RAPPORT D’ACTIVITÉ 2011 RÉSEAU VILLE-HÔPITAL 86 SOMMAIRE Mot du président. p3 I. L’ASSOCIATION Présentation du réseau Composition du réseau Réunions internes Tableau de bord p4 p5 p6 p6 II. L’ACCOMPAGNEMENT DES PATIENTS Les chiffres File active 2011 Commission d’Attribution des Aides (CAA) Dispositif d’accompagnement à l’emploi Groupe de parole Permanence hospitalière p7 p7 p 11 p 12 p 14 p 15 III. LES ACTIONS Formation Réunions de régulation avec la coordinatrice Réunions de soutien psychologique Soirée formation Chirurgiens dentistes Intervention IRTS et IFSI p 16 p 16 p 17 p 17 Prévention L’ABRI Prévention grand public p 17 p 18 Partenariat en lien avec le réseau COREVIH Comité de Vigilance Etrangers Malades Réseau prévention SIDA 86 Coordination des réseaux ACT p 18 p 19 p 20 p 20 p 20 IV. ANNEXES Soirée formation : « Le chirurgien dentiste face au VIH, idées reçues et réalités » Plaquette de L’Abri Charte de Fonctionnement du Comité de Vigilance Etrangers Malades p 22 p 24 P 26 2 MOT DU PRESIDENT Cher Michel, Cela fait plus de 25 ans que tu vis avec ce virus, 25 ans que tu nous surprends par ta capacité à résister contre la maladie. Tant de fois hospitalisé pour passer ce « cap », le temps de te faire cocooner par l’équipe médicale (IDE, AS, internes et médecins) et de remettre au propre ton appartement par le réseau. Tu aurais sûrement voulu connaître la suite car tu en avais des idées….. Si la prise en charge des patients atteints du VIH est à un tournant avec cet objectif du triple 0 (0 nouvelle infection, 0 décès du au SIDA, 0 discrimination), celle des hépatites C n’est pas en reste et nous propose aussi des résultats exceptionnels avec l’arrivée des trithérapies et ce même chez les co-infectés. C’est l’espoir pour de nombreux patients de voir leur hépatite éradiquée ou pour les personnes vivants avec le VIH de croire possible la vie un jour sans traitement. Pourtant les obstacles sont encore nombreux. Avec tout d’abord des difficultés d’accès au traitement pour un certain nombre de patients pour des raisons politiques et économiques. Des difficultés dans la prise des traitements pour des raisons de tolérance de ces médicaments. Des difficultés dans le suivi des patients car la crise est là. Si il est de notre devoir de faire attention aux dépenses de l’état, il est aussi de notre responsabilité de s’inquiéter de l’humain. Nos budgets sont chaque année revus à la baisse alors que les malades sont revus à la hausse. La récession économique ne nous oblige pas à faire de la récession humaine. Ainsi l’accompagnement des personnes vivant avec le VIH et/ou une Hépatite reste le moteur de notre association, au sein duquel tant le social que le médical sont abordés. Car l’un ne va pas sans l’autre. Et si nos tutelles espèrent toujours pouvoir mettre les gens dans des cases, nous sommes aussi là pour leur rappeler que chacun est unique et mérite l’attention de notre société. ……Cet accompagnement, nous avons pu le mener jusqu’à ta dernière demeure, Michel. Lors de notre dernière rencontre, fin avril, pendant ton séjour en soins palliatifs, je t’ai trouvé calme. Maïté avait tout organisé pour que tu ne sois jamais seul pendant ses vacances et Abel allait t’amener à la messe dimanche. Et puis comme nous y étions tous préparé tu as fini par partir. Je n’étais pas triste car je savais que nous t’avions guéri de la solitude, du rejet, à défaut du VIH et du cancer. Malgré tout, le réseau était bien vivant. 3 I. L’ASSOCIATION Présentation du réseau Raison sociale : « Réseau Ville Hôpital 86 » ReVIH 86 Support associatif médico-social pour la prise en charge des personnes atteintes de VIH et/ou VHC/VHB. Adresse du ReVIH 86 : CHU Tour Jean Bernard - La Milétrie BP 577 86021 POITIERS CEDEX. Téléphone Télécopie Mail 05.49.44.40.83. 