université paris ouest nanterre des éducateurs placés sous main de

UNIVERSIPARIS OUEST NANTERRE
INSTITUTIONS ET DYNAMIQUES HISTORIQUES DE LÉCONOMIE
IDHE UMR 8533
THÈSE POUR OBTENIR LE GRADE DE DOCTEUR EN SOCIOLOGIE
Présentée et soutenue publiquement le 29 octobre 2012 par
Nicolas Sallée
DES ÉDUCATEURS PLACÉS SOUS MAIN DE JUSTICE
Les éducateurs de la Protection judiciaire de la jeunesse
entre droit pénal et savoirs sur l’homme
JURY
M. YVES CARTUYVELS, Professeur, Facultés universitaires Saint-Louis, à Bruxelles ;
M. JACQUES COMMAILLE, Professeur émérite, École normale supérieure de Cachan, Président du
Jury ;
M. FRANÇOIS DUBET, Professeur des Université, Université Bordeaux 2, et directeur d’études à
l’EHESS, rapporteur ;
MME LAURENCE DUMOULIN, chargée de recherche au CNRS, Institut des sciences sociales du
politique, ENS Cachan
M. PHILIP MILBURN, Professeur des Universités, Université Rennes 2, rapporteur ;
M. FRANÇOIS VATIN, Professeur à l’Université Paris Ouest Nanterre, directeur de thèse.
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Mes remerciements
Tout d’abord, à l’ensemble des professionnels éducateurs, mais également psychologues, magistrats,
surveillants, ou autres qui se sont laissés interviewer et/ou observer, et qui m’ont fait suffisamment
confiance pour partager avec moi leurs expériences, leurs parcours, leurs tâches quotidiennes et leur lot de
doutes, de joies et de difficultés.
À l’ensemble des jeunes placés ou incarcérés, tous ces jeunes qui, dit-on « placés sous main de justice »,
n’ont guère eu le choix que d’accepter une présence supplémentaire à leur côté, durant mes temps
d’observation. Si leur parole n’est que très (trop ?) partiellement restituée dans le cadre de cette thèse, elle
a néanmoins guidé une partie de ce travail.
À François Vatin, pour son encadrement éclairé depuis le début de cette thèse, pour sa réactivité et ses
conseils, toujours très précieux, souvent essentiels ; à Jacques Commaille, qui a accep la charge de
codiriger cette thèse. Si ce rôle de codirection n’est aujourd’hui qu’officieux, ses lectures, ses conseils et ses
mises en garde ont soutenu sans faille la préparation de cette thèse.
À Gilles Chantraine, remarquable directeur d’une recherche consacrée aux prisons pour mineurs. Ma
participation à l’ensemble de cette recherche, de sa préparation jusqu’à sa rédaction, a constitué une étape
essentielle de ce travail de thèse, tant pour les terrains qu’elle m’a permis de découvrir que pour les
réflexions qu’elle m’a donné l’opportunité de développer. Les nombreuses discussions ou autres projets
d’écriture qui en ont découlé avec Gilles Chantraine mais aussi avec d’autres, tout particulièrement
Grégory Salle et David Scheer ont considérablement enrichi mon travail, les interrogations qui le
structurent et les résultats qui en émanent.
Aux quelques personnes avec lesquelles il m’a été possible de coécrire, et donc aussi de « coréfléchir »
durant cette thèse, notamment Anne-Cécile Broutelle et Jean-Marie Pillon.
À Gwenaële Rot, qui participa à la direction de mes mémoires de Master 1 et 2, et avec qui j’ai eu la
chance de pouvoir continuer à travailler, à l’IDHE.
Aux nombreux chercheurs avec lesquels j’ai eu l’occasion d’échanger à propos de mon travail, à
Nanterre ou ailleurs, et qu’il est malheureusement impossible de nommer ici de façon exhaustive. Parmi
eux, je tiens à remercier tous les membres de l’IDHE-Nanterre, sa secrétaire jusqu’à une date récente
Fabienne Lependeven mais également ses chercheurs titulaires et, bien évidemment, ceux qui ont été
mes principaux « collègues » du quotidien (et quels collègues !) : ses doctorants.
À mes (ex-)collègues du département de sociologie de l’Université de Nanterre, auprès de qui je me suis
formé à l’enseignement, comme « moniteur », durant mes trois premières années de doctorat, ainsi qu’à
mes actuels collègues du DUT « Carrières sociales » de la même Université, avec qui j’ai pris beaucoup de
plaisir à travailler, en tant qu’ATER, durant ma quatrième et dernière année de thèse.
À Jean-Pierre Jurmand, historien de l’Éducation surveillée, toujours disponible pour répondre à mes
interrogations, ainsi qu’à Luc-Henry Choquet, responsable du service « recherche » de la direction de la
PJJ, qui a maintes fois cherché à faciliter mes démarches méthodologiques.
À Aliette Sallée, ma principale relectrice. Quel travail ! Je ne saurais trop la remercier. Ainsi qu’aux
quelques relecteurs plus ponctuels, dont Bilel Benbouzid et d’autres déjà remerciés ici.
À tous mes amis, ils se reconnaitront ! À celle qui aura un temps supporté mes doutes et mes
questionnements. À ma filleule et à ses parents. À Roger. À FX pour son infaillible soutien logistique. À
ma famille, mes parents, mes frères et sœur, leurs « pièces rapportées », ainsi qu’aux quelques nouvelles
têtes venues agrandir le périmètre familial. À Jake, paix à son âme, et à son logos.
À Mélanie, évidemment.
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« Paul Virilio. Je croyais que nous devions nous interroger sur l’assistance sociale qui se développe et qui
commence à intervenir dans de nouveaux secteurs. Est-ce qu’on ne pourrait pas poser le problème de la
légitimité de cette intervention ? Vous parlez, comme si ça allait de soi, de ces quatre-vingt-dix-mille
travailleurs sociaux, ces cartes d’identité sanitaires, ce quadrillage psychiatrique du territoire, ce contrôle
des îlots, cette surveillance généralisée par tous les moyens, électroniques et autres. Pour moi, cela fait
problème.
Jean-René Tréanton. Mais je n’ai absolument pas dit que ça allait de soi. J’ai dit tout simplement qu’avant
d’affirmer que les travailleurs sociaux sont au service de la police, il fallait encore se poser la question : que
font les travailleurs sociaux ? »
Table ronde », entretien avec J.-M. Domenach, J. Donzelot, M. Foucault, J. Juillard, P. Meyer, R. Pucheu, P.
Thibault, J.-R. Tréanton, P. Virilio), Esprit, n°413 : Normalisation et contrôle social (Pourquoi le travail social ?),
avril-mai 1972, pp. 478-703)
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