L'enseignement philosophique – 60eannée – Numéro 4
REMARQUES SUR LE NON-RESPECT DES INTERDITS
FORMULÉS PAR BERGSON DANS SON TESTAMENT
Alain VINSON
Hon. IUFM, Laon
Dans son testament (du 8 février 1937 avec un codicille du 9 mai 1938), Berg-
son (mort le 3 janvier – ou le 4 janvier selon certains – 1941) écrit:
Je déclare avoir publié tout ce que je voulais livrer au public. Donc, j’interdis formelle-
ment la publication de tous manuscrits ou de toute portion de manuscrit de moi, qu’on
pourrait trouver dans mes papiers ou ailleurs. J’interdis la publication de tout cours, de
toute conférence qu’on aurait pu prendre en note ou dont j’aurais pris note moi-même.
J’interdis également la publication de mes lettres et je m’oppose à ce qu’on tourne
cette interdiction comme on l’a fait dans le cas de J. Lachelier, dont les lettres ont été
mises à la disposition des lecteurs de la bibliothèque de l’Institut, alors qu’il avait
défendu de les publier1.
Le premier, sans doute, à n’avoir pas respecté les interdits formulés (sinon ful-
minés) par Bergson dans son testament, c’est Henri Gouhier, mon ancien professeur à
la Sorbonne en 1959-1961. Comme il me l’écrivait le 22 avril 1984 (en me deman-
dant, par la suite, de ne pas faire immédiatement état de ce qu’il m’avait écrit dans
l’article non encore publié que je lui avais fait lire2):
Vous soulevez une question que je connais bien… [les points de suspension sont de
Gouhier] Dans un paquet de papiers que m’avait remis Mlle Bergson 3, il y avait la dacty-
lographie de I et II de P. M. 4, texte de 1922 mais avec des morceaux ajoutés avant la
publication de 1934 et datés de la main de Bergson. J’ai aussitôt proposé de donner
moi-même une édition critique de ce texte ; mais deux des trois personnes désignées
par Bergson pour veiller sur son œuvre ont fait une vive opposition, Jean Wahl et Vl.
[Vladimir] Jankélévitch; le troisième, Jean Guitton, aurait laissé faire. Votre lettre5me
rappelle ce projet [et Gouhier ajoute dans une note en bas de page: « Qui est plus qu’un
projet: le travail était fait »]. Wahl n’est plus là [Jean Wahl est mort en 1974], mais
Vladimir [Jankélévitch] est très malade et il conviendrait d’attendre une amélioration
de sa santé pour obtenir son adhésion. À mon sens Bergson a laissé la date initiale
Les notes sont à lire en fin d’article.
20ALAIN VINSON
[1922] parce qu’il estimait que l’ensemble devait conserver celle de la première rédac-
tion. Toutefois, il y a des nuances intéressantes dans les variantes 6.
Dans une autre lettre, du 30 mai 1984, Henri Gouhier me donna les précisions
suivantes:
Je voulais vous signaler une allusion discrète à ce manuscrit des deux ch. 7dans mon
livre8p. 146: «… c’est seulement en juillet 1933 qu’il ajoute à son manuscrit… » et note 3:
« Texte contrôlé sur une dactylographie où l’auteur a daté ses corrections » 9.
