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Hadrien LAPORTE
Tuteur : Hervé LIAUTHAUD
Rappel anatomique
! 
! 
La glène est plate, sa concavité est augmentée
grâce au bourrelet glénoïdien.
La stabilité est assurée par la capsule ligamentaire
et les muscles
Pathologie du sujet jeune :
9cas/10 entre 20 et 30 ans
3hommes pour 1 femme
Incidence : 10cas pour 100 000 habitants/an prévalence 2%
Mécanisme
!  Chute
sur la main,
membre supérieur
en rotation externe +
abduction
!  Parfois traumatisme
sur épaule membre
en rotation externe +
abduction
Inspection - Palpation
• 
Attitude des trauma
du mb sup.
• 
Tête humérale en
avant
• 
Saillie de l’acromion
en dehors (s. de
l’épaulette)
• 
Vacuité de la glène
• 
Bras en Abduction et
en rotation externe
Lésions lors de la luxation antérointerne
Lésions constantes
! 
Rupture de la capsule ligamentaire
"  soit déchirure à son insertion
"  soit décollement avec le périoste
de l’omoplate
! 
Lésion du bourrelet
Lésions associées
! 
! 
! 
! 
Fracture du rebord de la glène
Encoche céphalique
Rupture de la coiffe
Fracture du trochiter
Complications précoces
! 
Paralysie circonflexe
! 
! 
Lésion vasculaire axillaire
Plexus brachial
Radio : Médico-légal +++
2 incidences
• 
La tête n’est pas en face de la glène
• 
Elle se projette en avant ou en
dessous
Intérêts?
Avant réduction :
-  confirme le diagnostic
-  Élimine une CI à la réduction
(fracture engrené du col de
l’humérus++)
Après réduction :
- Recherche d’une complication
! 
Dépister fracture du trochiter et encoche sur la tête
Lésions associées
!  Fractures
du trochiter
! 
Quand il y a une fracture du trochiter
déplacée, la réduction peut être impossible
par interposition du tendon du long biceps
Lésions associées
!  Fracture
antérieure de la glène
Le fragment de la glène reste déplacé après réduction de la luxation
TRAITEMENT CHIRURGICAL
Lésions associées
!  Encoche
céphalique
L’encoche céphalique peut faciliter les récidives et
s’aggraver lors des récidives
Lésion non traité après 3 mois Traitement chirurgical :
réduction et comblement de l’énorme encoche avec
une greffe osseuse
Lésions associées
!  Fracture
du trochin
Arrachement rare du trochin
(sous-scapulaire)
TRAITEMENT CHIRURGICAL
Lésion associée
! 
La « Terrible triade » associe chez un
patient souvent âgé :
"  Luxation épaule
"  Déchirure coiffes des rotateurs
"  Lésions du plexus brachial
! IRM épaule et rachis cervical +
électromyogramme
Dans tout les cas, attention > 40 ans car lésion de
la coiffe de rotateur fréquente (IRM
recommandée)
Lésion vasculaire : rare. <1% des cas. Chir.
Vasculaire urgence
Fracture luxation
Traitement : orthopédique
! 
Technique d’hippocrate : traction longitudinale
Traitement : orthopédique
!  Technique
de
Kocher
"  Traction !
"  Rot. externe !
"  Adduction !
"  Rot. interne
Traitement : orthopédique
! 
Technique de Hovelius :
"  Coude ramené au corps
"  Avant-bras fléchi
"  Coude saisi, traction douce
et continu puis élévation
Traitement : orthopédique
"  Méthode de Stimson :
traction douce continue,
aucune manoeuvre
Traitement : orthopédique
"  Technique esquimaux :
Réduction impossible?
!  Très
rare, réduction ouverte au bloc.
Cause :
"  Interposition tendon sub-scapulaire ou du
long biceps
"  Fracture (tête huméral, grande tubérosité,
rebord glène + incarceration)
"  Rupture de la coiffe des rotateurs +
incarceration
Immobilisation
!  Traitement
traditionnel : immobilisation
coude au corps 3–6 semaines, puis
rééducation
Méthodes utilisées en France aux
urgences? (Enquête en 2004)
!  372
questionnaires envoyés dans
urgences francaise, 215 réponse
exploitable
Qui réduit les luxations ?
