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RESUME
L’économie mondiale a atteint un faible niveau de croissance au terme de 2013, avec
un taux estimé à 3,0% contre 3,1% en 2012. En effet, elle a été principalement affectée par la
morosité de l’activité dans les pays avancés du fait de l'aggravation de la crise de la dette en
Europe, la baisse de l’activité au Japon et le ralentissement des économies émergentes. Ce
ralentissement de l’économie globale a toutefois été atténué par une amélioration de la
conjoncture économique américaine durant les deux derniers trimestres de 2013, même si le
rythme demeure toujours modéré. Dans l’ensemble des pays avancés, la croissance est
estimée à 1,3% après 1,4 % un an auparavant alors que dans les pays émergents et en
développement, elle s’est établie à 4,7% contre 4,9% l’année précédente.
Au plan interne, l’activité économique interne, mesurée par l’Indice Général
d’Activité hors agriculture (IGA), s’est accrue de 0,3% en variation trimestrielle. Cette
évolution est imputable, dans une moindre mesure, au secteur secondaire qui a enregistré
une hausse de 0,1%, également par l’administration publique et les taxes sur biens et services
qui ont enregistré une hausse de 1,6% et 7,9% respectivement. Par contre les secteurs
primaire et tertiaire ont enregistré des contre performances durant la même période -6,8 et -
0,4% respectivement. En moyenne sur l’année 2013, l’indice général d’activité a progressé de
3,4% porté par les secteurs primaire et tertiaire.
Les prix à la consommation ont enregistré une hausse de 2%, en variation trimestrielle,
imputable au renchérissement des « produits alimentaires et boissons non alcoolisées »
(4,4%), des services de « logement, eau, gaz, électricité et autres combustibles » (1,3%), des
services de « restaurants et hôtels » (1,9%), des services de l’ « enseignement » (3,1%), dans
une moindre mesure du transport et de la santé qui ont haussé respectivement de 0,9% et
0,4%. En glissement annuel, les prix ont augmenté de 2,2% sous l’effet de la hausse du prix
des « produits alimentaires et boissons non alcoolisés » (6,3%), des services des « restaurants
et hôtels » (3,6%), ainsi que celui de l’« enseignement » (3,1%).
En termes de compétitivité-prix, celle de l’économie sénégalaise s’est inscrite en
retrait de 2,3% en variation trimestrielle en raison d’un différentiel d’inflation défavorable
(+1,0%) et d’une appréciation de la monnaie nationale (+1,3%) vis-à-vis de celle de ses
partenaires. Par contre, en moyenne sur l’année 2013, la compétitivité-prix de l’économie
s’est renforcée, enregistrant un bond de 0,7 % en variation annuelle.