La prothèse d`épaule douloureuse Que peut

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La prothèse d’épaule douloureuse
Que peut-on attendre de l’imagerie ?
Dr MEYER Xavier
Dr TAVERNIER Thierry
Clinique de la
Sauvegarde
Radiologie
Lyon
Centre
Orthopédique
Santy - Unité
Epaule - Lyon
Dr WALCH Gilles
Journées Françaises de Radiologie 2009
Objectif:
connaître les différentes modalités d’exploration
d’une prothèse d’épaule douloureuse
La chirurgie prothétique de l’épaule connaît un développement en
régulière progression, ses indications se sont élargies à des patients de
plus en plus jeunes, les implants se sont améliorés sous l’impulsion
d’équipes chirurgicales très spécialisées, ayant acquis la maitrise de
cette
tt chirurgie,
hi
i quii reste
t diffi
difficile,
il avec d
de nombreuses
b
variables
i bl
per-opératoires.
30 000 prothèses / an USA
7 000 prothèses / an France
Les résultats à court et moyen terme sont satisfaisants:
10 à 16 % complications
(Boshali - JBJS - 2006)
Les complications peuvent être multiples (infection
(infection, instabilité
instabilité, rupture
de coiffe, lésion neurologique, enraidissement …)
Elles vont dépendre:
-
du type de prothèse = hémiarthroplastie (HA), prothèse totale d’épaule
(PTE), prothèse inversée (PI), prothèse de resurfaçage
-
de l’indication initiale (omarthrose primaire centrée, omarthrose
excentrée à coiffe rompue, ostéonécrose, polyarthrite rhumatoïde,
fracture fraiche, séquelles traumatiques, tumeur)
- des traitements antérieurs (arthroplastie primaire, chirurgie de révision)
les composants prothétiques
ils sont à connaitre car ils ont
leurs complications propres
Prothèse de resurfaçage
calotte humérale
plot conique de fixation
impacté en press-fit
Prothèse humérale simple = HA
cupule humérale
tige humérale
fixée par cimentation ou en press-fit
modèles monobloc ou multimodulaire
Prothèse totale d’épaule
cupule humérale
glène en polyéthylène
tige humérale
Prothèse inversée
composant glénoïdien:
métaglène
platine
p
composant huméral
insert en
polyéthylène
plot central cylindrique
2 vis divergentes
2 vis à orientation libre
composant
métallique
métaphysaire
glénosphère
lé
hè
tige
les radiographies en 2009
1° temps indispensable
protocole précis = dégager éléments sémiologiques (liseré, encoche)
comparables dans le temps
scopie
Face RN RI RE
Profil axillaire
Faux profil axillaire
Face de Railhac
Comparatifs avec réglette
droite
gauche
Protocole spécifique pour les prothèses inversées (Dr Levigne C.)
remplacer Face RN par « Face en position de repos »
scopie
debout bras le long du corps
incidence oblique de dedans en dehors (20°) pour enfiler la platine
RD horizontal ou ascendant pour voir le haut du pilier de l’omoplate et l’encoche dans son plus grand
développement ( située en postéro inférieur)
expiration
Protocole spécifique pour les prothèses inversées (Dr Levigne C.)
