CITOYENNETÉ ET EMPIRE À ROME
(IER-IIIESIÈCLE)
(Manuel p.54-67)
(Recensement des citoyens romains
sur la base de l’hérédité, bas relief)
« civisme concret, improvisé, informel,
individuel, un mélange d’inégalités
économiques et de solidarisme civique »
Paul Veyne.
Nicolas Ténèze, octobre 2013
Source: CNED 2011
Nicolas Ténèze, octobre 2013
Nicolas Ténèze, octobre 2013
Nicolas Ténèze, octobre 2013
INTRODUCTION
Venons-en maintenant à la confrontation de 2 approches très diff de la citoyenneté. Vision fermée à Athènes
(petite cité) s’oppose petit à petit la vision universaliste et intégratrice dans un empire de plus de 3 millions
km²
Citoyenneté fondée sur le principe d’égalité à Athènes, déterminée par naissance et niveau de richesse à Rome.
Mais conception et sens de citoyenneté sont différents, y compris dans le temps et l’espace, dans l’Empire
Romain.
Pérennité de l’empire tient pour beaucoup à l’octroi de la citoyenneté romaine aux peuples conquis
citoyens participent de – en - au pouvoir pol avec l’augmentation du rôle de l’empereur qui n’est plus choisi par le
Sénat.
Les citoyens sont devenus des sujets mais bénéficient d’un statut juridique et social privilégié.
L’extension du droit de cité (droit de participer aux prérogatives des citoyens) est une caractéristiques de la pol
romaine.
Comme dans toutes les cités grecques, il ne concerne que les hommes libres ayant le statut de citoyen
Mais à la différence des cités grecques, Rome a étendu progressivement son droit de cité d’abord aux villes
italiennes, puis à un nombre de plus en plus important de notables provinciaux et enfin à l’ensemble des habitants
de l’empire.
Le droit de cité à la naissance ou par affranchissement.
Mais au début de l’empire, selon le statut des villes, on ne peut en détenir qu’une partie les citoyens de droit
latin possèdent le droit de vote, non celui d’éligibilité.
Le droit de cité est progressivement étendu jusqu’à l’édit de Caracalla en 212 qui le reconnait à tous les individus
libres de l’Empire.
Les conditions d’accès sont moins contraignantes à Rome, ce qui explique le nombre croissant de citoyens du 1er
au III siècle.
La période étudiée couvre le Haut Empire (14-235), un régime « non démocratique » qui succède à la République
(régime oligarchique), tout en s’en réclamant (Res Publica « Chose Publique »)
L’Empire est aussi oligarchique (Empereur + citoyen très riches) et parfois une Tyrannie
La citoyenneté y est souvent accordée à de larges groupes : une ville, une province
A Rome, la citoyenneté donne des droits civils mais pas de décisions
PB: Comment Rome invente-t-elle, sous l’Empire, la citoyenneté universelle
Nicolas Ténèze, octobre 2013
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