Le deuxième à n’avoir pas tenu compte des interdits que l’on trouve dans le tes-
tament de Bergson, c’est Jean Guitton, également mon ancien professeur à la Sorbon-
ne en 1959-1961 et… l’un de ceux que Bergson avait chargés de veiller sur son œuvre
après sa mort. Le 26 avril 1961, il avait réuni chez lui (au 1 rue de Fleurus à Paris) les
quatre personnes (dont j’étais) qui l’avaient choisi pour être le directeur de leur D.E.S.10
et, après avoir demandé à chacun d’exposer devant les autres l’essentiel de son travail
(ce qui était une bonne préparation pour la soutenance orale de notre travail en juin),
il nous avait montré, après nous avoir fait asseoir par terre entre les rayonnages de sa
bibliothèque (disposés au milieu d’une pièce) et en prenant une mine de conspirateur,
ce qui était pour lui le plus beau fleuron de sa collection de livres et comme un mor-
ceau de la sainte Croix. Il s’agissait, en deux volumes dactylographiés, d’un cours de
Bergson à Clermont-Ferrand, que lui avait transmis Joseph Desaymard 11 en 1940. Je
me rappelle fort bien qu’il avait fait porter notre attention sur la leçon concernant
l’existence de Dieu en s’extasiant sur le fait que Bergson, par opposition à ce qu’il se
serait contenté d’écrire dans Les Deux sources de la morale et de la religion12,s’exprimait
ici longuement (et avec courage, selon lui) sur les preuves de l’existence de Dieu13. (En
fait, comme j’en avais gardé le souvenir en tant qu’élève et comme j’allais en faire bien-
tôt l’expérience en devenant moi-même professeur de philosophie, ces preuves – ou ces
prétendues preuves – faisaient partie du programme à traiter pour le baccalauréat!)
Par la suite, je n’ai pas été étonné que ce cours ait finalement été publié 14. Vladimir
Jankélévitch (mort en 1985), qui avait été chargé par Bergson dans son testament,
comme Jean Wahl et Jean Guitton, de veiller sur son œuvre après sa mort, s’y serait
très certainement opposé. Jean Guitton (qui n’est mort qu’en 1999) se réjouissait, lui
(comme il me le disait), de voir paraître ce qu’il considérait (bien à tort selon moi et
selon la plupart des commentateurs de l’œuvre de Bergson) comme un témoignage du
sens caché du bergsonisme et donc comme un trésor inestimable (et d’autant plus ines-
timable, ajouterai-je, qu’il savait être le seul à le posséder et qu’il est toujours tentant
de confondre l’exclusivité d’un bien avec sa valeur).
Pour Henri Gouhier, mort en 1994, l’intérêt des cours ou des lettres de Bergson
(dont il a d’abord souhaité la conservation15 puis, dans un second temps, à mesure que
disparaissaient les derniers témoins de la vie de Bergson, la publication) ne consistait
qu’à éviter aux historiens de la philosophie de faire des contresens et non pas de leur
permettre, en quoi que ce soit, d’enrichir leur compréhension du bergsonisme:
L’exrience nous apprend qu’il y a en histoire une utilisation négative des documents: à
té de ce qu’ils nous permettent de dire, il y a ce qu’ils nous emchent de dire: les hypo-
thèses qu’ils écartent, les interptations dont ils détournent, les « sources » ou « évolu-
tions » parfaitement possibles qu’ils excluent par une simple date. L’int même de la
pensée de Bergson invite à ne pas oublier cette fonction négative d’une information à
laquelle il ne conviendrait pourtant pas de demander autre chose16.
L’un des arguments donné actuellement pour tenter de justifier et le non-res-
pect des interdits formulés par Bergson dans son testament (le non-respect des inter-
dits et non des « vœux », comme croit pouvoir l’écrire Jean-Luc Marion en quatrième
REMARQUES SUR LE NON-RESPECT DES INTERDITS 21
FORMULÉS PAR BERGSON DANS SON TESTAMENT
de couverture du premier volume des Cours de Bergson 17) et la valeur prétendument
positive des documents publiés (qui sont le plus souvent de seconde main), c’est de
dire, comme Jean-Luc Marion, que « l’œuvre de Bergson n’appartient pas plus à Henri
Bergson que celle d’Aristote, de Descartes ou de Hegel, à leurs auteurs : elle appartient à
l’histoire, à l’histoire de la philosophie et à la philosophie » 18,mais, derrière le bel hom-
mage rendu à Bergson, derrière la reconnaissance de la grandeur effective de la pen-
sée bergsonienne (grandeur – à distinguer des succès mondains qu’il a connus – qui
n’était guère apparente pour la plupart des philosophes de son temps et qui l’était
encore moins durant la seconde moitié du vingtième siècle 19), se cache à l’évidence la
volonté d’étendre le bergsonisme à ce que Bergson lui-me ne voulait pas voir
publié (ou republié). « L’enseignement de Bergson – poursuit en effet Jean-Luc Marion
fait partie intégrante du fait bergsonien dans son ensemble, comme ses œuvres, bien
qu’à un autre degré 20. » Or cette thèse d’une simple différence de degré entre les cours
(auxquels les lettres sont désormais ajoutées) et les œuvres est bien éloignée de celle,
énoncée par Henri Gouhier, d’une véritable différence de nature entre les uns et les
autres (les cours n’ayant, selon lui, qu’une fonction seulement négative).