Cette incidence autorise des mesures fiables de paramètres qui ont une incidence sur la survenue de
l’encoche:
débord inférieur glénosphère =
distance bord inférieur platine
– bord inférieur glène osseuse
angle gléno métaphysaire de repos =
entre face interne glènosphère et
bord supérieur métaphyse humérale
angle d’inclinaison de la glène = entre
horizontale et plat de la glénosphère
Il est mesuré en dehors
< 90° si glène regarde vers le haut
> 90° si glène regarde vers le bas
le scanner en 2009
plus sensible et reproductible / Rx pour détecter certaines complications (liseré glénoïdien)
mais ARTEFACTS +++
protocole d’exploration
paramètres techniques
positionnement patient
composition biomatériaux
protocole d’exploration
paramètres techniques
positionnement patient
composition biomatériaux
le scanner en 2009
1- décubitus dorsal / RN / BSV sans iode
2- arthrographie
3- BSV avec iode intra-articulaire
4- oblique de ¾ avec élévation du bras / BSV
centré sur glène
avant iode
avant iode
avant iode
avant arthro
liseré dense = ciment
avec iode
après arthro
liseré dense =
ciment ou passage
de contraste
avec iode
protocole d’exploration
paramètres techniques
positionnement patient
composition biomatériaux
le scanner en 2009
Philips Brillance 64
0,8 mm / 0,4 mm
140 Kv 600 mAs
Résolution High
Collimation 64 x 0,625
Pitch 0,203
Rotation 0,75 s
Filtre YC
Matrice 768
Adaptative filter
Reconstruction filtre B
protocole d’exploration
paramètres techniques
positionnement patient
composition biomatériaux
PTE
bras le long du corps
= interligne gléno-huméral perpendiculaire à l’anneau
= artéfacts tête huméral projetés sur glène
= mais bon repères anatomiques dans cette position
élévation du bras
= interligne gléno-huméral parrallèle à l’anneau
= glène épargnée par les artéfacts
= optimise analyse périglénoïdienne
coronale
transversale
sagittale
bras baissé sans iode
L’acquisition bras levé
optimise l’analyse des
larges plages d’ostéolyses,
supérieures à 2 cm
coronale
bras levé sans iode
sagittale
bras levé sans iode
protocole d’exploration
paramètres techniques
positionnement patient
composition biomatériaux
le scanner en 2009
aspect fondamental et nouveau de
l’importance de la compositions
des alliages métalliques:
les artefacts périprothétiques
varient avec la composition des
prothèses
protocole d’exploration
paramètres techniques
positionnement patient
composition biomatériaux
INOX
NF ISO 5832-1
Fer: 59 à 64%
Chrome: 17 à 19%
Nickel: 13 à 15%
Molybdène: 2,25 à 3%
Manganèse: 2%
Silicium: 1%
Cuivre: 0,5%
Azote: 0,10%
Carbone: 0,03%
Phosphore: 0,025 %
Soufre : 0,010%
le scanner en 2009
les 3 principaux alliages métalliques
CHROME -COBALT
TITANE TA6V
NF ISO 5832-12
Cobalt: 58 à 65%
Chrome: 26 à 30%
Molybdène: 5 à7%
Nickel: 1%
Fer: 0,75%
Carbone: 0,15 à 0,35%
Silicium: 1%
Manganèse: 1%
NF ISO 5832-3
Titane: 88 à 90%
Aluminium: 5,5 à 6,75%
Vanadium: 3,5 à 4,5%
Fer: 0,3%
Oxygène: 0,2%
Carbone: 0,08%
Azote: 0,05%
Hydrogène: 0,015%
Autres matériaux: Céramique
Nouveaux matériaux: Zirconium
PEEK (polyether ester kétone)
Pyro carbone
Contraintes tribologiques = coefficient de frottement
usure
débris d’usure
Titane: encrage excellent
glissement mauvais
Chrome Cobalt: ancrage moyen
glissement excellent = genou +++
La composition chimique des composants peut être
visible chez ce fabricant (Tornier) par l’inscription:
« I » = Inox
« C » = Chrome Cobalt
« T » = Titane
Elle n’est pas reconnaissable à postériori ni sur les
clichés, ni sur le numéro de traçabilité
INOX
CHROME -COBALT
coupes transversales TDM de différentes prothèses
l’alliage Titane procure beaucoup moins d’artefacts
TITANE
INOX
CHROME -COBALT
coupes coronales et 3D de différentes prothèses
l’alliage Titane procure beaucoup moins d’artefacts
TITANE
L’IRM en 2009
Les implants sont responsables de très
importants ARTEFACTS qui altèrent le
rapport S/B autour des pièces
L’IRM en 2009
ARTEFACTS +++
paramètres influants sur la qualité du signal:
modèle chrome cobalt in vitro
