 0 (x0 ) ET si f 0 change de signe en x0 alors f a un extremum local en x0 . 4 84,85,87,88,89, 90,93,94,95,96, 5 Repères : 77,78,79,81 p 82 1 x 6 On pose f (x) = x3 et g(x) = . Existe-t-il un réel x0 où les courbes ont au point d’abscisse x0 des tangentes parallèles ? 7 ***DM : 104 et 105 p 85*** 6.2. EXTREMA 39 ***Feuille d’exercices 8 *** 1 a) Que veut dire ”f dérivable en a” et ”f non dérivable en a”. √ b) Soit f : x 7−→ x pour x ≥ 0. (i) Calculer le taux de variation en 0 pour h = 10−1 , h = 10−2 , h = 10−3 , h = 10−8 , h = 10−16 . (ii) Comment doit-on choisir h pour que ce taux soit supérieur à 104 , 109 , 1050 ? (iii) En déduire le comportement de ce rapport quand h tend vers 0. (iv) Qu’en déduit-on pour f ? (v) Tracer la courbe de f sur [0, 1]. c) (i) Tracer la fonction f : x 7−→ |x|. (ii) Peut-on penser que f est dérivable en 0 ? (iii) Exprimer le taux de variation sans valeur absolue en distinguant les cas h > 0 et h < 0. (iv) Que fait ce taux quand h tend vers 0 en restant négatif ? Que fait ce taux quand h tend vers 0 en restant positif ? Conclusion : Le taux n’a pas de limite quand h tend vers 0 : f n’est pas dérivable en 0. Le taux a une limite quand h tend vers 0 en restant positif : on dit que f est dérivable à droite en 0. Le taux a une limite quand h tend vers 0 en restant négatif : on dit que f est dérivable à gauche en 0. (v) Quel est le nombre dérivé à droite ? 2 P (x) = 5x2 − 2x + 3. a) Calculer P 0 (x) et P 00 (x). b) Calculer P (0) + P 0 (0) + P 00 (0)/2. 3 P est la parabole d’équation y = x2 et A(−1; 1). a) On appelle d la droite passant par A et non parallèle à l’axe des ordonnées. Montrer que d a une équaton de la forme y = mx + m + 1 avec m ∈ R. b) Résoudre x2 = mx + m + 1. c) En déduire que d coupe P en 2 points distincts sauf pour une certaine valeur de m. d) Montrer que si m vaut cette valeur alors d est tangente à P. 4 P (x) = x3 − 3x2 + 3x − 3. Montrer que pour tout x ∈ ]2; 2, 2[, P (x) < −0, 2. 40 CHAPITRE 6. VARIATIONS ET DÉRIVÉES Chapitre 7 Angles et trigonométrie 7.1 7.1.1 Radian Cercle trigonométrique (0,→ ı ,→ k ) est un repère orthonormé direct. C est le cercle trigonométrique de centre O, e rayon 1, d’origine I, orienté dans le sens direct. 7.1.2 Radian On appelle radian la mesure d’un angle qui intercepte un arc dont la longueur est égale à son rayon : Rem : OAB n’est pas équilatéral donc : 1 rad< 60˚ ( 1rad' 57˚). Propriété : Le smesures en radians et les mesures en degrés d’un angle sont proportionnelles : deg 360 180 d 90 30 60 45 rad 2π π α 1 Repères : ex 40 p 288, ex 42,43 p 288 41 180α = πd ⇐⇒ α = π d 180 42 CHAPITRE 7. ANGLES ET TRIGONOMÉTRIE 7.1.3 Enroulement autour de C La droite des réels d est la droite tangente au cercle en I. En enroulant cette droite autour du cercle, on a une correspondance entre un point de la droite et un point du cercle. Un point d’abscisse a sur d se retrouve en M sur C : Propriété : Si un point d’abscisse a sur d se retrouve en M sur C alors les points d’abscisses a + 2π, a − 2π, ... se retrouvent en M aussi. 2 Placer sur le cercle les points : a) repérés par π/6, π/4, π/3, π/2, π. b) repérés par −5π/4, 10π/3, −7π/6. c) Représenter les points repérés par les réels de l’intervalle [−3π/4; 2π/3]. 