85%
15%
Méthodes utilisées en France aux
urgences? (Enquête en 2004)
!  Quelles
techniques sont utilisées ?
Hippocrate dans
33% des cas
Au total ?
! 
! 
! 
! 
! 
Pas d’attitude consensuelle en France
Pas de protocole de prise en charge dans 80%
des cas
Même étude aux Pays-Bas : protocole dans 65%
des cas et technique de Kocher prévalente
Quand la méthode de réduction est employée de
façon expérimentée, le recours à une analgésie/
sédation ne concerne que 10 % des patients.
Principes généraux : débuter rapidement pour
réduire la douleur et la contraction musculaire
réflexe qui nuit à la réussite de la manoeuvre. En
pratique l’expérience de l’opérateur est
primordiale ainsi que la progressivité́ et la
douceur du geste réalisé́.
Evolution des luxations
antérieures
Les luxations récidivantes –
instabilité chronique antérieure
!  Intervalle
libre variable
!  Traumatismes parfois minimes ou
simple RE et abduction
!  Parfois luxations multiples réduites
spontanément par le patient luimême
La répétition des luxations crée des lésions :
"  Lésions du bourrelet
glénoïdien
"  Lésions capsulaires :
poche de décollement
derrière le sousscapulaire (BROCA)
"  Encoche céphalique
"  Lésions du rebord
antérieur de la glène
"  Lésions de la coiffe des
rotateurs
Facteurs favorisant luxation
!  Hyperlaxité
constitutionnelle
!  Hyperlaxité
inférieure : test du
sillon (sulcus
test)
!  Laxité antéropostérieure : tiroir
!  Test de
l’abduction
passive
!  Test de
l’appréhension
Abduction
supérieure à 90°
lié a la rupture
capsulaire
Traitement luxations récidivantes
!  Capsuloplastie
antérieur :
opération de Bankart
!  Butée
antérieure de la glène
!  Transposition de la coracoide
Résultats de la chirurgie
!  Taux
de récidives inférieur à 5 %
!  Reprise des activités sportives
!  Parfois limitation de la rotation
externe
!  Possible évolution vers l’arthrose
Luxation erecta
Littérature récente
Management of recent first-time
anterior shoulder dislocations
! 
Résultats du traitement conventionnel :
"  Récurrence de la luxation importante 12 – 92% suivant les études. Dépend
des facteurs de risques perso (âge de la survenue du premier épisode++)
Hovelius – cohorte 25 ans
!  Après
immobilisation rotation interne > 3
semaine :
"  60% d’épaule instable à 10 ans
"  27% on eu recours a la chirurgie pour
stabilisation
"  20% arthrose modérée a sevère à 10 ans
Management of recent first-time
anterior shoulder dislocations
"  Quel type d’immobilisation?
Maintient rot. externe suggérée par IRM : la rot. Externe met en tension muscle
subscapulaire et maintient le labrum et la capsule en contact proche avec la glène.
Résultats non concordant, les récidives sont aussi fréquente, surviennent un peu
plus tard
Management of recent first-time
anterior shoulder dislocations
"  Quelle durée d’immobilisation?
La durée de contention sera d’autant plus longue que le patient et jeune et
qu’il s’agit d’un 1er épisode (facteur de risque principal de récidive/d’arthrose,
surtout si > 20 ans)
Management of recent first-time
anterior shoulder dislocations
"  Un traitement chirurgical d’emblé?
- Lavage arthroscopique avait été suggeré pour éliminer l’hémarthrose et favoriser la
position de la capsule : récidive reste fréquente et intervention a risque.. Controversé
-  Stabilisation arthoscopique : réduit significativement le risque de récidive+++
-  La qualité de vie des patients subissant une chirurgie (arthoscopie ou ouverte) est
meilleure (WOSI index) 86,3% après chirurgie versus 69% ttt orthopédique
-  En Angleterre 35% et 16% des chirurgiens opère ou réalise une arthoscopie dès le
1er épisode de luxation chez sujet jeune.