composition alliage prothétique +++
puissance champ magnétique: 0,3T > 1,5T
orientation prothèse / axe Bo: non modifiable
type de séquence: rho T2 > fat -sat STIR > EG
paramètres séquence: petit voxel
petit FOV
matrice HR 512 x 512
coupes fines
pas d’espace inter-coupe
diminuer TE
augmenter train d’écho
rapport FOV/Nex
orientation encodage de phase:
coronal = phase droite-gauche
sagittal = phase antéro-postérieure
transversal = phase droite-gauche
antenne dédiée
coro rho
coro T2
privilégier le rho et le T2
abandonner l’EG
coro T2 FFE
L’IRM en 2009
ARTEFACTS +++
paramètres influants sur la qualité du signal:
modèle titane in vitro
composition alliage prothétique +++
puissance champ magnétique: 0,3T > 1,5T
orientation prothèse / axe Bo: non modifiable
type de séquence: rho T2 > fat -sat STIR > EG
paramètres séquence: petit voxel
petit FOV
matrice HR 512 x 512
coupes fines
pas d’espace inter-coupe
diminuer TE
augmenter train d’écho
rapport FOV/Nex
orientation encodage de phase:
coronal = phase droite-gauche
sagittal = phase antéro-postérieure
transversal = phase droite-gauche
antenne dédiée
coro rho
coro STIR
abandonner la saturation de graisse
L’IRM en 2009
modèle titane in vitro
ARTEFACTS +++
artefacts
paramètres influants sur la qualité du signal:
composition alliage prothétique +++
puissance champ magnétique: 0,3T > 1,5T
sens de la phase
orientation prothèse / axe Bo: non modifiable
type de séquence: rho T2 > fat -sat STIR > EG
coro phase droite gauche
coro phase tête pied
paramètres séquence: petit voxel
petit FOV
matrice HR 512 x 512
coupes fines
pas d’espace inter-coupe
diminuer TE
augmenter train d’écho
rapport FOV/Nex
orientation encodage de phase:
coronal = phase
titane droite-gauche
sagittal = phase antéro-postérieure
transversal = phase droite-gauche
antenne dédiée
Trs T2 phase antéro-postérieure
Trs T2 phase droite gauche
L’IRM en 2009
Étude in vitro de l’influence des paramètres techniques
INOX
CHROME -COBALT
mélange de semoule et de Nacl
TITANE
INOX
CHROME -COBALT
TITANE
l’alliage Titane procure beaucoup moins d’artefacts
rho coro
T2 trans
rho coro
rho coro
T2 trans
rho coro
Influence diamètre cupule humérale
Inox
36 mm
36 mm
46 mm
46 mm
45 mm
45 mm
moins d’artefact si petit diamètre
trs rho
coro T2
titane
In vivo l’alliage Titane procure beaucoup moins d’artefacts
trs rho
coro T2
chrome cobalt
trs rho
confrontations IRM / TDM chez le même patient pour une
PTE douloureuse depuis 1 an:
descellement partiel glénoïdien inférieur vu en TDM
coro T2
chrome cobalt
confrontations IRM / TDM chez le même patient pour une
PTE douloureuse:
descellement glénoïdien vu en TDM et en IRM
titane
L’échographie en 2009
difficile
sondes matricielles
Dg épanchement
Dg collection péri-prothétique
supra et infra supinatus
sub-scapulaire
prélèvement
Résultats dans les prothèses
douloureuses
Les complications ne justifient pas nécessairement une révision
prothétique
Il faut insister sur la corrélation avec les scores cliniques (score de
Constant …) qui peuvent rester favorables malgré des images
inquiétantes
Et sur la nécessité du contrôle évolutif des images
g radiologiques
gq
Ceci est particulièrement vrai pour le liseré glénoïdien des
prothèses totales ou l’encoche des prothèses inversées
Complications communes aux
différentes prothèses
Infection
Neurologique
Hématome
Complications communes
infection
post op immédiat ou à distance (>1an)
PTE: 1,8% primaire / 4% révision (Coste 2001)
PI: 2% primaire / 7% révision
Dg difficile: clinique
biologie
scinti PN
Complications communes
infection
post op immédiat ou à distance (>1an)
PTE: 1,8% primaire / 4% révision (Coste 2001)
PI: 2% primaire / 7% révision
Dg difficile: clinique
biologie
scinti PN
ponction scopie = n’est positive qu’une fois sur deux
Mais doit être réalisée chaque fois que possible afin d’isoler un germe:
staphylocoque épidermidis
propioni bacterium acnès
staphylocoque auréus
corynobactérium …
Pour décider d’une stratégie en accord avec les infectiologues ++
