République du Sénégal
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Un Peuple Un But Une Foi
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MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES
Rapport du Comité National de Politique Economique
Surveillance multilatérale au sein de l’UEMOA
4° Trimestre 2013
Mars 2014
1
Sommaire
RESUME ................................................................................................................................................................ 2
Chapitre I - SITUATION DE L’ECONOMIE SENEGALAISE ...................................................................... 4
SECTEUR PRIMAIRE ........................................................................................................................................ 4
II- SECTEUR SECONDAIRE ............................................................................................................................. 5
III- SECTEUR TERTIAIRE ............................................................................................................................... 8
IV- INFLATION ET COMPETIVITE ............................................................................................................... 9
4.1. Evolution de l'IHPC ........................................................................................................................................ 9
4.2. Evolution du taux de change effectif réel ..................................................................................................... 10
V- BALANCE DES PAIEMENTS .................................................................................................................... 11
5 .1 . Evolution de la balance courante ............................................................................................................... 11
5. 2. Evolution du compte de capital et d'opérations financières ....................................................................... 12
VI- FINANCES PUBLIQUES ........................................................................................................................... 13
6.2. Dons ............................................................................................................................................................... 15
6.3. Dépenses budgétaires .................................................................................................................................... 15
VII- DETTE PUBLIQUE ................................................................................................................................... 16
VIII - EVOLUTION DE LA SITUATION MONETAIRE ............................................................................. 17
8.1. AVOIRS EXTERIEURS NETS .................................................................................................................... 18
8.2. CREDIT INTERIEUR .................................................................................................................................. 18
8.3. MASSE MONETAIRE ................................................................................................................................. 19
Chapitre II - SURVEILLANCE MULTILATERALE AU SENS DE ............................................................ 20
l’UEMOA ............................................................................................................................................................. 20
I- CRITERES DE PREMIER RANG ............................................................................................................ 20
II- CRITERES DE SECOND RANG .................................................................................................................. 20
2
RESUME
L’économie mondiale a atteint un faible niveau de croissance au terme de 2013, avec
un taux estimé à 3,0% contre 3,1% en 2012. En effet, elle a été principalement affectée par la
morosité de l’activité dans les pays avancés du fait de l'aggravation de la crise de la dette en
Europe, la baisse de l’activité au Japon et le ralentissement des économies émergentes. Ce
ralentissement de l’économie globale a toutefois été atténué par une amélioration de la
conjoncture économique américaine durant les deux derniers trimestres de 2013, même si le
rythme demeure toujours modéré. Dans l’ensemble des pays avancés, la croissance est
estimée à 1,3% après 1,4 % un an auparavant alors que dans les pays émergents et en
développement, elle s’est établie à 4,7% contre 4,9% l’année précédente.
Au plan interne, l’activité économique interne, mesurée par l’Indice Général
d’Activité hors agriculture (IGA), s’est accrue de 0,3% en variation trimestrielle. Cette
évolution est imputable, dans une moindre mesure, au secteur secondaire qui a enregistré
une hausse de 0,1%, également par l’administration publique et les taxes sur biens et services
qui ont enregistré une hausse de 1,6% et 7,9% respectivement. Par contre les secteurs
primaire et tertiaire ont enregistré des contre performances durant la même période -6,8 et -
0,4% respectivement. En moyenne sur l’année 2013, l’indice général d’activité a progressé de
3,4% porté par les secteurs primaire et tertiaire.
Les prix à la consommation ont enregistré une hausse de 2%, en variation trimestrielle,
imputable au renchérissement des « produits alimentaires et boissons non alcoolisées »
(4,4%), des services de « logement, eau, gaz, électricité et autres combustibles » (1,3%), des
services de « restaurants et hôtels » (1,9%), des services de l’ « enseignement » (3,1%), dans
une moindre mesure du transport et de la santé qui ont haussé respectivement de 0,9% et
0,4%. En glissement annuel, les prix ont augmenté de 2,2% sous l’effet de la hausse du prix
des « produits alimentaires et boissons non alcoolisés » (6,3%), des services des « restaurants
et hôtels » (3,6%), ainsi que celui de l’« enseignement » (3,1%).
En termes de compétitivité-prix, celle de l’économie sénégalaise s’est inscrite en
retrait de 2,3% en variation trimestrielle en raison d’un différentiel d’inflation défavorable
(+1,0%) et d’une appréciation de la monnaie nationale (+1,3%) vis-à-vis de celle de ses
partenaires. Par contre, en moyenne sur l’année 2013, la compétitivité-prix de l’économie
s’est renforcée, enregistrant un bond de 0,7 % en variation annuelle.
