B I E N T R A I T A N C E - M A L T R A I T A N C E
D’après la définition du Conseil de l’Europe, la maltraitance est
« une violence qui se caractérise par tout acte ou omission commis
par une personne s’il porte atteinte à la vie, à l’intégrité physique
ou psychique ou à la liberté d’une autre personne, ou compromet
gravement le développement de sa personnalité et / ou nuit à sa
sécurité financière ».
Parce que tout acte de maltraitance est inconcevable, notamment vis-à-vis
des patients et des résidents du centre hospitalier, l’établissement vient
récemment de s’engager dans une politique de promotion de la bientrai-
tance. Celle-ci s’exprime à travers plusieurs éléments :
La Charte de la Bientraitance, dans laquelle sont présentés
les différents engagements de l’établissement en matière de
prévention de la maltraitance. Cette charte sera signée de tout
nouvel agent recruté.
La Procédure de prévention et de signalement de la mal-
traitance qui reprend la définition de la maltraitance sous ses
différentes formes, les engagements de l’établissement, le rôle
de l’encadrement et les modalités de signalement par le pa-
tient, son entourage et le personnel.
Le nouveau Référent Bientraitance, acteur central du dispo-
sitif. M
lle
BOUCKENOOGHE, en tant que gestionnaire des ris-
ques, a été désignée pour cette fonction.
Les Réunions Bientraitance organisées par le référent Bientraitance à l’attention des personnels intervenant
auprès des patients et dont les objectifs sont exposés dans le Règlement de fonctionnement de ces réunions.
Les indicateurs Bientraitance qui ont été définis dans le but de repérer d’éventuelles situations le patient
peut être sujet à une maltraitance, qu’elle soit active ou passive. L’unique intérêt de ces indicateurs est de re-
mettre en question les pratiques professionnelles pour garantir le respect des droits et libertés du patient.
Ces dispositifs sont actuellement en cours d’instauration.
Des actions d’information vont être menées auprès de certaines instances. Un programme de formation est égale-
ment à l’étude et pourrait se décliner en 2 axes, le premier s’intéressant à l’aspect réglementaire et à destination des
responsables de services, le deuxième étant plus tourné vers la prise en charge au quotidien des patients et résidents.
Ces formations auront bien évidemment un aspect obligatoire.
Octobre 2009—Numéro 25
BIENTRAITANCE—MALTRAITANCE
[
La prise en charge des patients et plus particulièrement des personnes âgées peut
être quelquefois source de maltraitance.. L’établissement se mobilise
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Sommaire
Bientraitance—Maltraitance
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Éditorial
Qu’est que la gestion des risques
Page 3
La politique qualité et gestion des
risques
Enquête de satisfaction
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Le triomphe de la médecine
Le carnet du CH SOMAIN
Insertion centrale
L’hôpital de jour d’alcoologie
Hôpital de jour en alcoologie :
Après plusieurs mois de travaux, l’hôpital de jour en alcoologie s’est ouvert le 5 octo-
bre 2009. Un article est consacré à cette nouvelle structure créée pour pondre aux besoins du territoire du Douaisis et du
Somainois. Le CH. Somain est le référent dans cette activité puisque reconnu de niveau 2.
La gestion des risques :
est une des priorités du CH. Somain. Huit axes sont définis pour maîtriser au mieux le gestion
des risques et suivis par notre qualiticienne. Un bilan annuel de l’évolution des risques professionnels est effectué avec la
participation des services. Les détails vous sont présentés dans un article.
Théâtre en psychiatrie :
Juin a été l’occasion de trois représentations d’une pièce de théâtre et pas des moindres; Doc-
teur KNOCK de Jules Romain. Les patients du CATTP ont eu l’occasion de donner la réplique non pas à Louis Jouvet, mais au
comédien de théâtre Christian Prez, vacataire dans l’établissement. Activité très réussie. Bravo à tous !
La loi HPST :
est parue au Journal Officiel du 21 juillet 2009. Les orientations de cette loi seront présentées au personnel
courant des mois de novembre et décembre.
La semaine bleue :
Comme chaque année, le CH. Somain participe à différetnes activités : rencontre avec les écoles, ani-
mations avec le centre social de la ville de Somain permettant de maintenir le lien social de nos aînés.
Téléthon 2009 :
Céleste et Léandre seront la voix des malades et nous donnent rendez-vous les 4 et 5 décembre à l’occa-
sion du prochain léthon. Quel défi le personnel du CH. de Somain souhaite relever pour le Téléthon 2009? Rapprochez
vous de l’équipe d’animation pour l’organisation pratique (postes 6376 et 6348).