Complications communes
infection
spacer
à 3° mois
(t)
Révision
Ré
i i en 2 ttemps
ablation prothèse totale
mise en place spacer cimenté imprégné d’antibiotiques
PI secondaire
Complications communes
infection
à 1 an
(t)
Révision en 2temps
ablation prothèse totale d’épaule
Prothèse Inversée secondaire
Complications communes aux
différentes prothèses
Infection
Neurologique
Hématome
Nerf axillaire
Plexus brachial
EMG indiqué si déficit non résolutif en 4 à 6 semaines
Exploration chirurgicale possible si pas de
récupération au 3° mois
Complications communes aux
différentes prothèses
Infection
Neurologique
Hématome
Peut nécessiter une évacuation ou un drainage
g
Le plus souvent résolutif
Complications propres aux
différentes prothèses
Hémiarthroplastie
Prothèse totale d’épaule
Prothèse inversée
Complications hémiarthroplastie
Surtout représentées par l’usure glénoïdienne
23% de reprise chirurgicale en moyenne à 41 mois dans un collectif de 48 HA (Mansat P. Sofcot 2006)
14% de reprise 8 ans en moyenne après chirurgie dans une série de 78 HA (Sperling JBJS 1998)
Rx: modification du centre de la tête humérale (médialisation, ascension, dorsalisation)
pincement progressif interligne
usure glène
TDM: usure symétrique ou asymétrique glène
évaluation déficit stock osseux glénoïdien
rupture associée coiffe
malposition composant huméral (rétrotorsion, hauteur, taille)
usure glénoïdienne inférieure et
postérieure à 2 ans d’une HA pour
omarthrose
remplacement de la calotte
humérale et scellement d’une glène
en polyéthylène
Complications hémiarthroplastie
usure glénoïdienne avec
médialisation, ascension de
la tête, et acétabulisation
acromiale
Complications hémiarthroplastie
pseudarthrose trochiter opérée
C
Complications
li ti
Prothèse Totale d’Epaule
Complications PTE
complications
% / complications
% / 2540 prothèses
descellement
39 %
6,3%
glénoïdien
32%
5,3%
huméral
7%
1%
instabilité
30%
4,9%
supérieure
19%
3%
postérieure
6%
1%
antérieure
5%
0,9%
fracture périprothétique
11%
1,8%
per-opératoire
6,5%
1,1%
post-opératoire
4,5%
0,7%
rupture coiffe
7,7%
1,3%
Bohsali K., Wirth M., Rockwood C., JBJS – vol 88 – n°10 - 2006
descellement glénoïdien
Un descellement glénoïdien est suspecté devant l’apparition
d’ liseré
d’un
l é à l’interface
l’
f
os-ciment
Mais l’apparition d’un liseré à l’interface os-ciment est très
fréquent (30 à 83%)
Et ne signifie pas descellement du matériel
descellement glénoïdien
le liseré peut être visible en post- op immédiat ou à distance
mais ne sera évolutif q
que dans 12 à 16% des cas
son expression clinique est rare à moyen terme
Dans les séries avec un recul > 10ans =
taux liseré 80%
taux descellement 34% (Bohsali - 2006)
chirurgie de reprise pour descellement symptomatique = 2,8%
descellement glénoïdien
Signes radiologiques évocateurs:
migration implant glénoïdien
bascule implant
liseré périprothétique : partiel évolutif sur 2 Rx successives
complet
descellement glénoïdien
Rx: migration implant glénoïdien
bascule implant
descellement glénoïdien
liseré périprothétique :
l’évolution et l’importance du liseré sont analysés sur les
clichés standards grâce à un « score liseré »
Le composant glénoïdien est divisé en 6 zones
L’épaisseur du liseré est mesurée dans chaque zone
Le score est de 0 à 18
zones/points
< 1 mm
1 point
1-2 mm
2 points
> 2 mm
3 points
RLL score
zone 1
zone 2
zone 3
zone 4
zone 5
zone 6
total
descellement probable si score > 12
descellement possible entre 6 et 11
descellement impossible si score < 6
Score liseré de Molé D. (Radio Lucent Line score)
Molé D., Roche O., Riand N., Levigne C., Walch G, springer-verlag – P163-71 - 1999
0 à 18
points
zones/points
< 1 mm
1 point
1-2 mm
2 points
> 2 mm
3 points
RLL score
zone 1
1992
zone 2
zone 3
zone 4
zone 5
zone 6
total
0 points
PTE mise en place en 1992
8 ans plus tard descellement probable
zones/points
< 1 mm
1 point
1-2 mm
2 points
zone 1
2000
> 2 mm
3 points
RLL score
x
3
zone 2
x
2
zone 3
x
2
zone 4
x
2
zone 5