3 Repères : ex 50,51,54,55 p 288 4 Déclic : ex 3, 4, 5, 6 p 287 7.2. ANGLES ORIENTÉS DE VECTEURS 7.2 7.2.1 43 Angles orientés de vecteurs Définitions − − Déf 1 : → u et → v sont 2 vecteurs de norme 1. −−−→ − −−−→ − M1 et M2 sont les 2 points de C tels que OM1 = → u et OM2 = → v. Les 2 points de d d’abscisses n1 et n2 qui se retrouvent en M1 et M2 après enroulement de d autour de C. − − Une mesure de l’angle orienté (→ u,→ v ) vaut n2 − n1 . → − → − Rem : Si α est une mesure de ( u , v ), α + 2π aussi et plus généralement α + 2kπ avec k ∈ Z : − − − − on dit que (→ u,→ v ) a pour mesure α modulo 2π et on note : (→ u,→ v ) = α [2π]. − − Déf 2 : → u et → v sont 2 vecteurs non nuls. − − Une mesure de l’angle orienté (→ u,→ v ) est égale à une mesure de 1 → 1 → − − u, → v → − − kuk kvk − − Déf 3 : La mesure de (→ u,→ v ) dans ] − π; π] est sa mesure principale. 5 Dans un carré ABCD de centre O, donner : −−→ −−→ a) 2 mesures de (AB, AD). −−→ −−→ −−→ −→ −−→ −−→ b) la mesure principale de (OC, OB), (OC, OA) et de (DA, CO). 6 Repères : ex (46,47),48,(52),53,(56),57 p 288 7 Déclic : ex 13 p 288 7.2.2 Propriétés − − − − P1 : (→ u,→ v ) = −(→ v ,→ u ) (2π) → − → − → − → − − − ( u , v ) + ( v , w ) = (→ v ,→ w ) (2π) (relation de Chasles) 44 CHAPITRE 7. ANGLES ET TRIGONOMÉTRIE − − − − − − P2 : → u et → v sont colinéaires ssi (→ u,→ v ) = 0 (2π) ou (→ u,→ v ) = π (2π). − → − − − − − − − P3 : (−→ u,→ v ) = (→ u,→ v ) + π (2π) et (−→ u , −v) = (→ u,→ v ) (2π). −−→ −→ −−→ −−→ −→ −−→ P4 : A, B, C 3 points non alignés. (AB, AC) + (BC, BA) + (CA, CB) = π (2π). −→ −−→ −−→ −−→ P5 : M, A, B trois points d’un cercle, (OA, OB) = 2(M A, M B) (2π). 8 Repères : ex 61,62,64,65,59 p 289 7.3 Lignes trigonométriques → − → − (0, i , j ) est le repère orthonormé (direct). t ∈ R. M image de t sur C : xM = cos t et yM = sin t 0 π/2 π 3π/2 2π x cos x sin x Propriétés : P1 : −1 ≤ cos t ≤ 1. −1 ≤ sin t ≤ 1. P2 : cos(t + 2kπ) = . sin(t + 2kπ) = P3 : cos2 t + sin2 t = 1. P4 : cos(−t) = . sin(−t) = P5 : cos(t + π) sin(t + π) cos(π − t) sin(π − t) π π P6 : cos −t = sin −t = 2 π 2 π cos t + = sin t + = 2 2 On en déduit : x 0 π/6 π/4 π/3 π/2 π cos x sin x 9 Repères : ex 70,71,(72),73,(74),77 p 290, ex (82),83,84,(85), p 291 10 Déclic : ex 39, 42, 44, 45 p 292, ex 50,51 p 294 7.4. REPÉRAGE POLAIRE 7.4 45 Repérage polaire −→ →, − Tout point M peut être repéré par (r, θ) tel que r = 0M et θ = (ı OM ) (coordonnées polaires). x = r cos θ. y = r sin θ. r = p x2 + y 2 . Formules d’addition : cos(a + b) = . cos(a − b) = . sin(a + b) = . sin(a − b) = . Formules de duplication : cos(2a) = . Formules de linéarisation : cos2 (a) = . sin2 (a) = . 11 Repères : ex 89,91,102, (103) p 292. ex 88,(90),(94),96, (97), 100, (101), p292 12 Déclic : ex 56,57 p 295, ex 80 p 298 7.5 Résolution d’équations Soit a ∈ R. Tracer les points M (x) et M (−x) : Proposition 1 : L’équation cos x = cos a équivaut à x = a + 2kπ ou x = −a + 2kπ. Tracer les points M (x) et M (π − x) : Proposition 2 : L’équation sin x = sin a équivaut à x = a + 2kπ ou x = π − a + 2kπ. 13 Repères : ex 113, 114, (117), 118, (119), 120, **121 (partie 2), 122, 123, 127, 128 p 294 *** Feuille d’exercices 10 *** 4x + 1 x2 + 3 a) Déterminer une équation de la tangente à C en A(0; f (0)). 1 C représente la fonction f définie par f (x) = b) C admet-elle des tangentes horizontales ? Si oui, en donner les équations. 2 C est la courbe d’équation y = −x4 + 2x2 + x. a) Déterminer la tangente T à C au point (−1; 0). b) Montrer que T est aussi tangente à C en un autre point. 