05.49.44.38.96. [email protected] Site : http://revih86.docvadis.fr/ Localisation Depuis septembre 1995, le CHU de Poitiers a mis à la disposition du ReVIH 86 des bureaux situés au rez-de-chaussée Niveau –1 de la Tour Jean Bernard près des consultations de Maladies Infectieuses, service du Professeur Roblot. Objectif du Réseau L’objet du réseau est de faciliter la prise en charge coordonnée médico-psycho-sociale des personnes infectées par le VIH et/ou une hépatite, la communication entre intervenants tant en ville qu'à l'hôpital, le développement d'actions d'information, de formation, de prévention et d’éducation à la santé. Ainsi le réseau peut améliorer la prise en charge médicale et sociale des personnes infectées par le VIH et/ou une hépatite : - - en favorisant la coopération entre les différents intervenants hospitaliers et extra hospitaliers en assurant la mise en place du plateau technique de l’aide matérielle, humaine et financière destiné au maintien à domicile des personnes atteintes du VIH et/ou une hépatite et la collecte des différents financements et attribution des aides. en assurant l’évaluation et le suivi des intervenants à domicile. Le réseau peut répondre aux interrogations des institutions, des professionnels et des particuliers en matière de prise en charge des malades. La prise en charge est restreinte à ceux infectés et affectés par le VIH/sida et/ou une hépatite, résidant dans le département de la Vienne ou suivis sur le CHU de Poitiers ou le CH de Châtellerault. 4 Cette association réunit les différents acteurs impliqués auprès des patients concernés : médecins, IDE, psychologues, travailleurs sociaux, diététiciens, kinésithérapeutes ainsi que les bénévoles. Le réseau est ouvert aux acteurs des institutions et des associations relevant d’autres champs (éducatif, judiciaire, culturel, etc.) pour des actions spécifiques qui les concernent. L’association pourra utiliser tous les moyens de communication nécessaires et organiser toutes les manifestations susceptibles de faire progresser cet objectif. Dans tous les cas, l’association ne poursuit aucun but lucratif, politique ou religieux. Tout professionnel de la santé peut adhérer au réseau sur la base du volontariat dans une logique de pluridisciplinarité et d’évolution des pratiques de soins. Leur nombre n’est pas limité. Chaque membre prend l’engagement de respecter les statuts qui lui sont communiqués à son entrée dans l’association. Il est souhaité que les partenaires signent la charte, ainsi que les permanents salariés de l’association, sans pour autant en être membre adhérent. Composition du réseau Conseil d’Administration, constitué de professionnels de la santé hospitaliers et extrahospitaliers répartis dans 3 collèges (médical, paramédical, indépendant). - collège médical constitué de : 1 médecin de ville 5 médecins hospitaliers - collège paramédical composé de : 1 assistante sociale de ville (CARSAT) 1 IDE hospitalier 1 IDE libéral 1 aide soignante hospitalière 1 IDE retraitée - collège de personnalités indépendantes composé de : 2 représentants de Chrétiens-SIDA 1 représentant de AIDES 1 représentant de Sanza 4 bénévoles 1 ingénieur en informatique Le Bureau, constitué de 6 membres : - Président : Gwenaël LE MOAL, Médecin hospitalier - Vice-présidente : Carine CHAGNEAU DERRODE, Médecin hospitalier - Trésorier : Eric BERGEROT, Infirmier Libéral - Trésorier adjoint : André CABANES - Secrétaire : Jean Claude PERUCHOT - Secrétaire Adjointe : Arlette VALLEE, Assistante Sociale 5 L’équipe : - Maïté DUBALLET : coordinatrice à temps plein (mise à disposition par le CHU) - Corinne PAUL : assistante sociale à temps plein (mise à disposition par le CHU) - Patricia RAFFENAUD : assistante secrétaire à 80% jusqu’en septembre 