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Le protectionnisme
février
2009
L’efficacité du protectionnisme est limitée par les représailles de la part
des pays partenaires. En effet, le protectionnisme pour un pays n’est avanta-
geux que si les autres pays ne sont pas eux-mêmes protectionnistes. Or, il est
dans l’intérêt des autres pays d’imiter ce comportement. Ce qui apparaît est
un repli sur soi de chaque pays entravant l’allocation optimale des ressources.
Concrètement, cela priverait les PME de débouchés. En 2008, on éva-
luait à 95 064 le nombre d’entreprises françaises exportatrices, dont 91,9 %
sont des PME. Si, lors d’une crise, des mesures protectionnistes sont mises
en place et imitées par d’autres pays, les PME exportatrices disparaîtraient et
ce serait des millions d’emplois détruits, entrainant l’aggravation de la crise en
récession puis en dépression.
De plus les importations ne sont pas néfastes pour l’économie. En effet,
en France, le contenu en importation de la consommation est relativement
faible, 13,9%, comparé aux importations totales qui représentent 28,5 % du
PIB. Ainsi, si le solde du commerce extérieur est négatif, il est préférable d’in-
citer les entreprises, et, notamment, les PME à exporter, plutôt que de réduire
les importations : en France, seules 3 % des PME sont présentes à l’export.
En outre, les importations permettent de créer de l’activité en France.
En effet, il est rare que le produit importé soit directement acquis auprès du
producteur étranger par le consommateur. Il faut que le produit soit transporté
puis commercialisé en France. En 2005, on évaluait les marges commerciales
générée par les importations à 7,9 % des biens importés et à 1,1% des biens
importés les marges du transport.
Les clés de
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l'économie
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avec la CGPME
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Direction
des Affaires
Économiques
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