46 CHAPITRE 7. ANGLES ET TRIGONOMÉTRIE 3 On pose f (x) = ax2 + bx + c. 1 Déterminer a, b et c pour que la courbe de f admette une tangente horizontale en − , une 3 tangente parallèle à y = 2x − 5 en 0 et pur que la courbe passe par le point (-1 ;2). *** Feuille d’exercices 9 *** 1 ex 83,84 page 291 2 Soient a et b 2 réels. Soient A et C les 2 points de C associés à a et a + b. −→ − − − − On pose → u = OA et → n le vecteur tel que (0, → u,→ n ) soit un repère orthonormé direct. −→ → − On appelle D le point de C tel que 0D = n . − a) Exprimer → u en fonction de → ı et → . −−→ − b) Écrire les coordonnées de C dans (0,→ ı ,→ ). Exprimer → v = OC en fonction de → ı et → . − − − c) Exprimer → v en fonction de → u et → n. → → − d) Exprimer → n en fonction de ı et . → − → − − e) En déduire l’expression de → v en fonction de i et j . f) En déduire les formules d’addition. 3 ex 106 p 293 Chapitre 8 Probabilités 8.1 Rappels “Lancer un dé et noter le résultat obtenu” est une expérience aléatoire car il y a plusieurs issues possibles et le résultat n’est pas prévisible. L’univers est l’ensemble des issues possibles : Ω = {1, 2, 3, 4, 5, 6}. A : “Obtenir un nombre pair” est un événement : A = {2, 4, 6}. B : “Obtenir un 2” est un événement élémentaire : B = {2}. Il y a 6 événements élémentaires. Si l’on lance un dé et que l’on obtient 4, on dit que A est réalisé et que B n’est pas réalisé. La probabilité de l’événement B est la valeur théorique que doit avoir la fréquence (modélisation de l’expérience) ; Propriété : la proba pi de chaque issue xi est un nombre entre 0 et 1 : 0 ≤ pi ≤ 1. L’événement certain a pour probabilité 1. ex : “obtenir un entier inférieur à 6” L’événement impossible Ø a pour proba 0. ex : “obtenir 7”. Tous les événements élémentaires ont la même probabilité : on dit que l’expérience est équiprobable 1 ou suit une loi équirépartie : pi = (n=nombre d’issues). n 8.2 Loi de probabilité et variable aléatoire activité 2 p 180 Définitions : Une variable aléatoire (v.a.) est une fonction X définie sur Ω et à valeurs dans R. ex : compter le nombre de valeurs obtenues ou décrire le gain du jeu en fonction de ce que l’on obtient (on gagne 1 euro si l’on obtient 1, 3 euros si l’on obtient 2, ...) on note x1 , x2 , · · · , xn les valeurs prises par X. 47 48 CHAPITRE 8. PROBABILITÉS La loi de probabilité de X est la fonction qui à chaque xi associe sa probabilité notée pi = P (X = xi ). L’espérance mathématique de la loi de probabilité X est : E(X) = n X pi xi i=1 La variance de la loi de probabilité est : V (X) = n X pi (xi − E(X))2 i=1 L’écart-type est : σ(X) = p V (X). 1 Repères : ex 21, (28), 36, 39, 40, 41, (35), 52, 54, 55, (58), 50, 51, 62, 64, 73 p 196 8.3 Arbre pondéré Si l’expérience est constituée d’1 seul acte (lancer un dé, piocher une carte), on énumère les issues dans un ensemble. Si l’expérience est constituée de 2 actes (lancer 2 dés, piocher 2 jetons), on complète un tableau. Si l’expérience est constituée de plus de 2 actes (lancer 3 dés, choisir une personne parmi plusieurs groupes, répéter une expérience), on complète un arbre. Si les branches sont affectées de probabilité, l’arbre est pondéré : un arbre se construit et se lit de gauche à droite. L’origine est la racine et les traits partant de la racine sont les branches primaires et mènent à des nœuds. Les branches joignant 2 nœuds sont secondaires. Le chemin allant de la racine à une feuille est un trajet. Règles : La somme des probabilités sur des branches issues d’un même nœud vaut 1. La probabilité d’un événement correspondant à un trajet, est égal au produit des probabilités insxcrites suur chaque branche. La probabilité d’un événement est la somme des probabilités des trajets qui y aboutissent. 2 Repères : ex 22, 26, 42, 53, 57, 60, 66, 67, 68, 69, 71, 72 p 196 8.4. PROPRIÉTÉS DES PARAMÈTRES 8.4 49 Propriétés des paramètres X est un v.a. et a, b 2 réels. n X i=1 pi (axi + b) = n X n X i=1 i=1 (api xi + bpi ) = a p i xi + b n X pi . i=1 E(aX + b) = aE(X) + b, V (aX + b) = a2 V (X) et σ(aX + b) = |a|σ(X). 