T. WESOLEK , Directrice
QU’EST-CE QUE LA GESTION DES RISQUES
[
La gestion des risques a été un des thèmes mis en avant par les experts visiteurs. Des précisions s’avèrent nécessaires...
]
EDITO
L’analyse des risques repose sur deux paramètres :
L’identification des causes du risque
La détermination du niveau de risque
L’identification des causes du risque :
La nature de la cause du risque est variable. Elle peut être d’origine environ-
nementale, logistique, organisationnelle…
La détermination du niveau de risque :
Le niveau de risque dépend de deux facteurs : la fréquence d’apparition et la gravité du dom-
mage.
Le croisement de ces deux données permet de hiérarchiser les risques selon le degré d’accepta-
bilité du risque.
A l’hôpital, la gestion des risques est un domaine transversal à l’ensemble des activités de l’éta-
blissement.
Le Centre Hospitalier de Somain tend actuellement à développer une politique de gestion des
risques dans le but d’identifier les risques a priori pour définir des moyens de prévention et a
posteriori pour mettre en place des actions correctives et curatives.
Les fiches d’évènements indésirables contribuent à l’identification des risques a posteriori. A l’in-
verse, les soins pratiqués par les soignants tendent à prévenir certains risques comme le risque
d’escarre, de chute, de dénutrition
A SUIVRE LA POLITIQUE QUALITE ET GESTION DES RISQUES
La gestion des risques peut être définie comme un processus, intégré à une organisation, qui
permet l’identification, l’analyse, le contrôle et l’évaluation des risques et des situations à risque
qui ont causé ou auraient pu causer des dommages à une personne ou à des biens.
LA POLITIQUE QUALITE ET GESTION DES RISQUES
[
Après la définition de la gestion des risques, celle-ci est mise en musique dans le cadre de la politique de l’établissement...
]
ENQUÊTE DE SATISFACTION
Suite à la visite de certification, les experts-visiteurs ont recommandé à l’établissement de formaliser certaines politi-
ques existant à l’hôpital de Somain, comme la politique Qualité Gestion des Risques, la politique Communication et la
politique Formation.
Cette formalisation permet, par ailleurs, de situer les actions entreprises par rapport à des objectifs fixés.
La politique Qualité Gestion des Risques présente 5 grands objectifs :
Tenir compte des besoins et du niveau de qualité attendu par les usagers ;
Tenir compte de l’ensemble des activités de l’établissement, intégrant les facteurs humains, organisationnels et tech-
niques ;
Assurer la qualité et la continuité de la prise en charge des patients ;
Garantir l’amélioration des pratiques professionnelles ;
Développer une culture de gestion des risques.
Actuellement, les outils qui contribuent au déploiement de la Politique Qualité Gestion des Risques sont notamment
le manuel Qualité, la charte Qualité, l’instance Qualirisque, les référents Qualité, la commission d’évaluation docu-
mentaire et le système de déclaration des évènements indésirables.
Pour parfaire cette politique, le service qualité a défini un programme Qualité Gestion des Risques 2009-2010
présenté en huit axes :
Des référents ont été désignés pour assurer le suivi des actions définies dans le programme. Un suivi régulier des
échéanciers sera réalisé par l’ingénieur qualité.
la qualité et la gestion des risques le système d’information
la douleur les prises en charge particulières et l’éducation au patient
la communication et l’information la formation
l’évaluation l’organisation
Le Petit Brachet n° 25 : Bulletin d’information du Centre Hospitalier de SOMAIN
Le Petit Brachet n° 25 : Bulletin d’information du Centre Hospitalier de SOMAINLe Petit Brachet n° 25 : Bulletin d’information du Centre Hospitalier de SOMAIN
Le Petit Brachet n° 25 : Bulletin d’information du Centre Hospitalier de SOMAIN
Directeur de la publication : Thérèse Wesolek - Comité de rédaction du CH de Somain
Ont participé à ce numéro Mme Wesolek, Mlle Bouckenooghe, Mme Cogez, Mme Delplanque,
Mme Pot, M. Noulette, M. Dupuis
Service Communication IPNS en 500 ex Octobre 2009 avec insertion centrale
LE CARNET DU CH. SOMAIN
[
Juin a été le mois du théâtre avec les équipes de psychiatrie….
