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RESUME
L’économie mondiale a atteint un faible niveau de croissance au terme de 2012, avec
un taux estimé à 3,2% après 3,9% en 2011. En effet, elle a été principalement affectée par la
morosité de l’activité dans les pays avancés du fait de l'aggravation de la crise de la dette en
Europe, la baisse de l’activité au Japon et le ralentissement des économies émergentes. Ce
ralentissement de l’économie globale a toutefois été atténué par une amélioration de la
conjoncture économique américaine durant les deux derniers trimestres de 2012, même si le
rythme demeure toujours modéré. Dans l’ensemble des pays avancés, la croissance est
estimée à 1,3% après 1,6 % un an auparavant alors que dans les pays émergents et en
développement, elle s’est établie à 5,1% contre 6,3% l’année précédente.
Au plan interne, l’activité économique interne, mesurée par l’Indice Général
d’Activité hors agriculture (IGA), s’est accrue de 4,2% en variation trimestrielle. Cette
évolution est imputable au secteur tertiaire qui a enregistré une hausse de 6,7% portée par
toutes ses branches d’activité. Les secteurs primaire, secondaire et l’administration publique
ont, pour leur part, progressé respectivement de 2,8%, 1,6% et 0,7%. A l’inverse, les taxes
sur biens et services affichent une baisse de 0,3%. En moyenne sur l’année 2012, l’indice
général d’activité a progressé de 2,2%
Les prix à la consommation ont enregistré une hausse de 2%, en variation trimestrielle,
imputable au renchérissement des « produits alimentaires et boissons non alcoolisées »
(4,4%), des services de l’ « enseignement » (3,1%), des services de « restaurants et hôtels »
(1,9%) et, dans une moindre mesure, des services de « logement, eau, gaz, électricité et autres
combustibles » (1,3%). En glissement annuel et en moyenne sur l’année 2012, les prix ont
augmenté respectivement de 1,7% et de 1,4%.
En termes de compétitivité-prix, celle de l’économie sénégalaise s’est inscrite en
retrait de 3,1 % en variation trimestrielle en raison d’un différentiel d’inflation défavorable
(+1,4%) et d’une appréciation de la monnaie nationale (+1,7%) vis-à-vis de celle de ses
partenaires. En moyenne sur l’année 2012, la compétitivité-prix de l’économie s’est
également renforcée, enregistrant un bond de 3,6 % en variation annuelle.
Au titre des finances publiques, L’exécution budgétaire au cours de l’année 2012 s’est
déroulée dans un contexte difficile marqué par une hausse modérée des ressources mobilisées
ainsi que par une exécution prudente des dépenses publiques. Ainsi, au total, le déficit
budgétaire global, dons compris, est estimé à provisoirement à 424 milliards en 2012 (5,9%