3 Repères : ex 79, (82), 84 p 206 50 CHAPITRE 8. PROBABILITÉS Si l’expérience est “avoir un bébé et voir si c’est un garçon ou une fille”, B= “le bébé est un garçon” a une probabilité théorique de p(B) = 1/2. On dit qu’on vient de modéliser l’expérience. En réalité, un modèle plus fin est : p(B) = 0, 51. Modéliser une expérience aléatoire consiste à associer un univers, des événements élémentaires et définir une loi de probabilité, c’est-à-dire associer une probabilité pi à chaque issue possible xi tels que p1 + p2 + · · · pn = 1 : xi 1 2 3 4 5 6 pi 1/6 1/6 1/6 1/6 1/6 1/6 “Lancer deux fois une pièce (avec ordre des jets)” est un modèle dont la loi est équirépartie (il y a 4 issues) : xi P P P F F P F F pi “Lancer deux fois une pièce (sans ordre des jets)” est un modèle construit à partir d’une loi équirépartie (on n’ a que 3 issues) : xi P P pi PF FF Dans un sac contenant 6 boules numérotées 1,1,2,3,4,4, “piocher une boule et lire le numéro” a pour loi de probabilité : xi pi Chapitre 9 Suites 9.1 9.1.1 Exemples La suite de Fibonacci Un couple de lapins, né le 1er janvier, donne naissance à un autre couple de lapins chaque mois, dès qu’il a atteint l’âge de 2 mois ; les nouveaux couples suivent la même loi de reproduction. On compte le nombre de couples le 1er de chaque mois. On trouve : 1,2,2,3,5,8, ... : 51 52 9.1.2 CHAPITRE 9. SUITES La suite ”feuille de papier” On déchire une feuille de papier en 2, on pose les 2 morceaux l’un au dessus de l’autre et on recommence .. On compte le nombre de morceaux de papier... On obtient : 1, 2, 4, 8, 16, 32, ... 9.1.3 La suite ”chocolat” On sépare les parts d’une tablette de chocolat en : cassant suivant les traits de séparation cassant sans superposer les morceaux On compte le nombre de morceaux (après n cassures). On trouve : 1,2,3,4,5, ... 9.2 9.2.1 Définitions Suites Une suite numérique est une liste infinie de nombres dont chaque terme est numéroté. On note un , terme de rang n, nommé ”u indice n”. Le 1er terme up (souvent u0 ou u1 ) s’appelle terme initial (de rang initial). un+1 est le terme suivant un . un et un+1 sont 2 termes consécutifs. (up , up+1 , up+2 , · · ·) est la suite de terme général un , notée u ou (un ) ou (un )n≥p . u est une fonction de N dans R, u : N −→ R n 7−→ un La suite est représentée par un nuage de points de coordonnées (n, un ). 9.2.2 Suites définies par une formule explicite Définition : son terme s’exprime en fonction de son indice. (f , définie sur [p; +∞[, tq pour n ≥ p, un = f (n)). ex 1 : suite ”feuille de papier” : un = 2n. ex 2 : suite ”chocolat” : un = n. ex 3 : un = n2 . 10 . ex 4 : un = 2 n +1 9.3. SUITES ARITHMÉTIQUES 9.2.3 53 Suites définies par une relation de récurrence Son terme s’exprime en fonction du (ou des) précédent : u0 = a et un+1 = f (un ) (relation de récurrence). ex 1 : suite de Fibonacci ex 2 : u0 = 1 et un+1 = 2un − 3. ex 3 : u0 = 1 et un+1 = 2/un . 1 feuille d’exercices. 2 Déclic : ex 4, 5, 10, 9, 7, (6), (8) p 158. ex 13, 16 p 159. ex 21, (22,23,24) p 160, ex 33 p 162, ex 36, 37, 38 p 162 3 Repères : ex 35 p 123. ex 28, 31 p 122. 9.2.4 Représentation ***module*** La représentation utilise la droite y = x. √ 1 ex : u0 = −1 et un+1 = 2 + un . u0 = 0 et un+1 = . un+1 = un 2 avec u0 = 0, 9 puis un + 1 u0 = 1, 1. 