]
Suite article Vie des Pôles : La numérisation de la radiologie
LE TRIOMPHE DE LA MEDECINE
Depuis 2002, les centres d’accueil thérapeutiques à temps partiel opé-
rant au CH Somain, ont pour objectif d’étayer la prise en
charge des patients souffrant de troubles psychiques
.L’intérêt des CATTP est de :
- mobiliser les énergies, l’attention, l’intérêt à la vie,
- faciliter la communication, de créer des liens entre les dif-
férents participants
Divers ateliers se sont créés en vue de favoriser la réinser-
tion, voire la réhabilitation du malade dans son tissu social. Avec cette
représentation, on peut estimer que nous sommes sur la bonne voie.
En effet les 10 et le 11 juin 2009, 3 représentations de l’atelier théâtre ont été données. Elles ont finali-
le travail auprès de 12 personnes qui ont mémorisé une pièce de 1 heure 30. C’est l’aboutissement
d’un travail mené depuis 1 an.
Les textes sont tirés de la pièce de Jules Romain, le Docteur KNOCK ; joué par le célébrissime Louis
JOUVET. Ici à Somain, Joséphine, Sadia, Sandrine et les autres ont donné la réplique à Monsieur PREZ,
comédien et vacataire. Le plaisir et l’appréhension étaient fort présents, mais leur ont aussi permis de
se découvrir dans de nouvelles capacités.
Outre la stimulation de capacités mémorielles et émotionnelles, ce
fut un travail de collaboration puisque l’atelier Arts Plastiques a
réalisé les décors, l’atelier couture les déguisements, l’ASMOP
(association santé mentale…) l’organisation d’une buvette et la
vente de petits gâteaux.
Les organisateurs, les participants remercient la direction de l’Hô-
pital pour la mise à disposition de moyens particuliers et notam-
ment pour la communication et la mairie pour le prêt de la salle
Albert Camus à Somain.
Une longue et heureuse retraite à :
Brigitte ROLLIN, Solange BEAUMONT,
Régis BRIXY
Félicitations aux parents de :
Hugo MACREZ, Vianey DELIMAGE,
Bienvenue à :
Emile WAWRZYNIAK (IDE), Perrine BAUDUIN
(IDE), Anne Sophie HANEK (AS), Nelly POPA
(ASHQ), Emeline BINDIK (Manip radio), Laurette COGET (AS),
Dominique RUFFIN (Adj. Administratif), Magalie JUPEAU et
Laure SEULIN (Psychologues), Cosette DUQUESNOY (AS),
Aurélie LECLERCQ (IDE), Annabelle DUCHENNE (Adj. Adminis-
tratif), Frédéric CASIER (AEQ), Françoise GATTEAU (ASHQ),
Aurélie DARQUE (IDE),
Bonne Route à :
Betty DENIS, Julie MORIAMEZ, Amandine
MARCYNIAK, Séverine BAR
Octobre 2009—Numéro 25
L’HÔPITAL DE JOUR D’ALCOOLOGIE
[
Les travaux terminé, ce nouvel outil de soins va pouvoir accueillir des patients….
]
Après la visite de conformité du 24 sep-
tembre 2009 dont les conclusions ont
été positives, après la réception des travaux marquant la
fin des aménagements, l’hôpital de jour d’alcoologie
ouvre, pour l’accueil des premiers patients, le 5 octobre
2009.
Destinée à accueillir 10 patients, l’hôpital de jour d’al-
coologie se situe en centre ville de SOMAIN. À proximité
des gares SNCF et routière. Il est ouvert aux patients de
09h00 à 16h30 du lundi au vendredi, sauf les jours fériés.
L’unité d’alcoologie s’inscrit dans le réseau des lieux de
soins et de prévention de l’arrondissement du Douaisis.
La façade des Glycines au 16 rue Edmond Simon à SOMAIN
L’hôpital de jour a pour vocation de consolider le parcours de soins des patients sortant d’hospitalisation en al-
coologie ou de patients vus en consultations ambulatoires, en les accompagnant à moyen et long terme dans
leurs problématiques multiples et sévères( psychologiques, somatiques et sociales). Les soins dispensés évitent
une hospitalisation temps plein et préserve
l’insertion sociale et familiale .
Le bâtiment qui accueille cette activités a com-
plètement été restructuré. Conforme à la régle-
mentation sur l’accueil des personnes handica-
pées, les locaux sont facilement accessibles.
Le secrétariat situé au rez-de-chaussée permet
un accueil individualisé et sécurisé des pa-
tients. Sur ce niveau, une cuisine moderne per-
mettra la préparation des repas du midi et le
déroulement de l’ activité cuisine. Accolés à
cette pièce, un espace repas et un espace dé-
tente accueille les patients dans un cadre
agréable et confortable.
Le secrétariat de la structure
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