Dira-t-on que l’on a bien publié, par exemple, les cours d’Aristote et d’Épictète
(en ce qui concerne les Anciens) ainsi que ceux d’Husserl et d’Heidegger (en ce qui
concerne les Modernes), que l’on a également publié (et dans un ordre qui varie selon
les éditeurs) les brouillons surchargés de ratures et presque illisibles de Pascal, que
l’on a appelé ses Pensées ? On aura garde, alors, de ne pas oublier que les œuvres
d’Aristote (dont on posde des listes impressionnantes) ont toutes été perdues,
qu’Épictète (comme Socrate) n’a jamais rien écrit, que Husserl et Heidegger ont fait
eux-mêmes publier la plupart de leurs cours, où ils exposaient leur propre philosophie21,
et que les Pensées de Pascal sont les éléments d’un livre (une apologie du christianisme)
qu’il n’a pas eu le temps d’écrire. La situation de Bergson est donc bien différente :
contrairement à Épictète, il a écrit des livres et ne s’est pas contenté d’enseigner ;
contrairement aux livres perdus d’Aristote (philosophe connu désormais seulement
par ses cours), les siens se trouvent encore dans toutes les bonnes librairies (mais
malheureusement mêlés aux recueils des notes prises à ses cours de lycée, qu’il devait
faire en gardant une certaine réserve et en se conformant aux programmes qui lui
étaient imposés 22); enfin, contrairement à Pascal (mort à 39 ans en plein travail), il a
eu le temps (lui qui est mort à 81 ans) de juger que son œuvre était achevée (« Je
déclare avoir publié tout ce que je voulais livrer au public » 23).
On ne saurait donc déclarer, comme le fait Henri Hude (l’éditeur des cours de
Bergson) dans son introduction du Cours I, Leçons de psychologie et de métaphysique,
que « les cours doivent être reçus comme l’œuvre du philosophe et non comme la simple
trace de son fonctionnement social » 24. Comme le disait avec force Henri Gouhier dans
l’avant-propos de Mélanges (volume qui renferme des textes de Bergson ayant été
publiés de son vivant, mais autres que ceux qu’il a reconnus comme ses œuvres):
Entendons-nous bien. Le bergsonisme est tout entier dans Les données immédiates de la
conscience, Matière et Mémoire, L’Évolution créatrice, Les Deux Sources de la Morale et de la
Religion, avec des « éclaircissements », comme disait Malebranche, que représentent Le
Rire et les études recueillies dans L’Énergie spirituelle, puis dans La Pensée et le Mouvant25.
Être philosophe, ce n’est pas chercher, selon les critères d’une psychologie asso-
ciationniste (celle que Bergson a tant critiquée!), « le processus d’invention du bergsonis-
me » (selon la formule d’Henri Hude 26) dans des textes plus ou moins artificiellement
reliés à ces œuvres. Le chercher ailleurs qu’en elles, dans ce que Jean-Luc Marion, de
22ALAIN VINSON
son côté, appelle (selon une formule volontairement ambiguë mais à forte tonalité
sociologique) « le fait bergsonien dans son ensemble » 27, c’est à coup sûr, si on en fait un
commentaire philosophique pour soi-disant mieux comprendre l’œuvre de Bergson (par
opposition à une recherche d’ordre historique ayant, selon la thèse d’Henri Gouhier que
nous avons rappelée, la « fonction négative d’une information »), se méprendre totale-
ment sur ce qu’est cette œuvre et, d’une façon générale, sur ce qu’est la philosophie28.