4 Déclic : ex 28,29 p 161, ex 30 p 161, ex 41 p 163 5 Repères : ex 37,38,39 p 123 Propriétés : 2 suites sont égales si elles ont le même terme initial et la même relation de récurrence 9.3 Suites arithmétiques Une suite est arithmétique si, pour passer d’un terme au suivant, on ajoute 1 constante r (appelée raison). pour tout n, un+1 = un + r ex : suite ”chocolat”, suite des impairs terme général : un = u0 + nr ,un = u1 + (n − 1)r, u − n = up + (n − p)r. 7 Déclic : ex 4, (5) p 182, ex 8, (9),(10),(11), ex 14, 15, 16, 18, 20 p 183, ex 24 (DM). 8 Repères : ex 46, 48, (53), 52, (54*), 55, 57* p 124. 54 CHAPITRE 9. SUITES 9.4 Suites géométriques Une suite est géométrique si, pour passer d’un terme au suivant, on multiplie par une constante q : pour tout n, un+1 = un × q . ex : suite ”feuille de papier” terme général : un = u0 × q n ,un = u1 × q n−1 , ... 9 Déclic : ex 28, (29,30,31) p 185. ex 33, (34,35), 36, 37, 38 p 186, ex 46, 48, 50 p 188. 10 Repères : ex 65, 66, 68, 75, 76, 80, 81*, 82 p 126. ex 83,85,86(excel) p 128. 9.5 9.5.1 Sens de variation Définitions Une suite u est : croissante si à partir du rang p, un ≤ un+1 . décroissante si à partir du rang p, un ≥ un+1 . constante ou stationnaire si à partir du rang p, un = un+1 . 19 Déclic : ex 45, 46, 47, 48 p 163, ex 44, 45 p 187. 20 Repères : 9.5.2 Suites arithmétiques Si r > 0, r < 0, r = 0 alors la suite est respectivement strictement croissante, strictement décroissante et constante 9.5.3 Suites géométriques Si q > 1, 0 < q < 1, q < 0 alors la suite (q n ) est respectivement strictement croissante, strictement décroissante et pas monotone. 21 Déclic : ex 41, 42 p 186 22 Repères : 9.5.4 Suites récurrentes 23 Déclic : ex 50, 51, 52 p 164 24 Repères 9.6. CALCULS DE SOMMES 9.6 9.6.1 55 Calculs de sommes Termes consécutifs d’une suite arithmétique 1 + 2 + ··· + n = n(n + 1) 2 ex : somme des 20 premiers termes de un = 2 + 3n. 25 Déclic : ex 57,58, 59 p 189 26 Repères : 9.6.2 Termes consécutifs d’une suite géométrique q 6= 1, 1 + q + q 2 + q 3 + · · · + q n = ex : somme des 10 premiers termes de un = 3n . 27 Déclic : ex 60,61, 62 p 189 28 Repères : 1 − q n+1 1−q 56 9.7 CHAPITRE 9. SUITES Flocon de von Koch On part d’un triangle équilatéral de côté 1 et on modifie récursivement chaque côté de la façon suivante : on divise chaque côté en 3 parties égales. on construit, à l’extérieur du précédent, un triangle équilatéral de base le segment médian on supprime le segment de droite qui était la base du triangle de l’étape précédente. On réitère le procédé indéfiniment. La figure résultante est auto-similaire. On note : Ln la longueur du côté du polygone à l’étape n. Nn le nombre de côtés du polygone à l’étape n. Pn le périmètre du polygone à l’étape n. Tn la somme des aires des triangles ajoutés à l’étape n. An l’ aire du polygone à l’étape n. a) Montrer que L et N sont deux suites géométriques. Préciser leurs premiers termes et leurs raisons. 4 n b) Montrer que Pn = 3 et calculer sa limite. 3 c) Exprimer Tn en fonction de Ln et de Nn−1 pour n ≥ 1. d) En déduire que T est une suite géométrique. Préciser son premier terme T1 et sa raison. √ √ 4 n 3 3 3 e) Montrer que An = + 1− et calculer sa limite. 4 20 9 Chapitre 10 Produit scalaire On se place dans un repère orthonormé. 10.1 − Si → u = Rappel x y ! p − alors : k → u k= x2 + y 2 . Un vecteur est dit unitaire si sa norme vaut 1. − − Propriété : si k ∈ R, k k → u k= |k| k → u k. 10.2 Définition − − − − − − Pour → u et → v deux vecteurs du plan, on appelle produit scalaire de → u par → v le nombre → u .→ v. → − − u .→ v = ( → − → − − − − − − − k→ u kk → v k cos(→ u,→ v ) si → u 6= 0 et → v 6= 0 0 si l’un des 2 vecteurs est nul → − − − − − u .