zone 6
total
x
x
3
2
14 points
zones/points
< 1 mm
1 point
1-2 mm
2 points
> 2 mm
3 points
RLL score
zone 1
zone 2
1992
x
1
zone 3
zone 4
zone 5
zone 6
total
1 points
PTE mise en place en 1992
9 ans plus tard descellement probable
zones/points
2001
> 2 mm
3 points
RLLscore
zone 1
x
3
zone 2
x
3
zone 3
x
3
zone 4
x
3
zone 5
x
3
zone 6
x
3
total
< 1 mm
1 point
1-2 mm
2 points
18 points
descellement glénoïdien
Arthroscanner
analyse très précise dans les 3 plans de l’espace
descellement probable = passage du produit de contraste autour de l’implant
avant iode
avec iode
coronale T2
Même patient TDM / IRM
Liseré glénoïdien en secteur 4 et 5 sans passage d’iode
avant iode
avant iode
avant iode
iode
iode
iode
avant iode
iode
avant iode
iode
coupes sans et avec iode bras baissé
Descellement glène, passage iode derrière glène et dans larges
plages de résorption osseuses
avant arthrographie
comparaison bras levé sans et avec iode
Ostéolyse et fragmentation glène
Ruptures corticales antéro-inf, antérieure, moyenne
Passage iode en arrière plot
après arthrographie
instabilité
supérieure
postérieure
antérieure
Scanner: centrage antéro-postérieur prothèse
érosion glénoïdienne
stock osseux glénoïdien
(Baldet et Walch, Zilber et Goutallier)
instabilité postérieure >>>> PI
Évaluation du capital osseux glénoïdien
Déficit du stock osseux
Large ostéolyse glène > 2 cm
Bras levé coronale sans iode
Bras levé
sagittales
sans iode
Fracture péri-prothétique
GAUCHE
expulsion glène droite
fractures bilatérales scapula
C
Complications
li ti
Prothèse Inversée
Complications PI
Étude multicentrique
Recul > 2 ans
per-opératoire
série complète
n = 457
arthroplastie primaire
n= 363
révision
n= 94
huméral 6,1%
glénoïdienne 2,4%
8,5%
2,7%
30,9%
instabilité
4,8%
3,3%
10,6%
complication humérale
4,4%
2,8%
10,6%
infection
3%
2,2%
6,4%
complication glénoïdienne
2,1%
2,5%
1%
hématome
0,7%
0,2%
2,1%
neurologique
0,7%
0,8%
-
fracture épine
0,7%
0,6%
1%
thrombophlébite
raideur
0,7%
0,2%
2,1%
25,6%
15,3%
64,7%
fracture 2,6%
désassemblage 0,87%
descellement 0,87%
post-opératoire
descellement 1,3%
désassemblage 0,6 %
les 2 0,2%
Total
Walch G , reverse shoulder arthroplasty - sauramps médical - p 335-352 - 2006
Complications PI
n = 457
instabilité inférieure J+12 mois
% complications
% nouvelle chirurgie
% révision
25,6%
10,2%
8%
fracture humérale per-opératoire
fracture épine scapula
Walch G , reverse shoulder arthroplasty - sauramps médical - p 335-352 - 2006
complications glénoïdiennes PI
L’analyse radiologique du versant glénoïdien s’attache à
rechercher des anomalies spécifiques :
encoche Face stade 0 à 4
encoche Profil oui/non
éperon osseux stade 0 à 2
0=pas d’éperon
0
d’é
sur le
l pilier
ili
1=petit éperon
2=éperon conséquent
migration platine= descellement glènosphère
migration platine / fractures des vis
éperon osseux
stade 0 à 2
bascule platine
complications glénoïdiennes PI
Les anomalies radiologiques aboutissent à 3 groupes de glènes:
glène migrée:
migration platine= descellement glènosphère
bascule platine
glène à risque:
liseré autour du plot central
encoche stade 4
encoche stade 3 avec liseré autour des vis
encoche évolutive
fracture de vis
glène stable
Sirveaux F., Navez G., Roche O., Garaud P., Molé D., , symposium SOFCOT 2006, RCO; S6- 93- 3S71-3S74
Encoche du pilier de l’omoplate
Elle est recherchée sur des clichés évolutifs
Classification en 5 grades de Sirveaux :
grade 0
grade 1
grade 2
grade 3
grade 4
= pas d’encoche
= petite encoche sous la 1° VIS
= encoche atteignant la 1° VIS
= encoche dépassant la 1° VIS
= encoche étendue au plot central
Encoche du pilier de l’omoplate
Classification de Sirveaux en 5 grades
Cette classification retenue dans les fiches de suivi de la
SOFCOT 2006 parait pour certains trop précise, et a été
simplifiée:
Classifications simplifiées:
Boileau
grade 0: absence d
d’encoche
encoche
grade 1: encoche n’atteignant pas la vis inférieure
grade 2: encoche atteignant la vis inférieure