Il est vrai que les habitudes universitaires ne peuvent qu’encourager une telle
méprise. On aura beau répéter (non sans raison) qu’il n’y a pas d’histoire de la philo-
sophie digne de ce nom qui ne soit philosophique (ni de philosophie sans rapport
avec cette histoire de la philosophie, comme l’a bien montré Bergson lui-même dans
le chapitre IV de L’Évolution créatrice 29), il n’en demeure pas moins que, excepté
quelques cours dont j’ai été le témoin émerveillé (comme ceux de Vladimir Jankélé-
vitch, de Jeanne Delhomme ou de Gilles Deleuze – tous trois ayant fait par ailleurs les
meilleures analyses qui soient de l’œuvre de Bergson 30), ce n’est pas sa philosophie
que le professeur de philosophie expose à l’Université. En général : ou bien il n’en a
pas, ou bien il pense qu’il ne saurait plus y en avoir de nouvelle. Son travail consiste
donc, le plus souvent, à commenter la philosophie des autres, sans que ses auditeurs
sachent jamais si elle est vraie ou, du moins, si elle est autre chose qu’une pièce de
musée sans valeur conceptuelle propre. On comprend, dès lors, l’importance que peut
avoir aux yeux de ces professeurs d’Université la collation de documents circonstan-
ciels peu connus : c’est le moyen d’acquérir, sans trop forcer sa pensée, un statut
scientifique de spécialiste et un pouvoir sur les autres ; ce qui est bien différent de
l’autorité qui émane d’une vraie pensée.
Bergson, qui a échoué à deux reprises dans sa tentative d’être élu par ses col-
lègues à la Sorbonne (et qui trouvera une compensation dans son élection, en
avril 1900, au Collège de France, où il a pu enseigner librement et développer sa pen-
sée) 31, aurait dû savoir qu’on ne saurait espérer des historiens qu’ils cachent quoi que
ce soit. Il aurait dû également savoir qu’on ne saurait demander à des catholiques
militants de renoncer à enrôler les autres dans leurs croyances. Pour Jean Guitton, il
n’y avait pas de doute qu’on ne pouvait être spiritualiste sans être secrètement ou
inconsciemment chrétien. C’est ainsi qu’il écrit :
Tout cela [un entretien avec Bergson sur le sujet de savoir s’il y avait bien une coupure
absolue entre « la religion statique » et « la religion dynamique » 32] me portait à penser
que Bergson avait connu, au milieu de ses jours, une soudaine mutation de ses
croyances […] ; qu’il avait vu soudain paraître en lui un univers de pensée neuf,
comme certains convertis. Mais nulle indication ne permet de dater dans sa vie la sur-
gie [sic] de cette vocation seconde à l’intérieur de la vocation première [ce qui fait donc
question pour Guitton, c’est la date et non le fait !]. Si l’on me forçait à préciser [formule
rhétorique pour dire ce que l’on a sur le cœur !], je dirais: vers 1920, après la première
guerre et quand la souffrance s’installe dans son corps 33.
Indigne supposition d’imaginer Bergson se convertir pour donner sens à ses
souffrances, mais hypothèse indispensable chez un catholique pour qui la souffrance –
et singulièrement celle du Christ – est la médiation privilégiée pour accéder à la foi.