→ u est appelé le carré scalaire de → u et → u 2 =k → u k2 57 58 CHAPITRE 10. PRODUIT SCALAIRE −−→ −→ Exemples : Calculer AB.AC : 10.3 Propriétés → − − − − u .→ v =→ v .→ u. → − → − → − − − − − − − − − u .( v + w ) = → u .→ v +→ u .→ w et → u .(k → v ) = k→ u .→ v. 2 vecteurs sont orthogonaux si et ssi le produit scalaire est nul. 10.4 Autres expressions du produit scalaire 10.4.1 Projection orthogonale A, B, C 3 points distincts. H le projeté orthogonal de C sur (AB). −−→ −→ −−→ −−→ AB.AC = AB.AH. −−→ −→ −−→ −−→ −−→ −−→ dém : AB.AC = AB.AH + AB.HC. 10.5. APPLICATIONS EN GÉOMÉTRIE ANALYTIQUE 10.4.2 Base orthonormée − Si → u = x y ! − et → v = x0 y0 ! 59 − − alors : → u .→ v = xx0 + yy 0 → + y → et → − − dém : → u = xı v = x0→ ı + y 0→ ... 10.4.3 Avec les normes 1 → − → − − k− u +→ v k2 − k u k2 − k v k2 ). u .→ v = 2 − − dém : (→ u +→ v )2 = 1 Repères (2011) : ex 48, 60, 61, 62, 59, 52, 53 p373 2 Déclic (2007) : ex 6, 16, 21, 11, 15 p 316, 61 p 322, (62), 30, 31 p 318, 63 p 322, ex 24,25,26 p 318, ex 59 p 322 10.5 Applications en géométrie analytique 10.5.1 Coordonnées d’un vecteur →)ı → + (→ →)→. → − − − u = (→ u .ı u . 10.5.2 Équation d’un cercle de centre A et de rayon R M ∈ C ⇐⇒ OM = R ⇐⇒ OM 2 = R2 = ex : A(−1; 2) et R = 2 de diamètre [AB] −−→ −−→ M est sur le cercle ssi M A.M B = 0. ex : A(−2; 1) et B(3; 1). 60 CHAPITRE 10. PRODUIT SCALAIRE 10.5.3 Équation de droites → − − n est un vecteur normal à D si → n est non nul et de direction perpendiculaire à D. −−→ → − M est sur la droite si AM et n sont orthogonaux : a(x − x0 ) + b(y − y0 ) = 0. Théorème : la droite a pour vecteur normal n(a, b) ssi son éq est ax + by + c = 0 3 Repères : ex 108, 109,100,103,104,98,102,105/(106),107,(110),(111),112 p379 4 Déclic (2007) : ex 39,41 p 320, 42, 44, 37, 48, 85, 86. 10.6 Applications en géométrie 10.6.1 Angle droit → − − − − u ⊥→ v ⇐⇒ → u .→ v = 0. 10.6.2 Calcul d’angles → − − − − − − u .→ v =k → u kk → v k cos(→ u,→ v ). 5 Repères : page 377 ex 124, (86, 88, 90). 10.6.3 Longueur de médiane I milieu de [AB] dans le triangle ABC : AB 2 AB 2 −−→ −−→ −−→ −−→ , M A2 − M B 2 = 2IM .AB, M A.M B = M I 2 − . 2 4 6 Repères : page 382 ex 127. ∀M , M A2 + M B 2 = 2M I 2 + 10.6.4 Dans le triangle Formules d’Al-Kashi, Pythagore b b2 = a2 + c2 − 2ac cos B, b c2 = a2 + b2 − 2ab cos C b a2 = b2 + c2 − 2bc cos A, − − → − → dém : BC 2 = (BA + AC)2 =. 7 Repères : page 382 ex (128),129,(130),131,(132) 10.7. TRIGONOMÉTRIE Aire d’un triangle b bc sin Ab ac sin B ab sin Cb = = 2 2 2 8 Repères : page 382 ex 139,(140),141,(143) A= Sinus (non fait) a sin Ab = b = c sin Cb 9 Repères : page 382 ex (133),134,(135),(136). 10.7 b sin B Trigonométrie Formule d’addition : cos(a − b) = ... →, → →, → − − − − (ı u ) = b ; (ı v = a. On calcule : → u .→ v avec le cos et les coordonnées 10.8 Exercices en plus 10 ex 113,(114),118,119, 91,92,94,142 p 381 61 62 CHAPITRE 10. PRODUIT SCALAIRE 10.9 Dernière formule ! 1 → − − − − − k− u +→ v k2 − k → u k2 − k → v k2 = → u .→ v. 2 (u + v).(u + v) − u.u − v.v = .. 1 ex 23 p 318 −−→ −−→ 1) En projetant M sur (EF ), EF .EM = EF × EF = 4a2 . −−→ −−→ En projetant K sur (EH), EH.EK = EH × EH = a2 . 2)a) −−→ −−→ En projetant K sur (EM ), EK.EM = EL × EM . −−→ −−→ −−→ −−→ EK.EM = EK × EM × cos(EK.EM ). −−→ −−→ −−→ −−→ −−→ −−→ EK.EM = (EH + HK).(EF + F M ) −−→ −−→ −−→ −−→ −−→ −−→ −−→ −−→ = EH.EF + EH.F M + HK.EF + HK.F M a 2 3a2 8a2 11a2 = 0 + a. + a.2a + 0 = = 2 3 6 6 17a2 11a2 a2 = , on en déduit que EL × EM = d’où Comme EM 2 = 4a2 + 4 4 6 11 EL = √ a. 3 17 4a2 13a2 11 −−→ −−→ 2)b) Comme EK 2 = a2 + = , cos(EK.EM ) = √ . 