est un ouvert pour la topologie compacte ouverte, qui contient get qui est inclus dans VK,.
2. Soit f, g ∈YXtel que f6=g. Alors il existe xtel que f(x)6=g(x). Si Yest s´epar´e, alors il existe des
voisinages ouverts Uet Vde f(x) et g(x) dans Yqui sont disjoints. Alors ]
U{x}et ]
V{x}sont des voisinages
ouverts r´eciproquement de fet g, disjoints l’un de l’autre.
3. On suppose maintenant Xlocalement compact.
a. (´evaluation) L’application d’´evaluation ev :X×YX→Yest d´efinie par ev(x, f) = f(x). Soit
(x, f)∈X×YXet Vun voisinage ouvert de f(x) dans Y. Il faut montrer que ev−1(V) est un
voisinage de (x, f). Comme fest continue, f−1(V) est un voisinage de x; par compacit´e locale de X,
il existe donc un compact Kdans Xv´erifiant x∈◦
K⊂K⊂f−1(V). Il suit que le produit ◦
K×g
VK
est un voisinage ouvert de (x, f) inclus dans ev−1(V).
b. (adjonction) Si f:X×Y→Zest continue, il est ´evident que pour tout yfix´e, l’application x7→ f(x, y)
est continue. Il est aussi ´evident que la formule ˜
fy=f(−, y) d´efinit une bijection entre l’ensemble
des applications de X×Ydans Z, d’une part, et, d’autre part, l’ensemble des applications de Ydans
l’ensemble des applications de Xdans Z.
c. (loi exponentielle et composition) Vu la question pr´ec´edente, il reste `a montrer deux choses :
(i) que si ˜
f:Y→ZXest continue, alors l’application f:X×Y→Zest continue pour ´etablir une
bijection entre ZX×Yet (ZX)Y,
(ii) que la bijection donn´ee par (i) est un hom´eomorphisme.
On remarque que fest la composition des fonctions X×Yidט
f
−→ X×ZXet de l’´evaluation X×ZXev
→Z
qui sont continues (d’apr`es (a)). D’o`u la continuit´e de fet l’assertion (i) suit de la question pr´ec´edente.
Montrons que tilde :f7→ ˜
fest un hom´eomorphisme. Soit CX⊂Xet CY⊂Ydeux compacts et W
un ouvert de Z. Alors
tilde−1 ^
^
WCXCY!=^
W(CX×CY)
ce qui prouve que tilde :ZX×Y→(ZX)Yest continue. Soit maintenant Kun compact de X×Y
et f∈g
WK. On doit trouver un voisinage de ˜
fdans (ZX)Y. Comme fest continue, f−1(W) est
un ouvert contenant K. Comme Xet Ysont s´epar´es, les projections pX(K)⊂Xet pY(K)⊂Y
de Ksont compactes et Kest un sous-espace ferm´e du compact pX(K)×pY(K). Comme tout
compact est r´egulier, il suit que pour tout point (x, y)∈K, il existe un voisinage compact Cx×Cy⊂
(pX(K)×pY(K))∩f−1(W). Par compacit´e de K, on peut recouvrir Kpar une famille finie
◦
(Cxi)×
◦
(Cyi).
On conclut alors en remarquant que l’intersection des ^
^
WCxiCyi!est un voisinage de ˜
fdans ^
g
WK.
Comme la compos´ee de deux fonctions continues est continue, l’application c:XY×ZX→ZYest bien
d´efinie. Montrons sa continuit´e. Soit f∈XYet g∈ZX, et g
WCun voisinage de c(f, g) = g◦fdans
ZY(avec C⊂Ycompact, W⊂Zouvert et g◦f(C)⊂W). Alors g−1(W) est un ouvert contenant
le compact f(C) (rappelons que Xest nec´essairement s´epar´e). Comme Xest localement compact et
f(C) est compact, il existe un ouvert relativement compact V(c’est `a dire que Vest compact) de X
v´erifiant f(C)⊂V⊂V⊂g−1(W). Il est alors clair que le produit (g
VC)×(g
WV) est un voisinage
ouvert de (f, g) dans c−1g
WCce qui prouve la continuit´e de c.
d. L’appplication qui `a (f, g)∈YX×ZXassocie l’application x7→ (f(x), g(x)) est ´evidemmment une
bijection au niveau ensembliste (rappelons qu’une application (f, g) : X→Y×Zest continue si et
seulement si fet gsont continues). Soient C1, C2deux compacts de Xet V, W deux ouverts de Y, Z.
Un couple (f, g) est dans g
VC1×]
WC2si et seulement si (f, g) est dans l’intersection
^
(V×Z)C1∩^
(Y×W)C2.
induit un hom´eomorphisme YX×ZX∼
=(Y×Z)X. Il suit que la bijection YX×ZX∼
=(Y×Z)Xest
ouverte. Elle est continue car ^
(V×W)C∼
=g
VC×g
WC.