grade 3: encoche atteignant le plot central
Levigne
grade 0: absence d’encoche
grade 1: encoche n’atteignant pas la vis inférieure
grade 2: encoche atteignant ou dépassant la vis inférieure
SOFCOT 2006
Fiche de suivi radiologique PI
Encoche profil axillaire
L’encoche sur le profil axillaire est
toujours en situation postérieure
Encoche du pilier de l’omoplate
L’encoche est très fréquente: 68% (série de 461 PI – recul moyen de 51 mois)
37% vue sur le face et le profil axillaire
2% vue uniquement sur le profil axillaire
grade 0 = 32%
grade 1 = 22%
grade 2 = 23%
grade 3 = 13%
grade 4 = 10%
Levigne C. , Nérot C., Boileau P., Sirveaux F., Molé D., Favard L, symposium SOFCOT 2006, RCO; S6- 93- 3S74-3S81
Encoche du pilier de l’omoplate
Elle est précoce
Elle évolue progressivement
La proportion de grades 3 et 4 augmente avec le temps
n= 461
recul en années (2 à 17 ans)
2à3
3à4
4à5
5à6
6 à 10
% encoche
56%
66%
74%
70%
87%
% grade 3 et 4
13%
22%
28%
22%
42%
Levigne C. , Nérot C., Boileau P., Sirveaux F., Molé D., Favard L, symposium SOFCOT 2006, RCO; S6- 93- 3S74-3S81
Encoche du pilier de l’omoplate
On peut individualiser 3 groupes de patient:
groupe 1- ne fera jamais d’encoche
groupe 2- l’encoche se stabilisera rapidement avant 2 ans
groupe 3- l’encoche reste évolutive même après 3 ans
Levigne C. , Nérot C., Boileau P., Sirveaux F., Molé D., Favard L, symposium SOFCOT 2006, RCO; S6- 93- 3S74-3S81
Encoche du pilier de l’omoplate
L’origine de l’encoche apparait multifactorielle
Il existe une relation entre la survenue de l’encoche et
certains paramètres Rx pré-opératoires:
diminution DAH
importance infiltration graisseuse infra-spinatus
glène de type
g
yp E2 de Favard
80% encoche si E2: caractérisé par une usure de la glène plus
importante en haut, favorise un positionnement de la platine plus haut et avec un
tilt supérieur
25% encoche si E4: favorise un tilt inférieur
Encoche du pilier de l’omoplate
conséquences encoche :
ne modifie pas score de Constant
pas d’incidence sur douleur
associé à diminution de la force
associé à diminution de l’élévation antérieure passive
associé à diminution de l’élévation antérieure active
liseré péri-huméral plus fréquent
36% si encoche
17% si absence encoche
en zone 7
Encoche du pilier de l’omoplate
Il faut tout faire pour l’éviter:
- positionner la platine en position basse
- favoriser une inclinaison frontale en varus de la platine (tilt inférieur)
Encoche du pilier de l’omoplate
tilt inférieur
tilt supérieur
Encoche moins fréquente
Encoche plus fréquente
Autres complications glénoïdiennes PI
extraction glénosphère
dévissage glénosphère
luxation et fracture trochiter
dévissage métaphysaire huméral
complications humérales PI
7 zones d’analyse
4 stades de liseré:
stade 0: pas de liseré
stade 1: liseré < 2 mm
stade 3: liseré > 2 mm
stade 4: ostéolyse ou perte de substance osseuse
3 groupes:
implant huméral « migré »
implant huméral « à risque »: liseré ≥ 2 mm sur plus de 3 zones contiguës
liseré évolutif sur Rx comparatives
implant huméral « stable »
Sirveaux F., Navez G., Roche O., Garaud P., Molé D., , symposium SOFCOT 2006, RCO; S6- 93- 3S71-3S74
complications humérales PI
stress shielding:
transmission des contraintes
= « pontage des contraintes »
« shunt mécanique »
raréfaction de la densité de l’os car les contraintes passent de la prothèse à sa pointe inférieure
pas de douleur mais difficultés si on doit réopérer
stress shielding
complications humérales PI
affaissement tige humérale
conclusion (1)
Le gold standard de l’exploration
l exploration d’une
d une prothèse d
d’épaule
épaule
douloureuse repose sur les Radiographies conventionnelles et
l’arthroscanner
Les informations apportées par l’imagerie sont utiles aux praticiens
pour la prise en charge des patients
conclusion (2)
mais:
une « complication » ne justifie pas forcement une révision
prothétique
les scores cliniques peuvent rester favorables malgré des images
inquiétantes
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