9 9 221 2 ex 56 p 322 1− −→ −−→ → −−→ 1 −−→ −→ −−→ AJ.BC = AI.BC = (AB + BI).BC 2 2 1 −−→ −−→ 1 −→ −−→ = AB.BC + BI.BC 2 2 11 1 1 −−→ −−→ 2 −−→ −−→ −−→ −−→ = × k AB + BC k − k AB k2 − k BC k2 + BC .BC 2 2 2 3 1 1 −→ 2 1 2 = k AC k −25 − 36 + BC = 49 − 25 − 36 + 6 = −3 + 6 = 3. 4 6 4 3 *****DM pour le 14 mai : 49 p 321 et 57 p 322 ******** 4 module 13 mai : ex 49,50 p 321 (distance à une droite) 10.10. EXERCICES D’ENTRAÎNEMENT 10.10 63 Exercices d’entraı̂nement 1 ABC est un triangle isocèle en A tel que AB = 3 cm et BC = 4 cm. −−→ −−→ a) Calculer BA.BC. −→ −−→ b) Calculer AC.CB. c) On appelle H le projeté orthogonal de C sur (AB). Calculer la longueur BH. 2 ABC est un triangle équilatéral inscrit dans un cercle de rayon 3 et de centre O. −−→ −−→ a) Calculer OB.OC. −→ −−→ b) Calculer AO.BC. −−→ −→ c) Calculer OB.AO. 3 ABCD est un carré de côté 1 et AEB est un triangle équilatéral de côté 1 : −−→ −−→ −−→ −−→ a) Calculer BC.BE et en déduire DA.BE. −→ −−→ b) Calculer EA.EB. c) (i) Montrer que BCG est un triangle équilatéral. −−→ −−→ −−→ −−→ (ii) En déduire BC.BG et DA.EF . −→ −−→ d) Calculer AE.EF . −−→ −−→ e) Calculer DE.BF . f) En déduire que les points D, E et G sont alignés. 4 ABCD est un rectangle tel que AD = 3 cm et AB = 5 cm. H et K sont les projetés orthogonaux respectifs de B et D sur (AC). −→ −−→ a) Calculer AC.DB. b) En déduire la longueur HK. 64 CHAPITRE 10. PRODUIT SCALAIRE Chapitre 11 Binomiale-Échantillonnage 11.1 Indépendance Définition : Deux expériences aléatoires sont indépendantes lorsque les résultats de l’une n’influencent pas les probabilités des résultats de l’autre. Propriété : P (A ∩ B) = P (A) × P (B). Rem : La répétition d’une expérience dans les mêmes conditions initiales sont des expériences indépendantes. 1 Repères 2011 : 27,28,30,31 p 243 11.2 Schéma de Bernouilli Définition : Une épreuve de Bernouilli est une exprience aléatoire à 2 issues possible : échec ou succès. p, la proba du succès, est le paramètre de l’épreuve. Rem : q = Définition 2 : n ∈ N∗ . Un schéma de Bernouilli est une expérience consistant à répéter n fois une épreuve de Bernouilli. n et p sont les 2 paramètres de l’épreuve. Le schéma se représente par un arbre à 2n branches. 11.3 Coefficients binomiaux ex : n = 3. X = nombre de succès. p(X = 3) = 1/8, p(X = 0) =... 65 66 CHAPITRE 11. BINOMIALE-ÉCHANTILLONNAGE Définition 3 : Dans un schéma de Bernouilli de paramètres n et p, le nomre de chemins conduisant à k succès (0 ≤ k ≤ n), s’appelle coefficient binomial ou combinaison de k parmi n. n p Il se note ! et se lit ”k parmi n” ! Propriétés : n 0 ! Théorème : n k n n = 1, + n k+1 ! = 1, ! = n 1 ! n+1 k+1 = n, n n−k ! = n k ! (n − k succès=k échecs) ! . dém : La n + 1e épreuve est un succès ou un échec Ce théorème permet de construire le triangle de Pascal : 11.4 n/k 0 1 2 1 2 Loi binomiale X le nombre de succès dans un schéma de Bernouilli de paramètre n et p. La loi binomiale de paramètres n et p est la loi de probabilité de la v.a. X, notée B(n, p). Propriété : P (X = k) = n k ! pk q n−k E(X) = np et V (X) = npq. 1 ex 46,48 p 246 11.5. ÉCHANTILLONNAGE 11.5 Échantillonnage 11.5.1 Échantillon 67 Définition : Un échantillon de taille n : on prélève au hasard et successivement avec remise n éléments d’une population. ex : lancer plusieurs fois 1 pièce (et l’on obtient pile ou face), lancer plusieurs fois 1 dé (et l’on obtient 6 ou pas), piocher plusieurs boules (et l’on obtient 1 rouge ou pas). Si l’effectif total est grand, on considère que l’échantillon est constitué avec remise : ex : pièces avec ou sans défaut dans 1 production (on ne remet pas la mauvaise pièce ! !) sondage (on n’interroge pas 2 fois la même personne !) 