Au total – PEC aux urgences
!  Clinique
: vacuité de la glene –
sensibilité territoire circonflexe –
sensitivo-motricité périph et pouls
!  Radio 2 incidence tjr
!  Antalgique++ et rassurer
!  Réduction sous MEOPA
!  Examen clinique de nouveau
!  Contention dujarrier et consultation
orthopédie 21 jours
Quels antalgiques ?
Essai janvier 2011 Demerol + diazepam IV versus lidocaine intra-articulaire :
63 patients randomisé, au total 100% de reduction avec drogue IV versus 83%
reduction avec lidocaine
Avantage lidocaine : moins cher, analgésie identique, diminue durée de séjour/
réduction plus rapide, aucune complication relevée dans cette étude versus
39% complication (effet indésirable non grave) dans groupe analgésie IV
Et dans la littérature
!  Pas
d’essai concernant antalgie
spécifique luxation épaule
!  Le plus souvent prise en charge par
association BZD + pallier 2 ou 3
!  En France large utilisation méopa +
antalgique classique (tramadol
+paracetamol par exemple)
-  Nombre restreint d’analgésique/sédatifs aux urgences
-  Midazolam est le plus adapté pour sédation en urgence
-  Ketamine 0,1-0,3mg/kg pour analgésie d’un patient en VS, 0,1-0,2mg/kg si
coanalgésie avec morphinique,
-  Propofol CI si hypovolémie, instabilité hémodynamique potentielle, IC, trauma crânien
grave
-  MEOPA traumato légère et douleur liée au soin
-  Morphine – référence, bolus IV. D’emblée si EN > 6 , bolus 2mg si <60kg, 3mg si
plus, même chez personnes agées
-  Ventilation spontanée : quelles sont les modalités de réalisation d’une sédation
et/ou d’une analgésie chez le patient en ventilation spontanée `
-  Il faut traiter toute douleur aiguë en urgence, quelle que soit la patho- logie, dès le
début de la prise en charge du patient mesures non médicamenteuses comme
l’informa- tion, l’immobilisation, la prévention de l’hypothermie, ainsi que la réalisation
d’une cryothérapie,
-  Protocol de prise en charge de la douleur++
-  Evaluation du niveau de sédation-> echelle de Ramsay/EDS/ATICD
-  En traumatologie, les experts proposent le MEOPA, la kétamine, le néfopam et/ou
l’ALR en association à la morphine. Les experts proposent que la sortie du SAU vers
Accueil IAO – EVA
Immobilisation coude au corps
Salle examen – Antalgique
IV : paracetamol + tramadol + diazepam en abs CI
Consigner examen neuro et vasculaire
Explication / réassurance patient
Radiographie F + P : fracture CI la réduction
EVA, score de sédation
réduction sous MEOPA si EVA>2,
patient rassuré / détendu++
Technique non traumatique : Hovelius, manœuvre douce.
Examen neuro vasc post réduction consigné
Radio post réduction
Dujarrier 3 semaines
Consultation ortho
Antalgique pallier 1
AT si necessaire
Kiné/rééducation a voir avec chirurgien/MT
Appel de l’IAO pour réduire la
luxation…radio ++
Références
! 
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http://www.lerat-orthopedie.fr
http://chirurgiens-orthopedistes-nantes.fr/
http://www.chups.jussieu.fr/
F. Khiami , A. Gérometta , P. Loriaut - Management of recent
first-time anterior shoulder dislocations. Orthopaedics &
Traumatology: Surgery & Research Volume 101, Issue 1,
Supplement, February 2015, Pages S51–S57
Cunningham NJ. Techniques for reduction of anteroinferior
shoulder disloca- tion. Emerg Med Australas 2005;17:463–71.
http://www.pratisresearch.com/piece_jointe/
774LUXATIONEPAULE.pdf
http://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-00631494/document
http://www.sfar.org/acta/dossier/archives/mu03/html/mu03_12/
urg03_12.htm
http://www.sfar.org/acta/dossier/archives/ca01/html/
ca01_43/01_43.htm
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