
Les indicateurs de performance sont peu pertinents : ex taux de redoublement. La logique de pilotage par les 
résultats est inacceptable. 
 
CGT : L’article R421-9 met le chef d’établissement à couvert de son CA, ce n’est plus lui qui décide mais le 
représentant du CA. Dans la majorité des cas, ce n’est qu’une position juridique pour assurer une légitimité, mais 
qui peut poser problème quand justement le CA est en opposition avec son chef d’établissement, par exemple si 
on sait que le chef d’établissement abuse de son pouvoir et que l’on veut le restreindre. Par contre, si on refuse 
l’autorisation, le chef d’établissement ne  pourra  même plus porter plainte sans réunir le CA, par exemple lors 
d’une intrusion. C’est le problème de toute délégation. Pour ce qui est de transiger, il faudrait que dans chaque 
cas (ça doit être assez rare) le CA se positionne sur le « jusqu’où » on transige. 
 
Pour l’article R421-20, le problème est que l’établissement ne peut seul décider d’un tarif. Par exemple, pour le 
tarif restauration des élèves, le taux maximum d’augmentation est donné par les collectivités territoriales. Il est 
bien évident qu’un établissement ne peut facturer des services qui n’entrent pas dans le cadre de l’établissement 
ou de sa compétence, exemple nettoyage chez des individuels par le personnel de l’établissement.  
 
On peut  comprendre  le  souci  de délégation  au  Chef  d’établissement  car il  y a  de  plus  en  plus  de contrats  de 
maintenance,  de  sécurité…  qui  sont  à  la  charge  des  établissements.  Cependant,  certaines  conventions  avec 
l’établissement  mutualisateur  portent sur la gestion des contrats aidés. Le CA doit pouvoir  être consulté sur le 
recrutement et la nature de ces contrats avant leur signature, car ces contrats fixent les missions et certaines 
clauses comme la modulation du temps de travail ont des conséquences directes sur les conditions de travail.  
 
La  suppression  des  marchés  à  l’EPCP  simplifiera  le  fonctionnement  mais  aussi  responsabilisera  encore plus 
l’EPLE. Il y a intérêt à ce que l’agent comptable ou/et le gestionnaire sache ce qu’il fait. Par contre, la suite met 
quand même une limite au niveau hauteur de la valeur financière. 
 
Pour l’article R521-25, la volonté est d’éviter le blocage du fonctionnement du CA par défaut de quorum quand 
le nombre réel d’élus au CA est inférieur au nombre théorique car l’un des collèges n’a pas présenté de listes. Le 
danger par contre est de ne pas faire le travail nécessaire pour qu’il y ait des représentants de tous les collèges au 
CA et de se satisfaire, par facilité, de l’absence des personnels non enseignants ou des parents. Le CA pourrait 
alors être réduit aux membres de droit et à un nombre limité de membres élus. 
 
L’article R 421-63 s’adapte à une situation de fait due à la suppression des emplois. Il faut faire le lien avec la 
mise en réseau des établissements avec des chefs d’établissement en multi-direction, mais aussi des gestionnaires  
qui ont la charge de la gestion de plusieurs établissements. De fait, ils ne peuvent pas toujours être présents aux 
différents CA. 
 
Réponse DAF : Pour la carte des agences comptables, la Cour des comptes nous incite à augmenter le périmètre 
des agences comptables. On aura 2 filières distinctes : gestionnaire et comptable. Le Ministère est attaché à la 
proximité du gestionnaire et de l’agence comptable. Aujourd’hui, on est assez loin de l’objectif de 6 EPLE par 
agence comptable. La moyenne nationale est autour de 3 à 4. 
Les  conditions de  la  mise  en  œuvre de  la réforme : formation à destination des professionnels et formation à 
destination des utilisateurs. 
 
Pour les GRETA, rien n’est définitivement arrêté par le Ministère sur les modifications statutaires. 
 
La question de la présentation du budget est en cohérence avec les contrats d’objectifs. Le budget doit être en 
cohérence avec les principes politiques de l’établissement et doit être cohérent avec le contrat d’objectifs. Le CA 
qui  a  adopté un  projet  d’établissement  gagne  à  voir  un  budget  présenté  suivant les  mêmes axes et les mêmes 
objectifs. 
 
Pour la délégation donnée au Chef d’établissement, il appartient à chaque CA de définir les conditions d’exercice 
de cette délégation, le délai de cette délégation, les seuils de dépenses, les natures de dépenses. 
Sur le périmètre des contrats et conventions, l’idée est bien de limiter à des contrats et conventions financiers. 
On peut substituer le terme marché à contrats et conventions. La notion de marché exclut les contrats de travail. 
Le texte ne va pas à l’encontre de l’objectif de redynamiser le fonctionnement et la représentation.