11.5.2 Intervalle de fluctuation Définition : L’échantillonnage consiste à donner les caractéristiques d’un échantillon à partir de celles connues de la population. Propriété : Un caractère a une proportion p dans une population. Dans un échantillon de taille n, l’effectif des éléments qui présentent ce caractère est une v.a. qui suit la loi binomiale de paramètres n et p. Définition : L’intervalle de fluctuation de la fréquence observée au seuil de 95% ou au seuil 0,95 est [a/n; b/n] où a est le plus petit entier tq P (X ≤ a) > 0, 025 et P (X ≤ b) > 0, 975. Il y a 95% de chance que la fréquence d’un échantillon de taille n soit dans l’intervalle de fluctuation au seuil 0,95 L’intervalle de fluctuation de l’effectif au seuil 0,95 est [a; b]. Exemple 1 : B(10; 0, 3) : [0/10; 6/10] et [−0, 016; 0, 616]. Exemple 2 : B(30; 0, 3) : [3/30; 12/30] = [0, 1; 0, 4] et [0, 12; 0, 48]. Exemple 3 : B(100; 0, 3) : [a/100; b/100] et [0, 2; 0, 4]. Propriété : pour un échantillon de grande taille (n ≥ 30) ayant une proportion p entre 0,2 et h 1 1 i 0,8, p − √ ; p + √ est une bonne approximation de l’intervalle de fluctutation au seuil 0,95 n n de la fréquence. 1 ex 96 p 254 2 ex 97 p 254 68 CHAPITRE 11. BINOMIALE-ÉCHANTILLONNAGE 11.6 Estimation L’estimation consiste à induire les caractéristiques de la population à partir de celles d’un échantillon. On cherche à accepter ou rejeter l’hypothèse : ”il y a une proportion p de pièces défectueuses dans la production”. ”un dé est équilibré”. ”un candidat a une proportion de voix”. 3 11.6. ESTIMATION 69 Algorihmique Entrée/sortie Un algorithme est construit en 3 phases : phase d’initialisation (déclaration, initialisation des variables) phase de traitement (instructions, affectation, formules de calcul) phase de sortie (affichage de la réponse) 1 Calculer le périmètre d’un cercle, l’aire d’un disque. 2 Que fait l’algo : entrer a et b mettre a+b dans a mettre a-b dans b mettre a-b dans a afficher a et b 3 100,87,13,74,61,13,48,35,.. a) Trouver le procédé de calcul. b) Écrire l’algorithme correspondant. 4 Que fait l’algo : entrer a et b c=0 mettre a dans c mettre b dans a mettre c dans b afficher a et b Test conditionnel 1 Demander un nombre. Si le nombre est positif, afficher ”positif” Sinon afficher ”négatif” 2 Tester si un nombre est divisible par 2 3 afficher N Si N < 50 alors IS(N ) sinon ”on a gagné” 4 entrer N Si N < 10 alors N × 5 sinon N × 5 − 10 70 CHAPITRE 11. BINOMIALE-ÉCHANTILLONNAGE 11.7 Boucle For répète un certain nombre de fois un enchaı̂nement d’étapes Pour ”variable” allant de ”début” à ”fin” avec un pas de ”pas” faire ”instructions” fin 1 afficher les entiers de 1 à 10 2 afficher la somme des entiers pairs de 0 à 20 0 −→ S F or(I, 0, 20, 2) S + I −→ S END DISP S 3 afficher la somme des entiers au carré de 1 à 13. 4 Calculer les coordonnées des sommets d’un pentagone régulier de centre O. A(1; 0), B a pour coord (cos 72; sin 72), ... : F or(n, 0, 4) cos(72n) −→ X sin(72n) −→ Y DISP X DISP Y P AU SE F IN 5 Tracer les sommets du pentagone. pt-on(X,Y) dans le menu dessin pour tracer un point Z orthonorme dans Zomm pour avoir un repère normé EffDessin pour redémarrer avec un écran vide 6 Tracer le pentagone. Line(X1,Y1,X2,Y2) pour relier le point 1 au point 2 Ef f Dessin 0 −→ X 0 −→ Y F or(I, 0, 5) X −→ A Y −→ B cos(72I) −→ X sin(72I) −→ Y DISP X DispY P ause P t − on(X, Y ) Ligne(A, B, X, Y ) pause end 11.7. BOUCLE FOR 7 Tracer un polygone à n côté où n est le nombre de côtés. 71