3
Au titre des finances publiques, L’exécution budgétaire au cours de l’année 2012 s’est
déroulée dans un contexte difficile marqué par une hausse modérée des ressources mobilisées
ainsi que par une exécution prudente des dépenses publiques. Ainsi, au total, le déficit
budgétaire global, dons compris, est estimé à provisoirement à 424 milliards en 2012 (5,9%
du PIB) contre 454,6 milliards en 2011 (6,7% du PIB), soit une amélioration de 0,8 point de
PIB.
S’agissant de la dette publique, son encours à fin décembre 2012 est estià 3.068,5
milliards, dont 2.270 milliards au titre de la dette extérieure et 798,5 milliards au titre de la
dette intérieure.
Au titre de l'année 2012, les estimations de la balance des paiements du Sénégal font
ressortir un solde global déficitaire de 51,2 milliards contre un déficit de 55,1 milliards en
2011, soit une légère amélioration de 3,9 milliards. Cette situation reflète une détérioration du
déficit des transactions courantes (750,1 milliards en 2012 contre 541,1 milliards en 2011) qui
n’a pas pu être compensée par l'excédent du compte de capital et d'opérations financières
évalué à 699 milliards.
Enfin, concernant la situation monétaire, Appréciée sur la base des données
provisoires à fin décembre 2012, l’évolution de la situation monétaire au cours du quatrième
trimestre de l'année 2012 fait ressortir en variation trimestrielle une dégradation de 5,0
milliards (-0,6 %) de la position extérieure du Sénégal, un repli de 15,5 milliards (-0,7 %) du
crédit intérieur et un accroissement de 104,7 milliards (+3,7 %) de la masse monétaire.
4
Chapitre I - SITUATION DE L’ECONOMIE SENEGALAISE
Au quatrième trimestre de 2012, l’activité économique interne, mesurée par l’indice
général d’activité hors agriculture (IGA), a cru timidement de 0,3% en variation trimestrielle.
Cette évolution est imputable aux effets conjugués de la performance du secteur secondaire
(0,1%), de l’administration publique (1,6%), et de taxes sur biens et services (7,9%) atténué,
toutefois, par la contre performance des secteurs primaire et tertiaire qui ont enregistré des
baisses respectives de -6,8% et de -0,4%.
Comparativement à la même période en 2012, l’activité économique s’est rétractée de -
1,0%, en liaison avec les replis notés dans les secteurs secondaire (-8,5%), et des taxes sur
biens et services (-0,5%). Toutefois, en glissement annuel, les secteurs primaire, tertiaire et de
l’administration publique ont enregistré des performances 1,6%, 1,3% et 3,4% respectivement
. En moyenne sur l’année 2013, l’indice général d’activité a progressé de 3,4% porté par le
primaire (+6,8%), le tertiaire (+7,2%), l’administration publique (+2,9%) et, dans une
moindre mesure, les taxe sur biens et services (+0,1%).
Tableau 1 : Indice Général d’Activité hors agriculture base 100 en 2006
Source : DPEE
I- SECTEUR PRIMAIRE
Durant le quatrième trimestre de 2013, l’activité du secteur primaire (hors agriculture et
sylviculture) a enregistré une baisse de -6,8% en variation trimestrielle, imputable
principalement à la contreperformance du sous-secteur de la pêche (-9,5%) et de l’activité de
l’élevage (-6,2%).
SECTEURS trim. 04 trim. 03 trim. 04
(1) (2) (3)
PRIMAIRE (Elevage et Pêche) 5,9 107,8 117,6 109,5 -6,8% 1,6% 6,8%
SECONDAIRE 22,1 131,8 120,6 120,7 0,1% -8,5% -4,3%
TERTIAIRE 53,9 131,0 133,3 132,7 -0,4% 1,3% 7,2%
ADMINISTRATION PUBLIQUE 6,3 121,2 123,3 125,3 1,6% 3,4% 2,9%
TAXE SUR BIENS ET SERVICES 11,8 121,2 111,8 120,6 7,9% -0,5% 0,1%
IGA (base 100=2006) 100,0 128,0 126,4 126,8 0,3% -1,0% 3,4%
Pond (2012)
2012
2013
variation en %
2013/2012
(3)/(2)
(3)/(1)
12 mois
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