Si Bergson écrit dans son testament: « Mes réflexions m’ont amené de plus en plus
près du catholicisme » et « Je me serais converti si je n’avais vu se préparer depuis des
années […] la formidable vague d’antisémitisme qui va déferler sur le monde » 34,on ne
saurait oublier que, le 1er juin 1914, trois de ses principaux ouvrages, Essai sur les don-
REMARQUES SUR LE NON-RESPECT DES INTERDITS 23
FORMULÉS PAR BERGSON DANS SON TESTAMENT
nées immédiates de la conscience, Matre et mémoire et L’Évolution créatrice (que Berg-
son, bien sûr, n’a jamais reniés!) ont été mis à l’Index par l’Église catholique 35 et que,
lorsqu’on est vraiment philosophe (comme Bergson l’était jusqu’au bout des ongles), il
n’est de conversion que… philosophique, comme le montre explicitement, par exemple,
Simone Weil, qui, dans sa Lettre à un religieux, oppose avec force la lecture du « caté-
chisme du Concile de Trente » à celle du « Nouveau Testament » et des « mystiques » 36
ces mystiques qui ont toujours été acceps avec difficulté par l’Église catholique et dont
Bergson faisait la fine pointe de ce qu’il appelle, philosophiquement, « l’élan vital »:
De même qu’autour de l’instinct animal subsistait une frange d’intelligence, ainsi l’in-
telligence humaine était auréolée d’intuition. Celle-ci, chez l’homme, était restée pleine-
ment désintéressée et consciente, mais ce n’était qu’une lueur, et qui ne se projetait pas
bien loin. C’est d’elle pourtant que viendrait la lumière, si jamais devait s’éclairer l’inté-
rieur de l’élan vital, sa signification, sa destination. Car elle était tournée vers le dedans;
et si, par une première intensification, elle nous faisait saisir la continuité de notre vie
intérieure, si la plupart d’entre nous n’allaient pas plus loin, une intensification supé-
rieure la porterait peut-être jusqu’aux racines de notre être et, par là, jusqu’au principe
même de la vie en général. L’âme mystique n’avait-elle pas justement ce privilège?37
C’est donc non seulement Bergson qui aurait fait preuve de nveté en ayant cru
pouvoir s’opposer, par son testament, à la transgression des interdits qu’il avait formus,
mais ce sont aussi certains de ses amis en ayant cru pouvoir, eux, faire de lui quelquun à
leur image 38. De toute fon, s’il y a quelque nveté à croire, étant vivants, que nous
pourrons, étant morts, commander aux vivants ou éviter qu’ils nous trahissent, n’est-ce
pas faire preuve d’une plus grande naïveté encore que de nous poccuper de ce qu’on
pensera de nous après notre mort? Et si ce n’est pas de la naïveté, n’est-ce pas alors un
refus de penser la mort? un refus de penser qu’un jour nous ne penserons plus?39
NOTES
1. Bergson, Correspondances, textes publiés et annotés par André Robinet (auteur
d’un avant-propos) avec la collaboration de Nelly Bruyère, Brigitte Sitbon-Peillon et
Suzanne Stern-Gillet, Paris, P.U.F., 2002, p. 1669-1670 (c’est Bergson qui souligne).
2. Alain Vinson, « Paramnésie et katamnèse (Réflexions sur la notion bergsonienne
de souvenir du psent) », in Archives de philosophie, Paris, Beauchesne, tome 53,
cahier 1, janvier-mars 1990, p. 3-29.
3. Jeanne Bergson, la fille de Louise (née Neuburger) et d’Henri Bergson : cf. Philip-
pe Soulez et Frédéric Worms, Bergson, biographie, Paris, P.U.F., col. « Quadrige »,
2002, p. 92 et p. 266.
4. Abréviation du dernier ouvrage de Bergson, La pene et le mouvant (I et II désignent
les deux premiers chapitres qui forment l’introduction – en deux parties – de ce livre).
5. Dans ma lettre du 17 avril 1984, j’interrogeais Henri Gouhier (à propos de la
note 7 de mon article cité note 2) sur la difficulté que j’avais à comprendre que cer-
tains passages de l’introduction de La pensée et le mouvant (terminée, selon Bergson,
«en 1922 », à lexception de « quelques pages relatives aux théories physiques
actuelles ») n’aient pas été retouchés entre 1922 et 1934 (des « passages », s’entend,
autres que ceux qui sont relatifs aux « théories physiques actuelles »).
6. Précisons que ces variantes n’apparaissent ni dans l’apparat critique du volume inti-
tulé Œuvres (édition du centenaire, introduction par Henri Gouhier, textes annotés par
André Robinet, Paris, P.U.F., 1959) ni dans le volume intitulé Mélanges (ensemble de
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