2011 - Marie-Charlotte MARCE : assistante administrative à 50 % à compter du 17/10/11 - Françoise QUINTARD : comptable (6 heures par semaine) - Marie CAILLAUD : psychologue (3 heures par trimestre) - Sandra LASNIER : psychologue (4 heures par mois) Réunions internes Réunions d’équipe tous les lundis, avec échanges sur les RDV à venir, les nouveaux dossiers et projets en cours… Analyse de la pratique, animée par une psychologue Sandra Lasnier. Les réunions de supervision de l’équipe du ReVIH 86 ont lieu mensuellement. Elles ont pour objet la mise en réflexion des professionnelles autour de situations cliniques des patients du Réseau Ville Hôpital. Elles permettent les échanges, la coordination de points de vue qui sont parfois différents et la prise en compte de cette différence. Cette mise en perspective de la situation de patients auprès d’un tiers neutre permet aux professionnelles de prendre la distance nécessaire à leur travail et d’élaborer des pistes de réflexion encore inexploitées. Ces temps de paroles permettent en outre de mettre en mots des émotions (doute, inquiétude, tristesse, injustice…) liées à des situations complexes. Cette verbalisation facilite le travail des professionnelles au quotidien. Elle le rende plus objectif car démêlé des affects personnels qui pourraient l’entraver. Tableau de bord Bureau 07.02.2011 05.07.2011 Conseil d’Administration 26.05.2011 En 2011, 2 réunions de bureau et 1 conseil d’administration ont eu lieu. 6 II. L’ACCOMPAGNEMENT DES PATIENTS Les chiffres Nombre de patients porteurs du VIH et suivis à Poitiers nouveaux cas Décès Patients suivis 500 450 400 350 300 250 200 150 100 50 0 35 30 25 20 15 10 5 2011 2010 2009 2008 2007 2006 2005 2004 2003 2002 2001 2000 1999 1998 1997 1996 1995 1994 1993 0 La file active La population concernée recoupe la file active des personnes infectées par le VIH et/ou hépatites prise en charge au Centre Hospitalier de Poitiers et Châtellerault, soit 491 VIH (461 à Poitiers et 30 à Châtellerault), 438 VHC, 244 VHB, 42 Co-infectés. Le réseau a connu depuis sa création 320 patients, quelques-uns uns sont décédés, d’autres vivent et aujourd’hui construisent leur avenir, ont même des enfants. Aujourd’hui, le réseau compte en 2011, 185 dossiers actifs pour 219 dossiers ouverts (avec au total 149 VIH, 32 VHC, 27 co-infectés et 11 VHB). L’équipe a ouvert en 2011, 41 nouveaux dossiers. Le réseau mène ses actions en essayant de s’adapter et de répondre au mieux aux évolutions des traitements et de la pathologie en tentant d’être le garant de l’autonomie, de l’identité de ces personnes, qui un jour ont eu besoin de s’adresser à notre association. 7 Sexe Masculin 56,3% Féminin 43,7% Non Précisé Le nombre d’hommes est légèrement supérieur à celui des femmes (56.3 % contre 43.7%) Tranche d' age au 31/12/11 - de 18 ans De 18 à 24 ans 21,0% De 25 à 29 ans 8,3% De 30 à 39 ans 34,9% De 40 à 49 ans 2,4% 1,2% 9,1% 23,0% De 50 à 59 ans 60 ans et + Non Précisé La population est relativement jeune : 36 % des patients sont âgés de 40 à 49 ans et 24 % ont entre 30 à 39 ans, la majorité des patients suivis a moins de 50 ans. 8 Nationalité Française 63,9% Etrangère 36,1% Non Précisé Depuis 2005, le réseau prend en charge de plus en plus de migrants, principalement d’origine africaine (Afrique Subsaharienne). La majorité de la population qui est prise en charge au ReVIH86 a une situation financière précaire. Le rôle de l’assistante sociale est de s’assurer que les personnes suivies par le réseau ont un minimum de ressources, en faisant valoir leurs droits. Le travail de coordination avec les services sociaux (secteur, CRAMCO/ CARSAT, CCAS) est indispensable car le réseau n’est pas là pour se substituer au droit commun mais pour accompagner vers celui-ci. La majorité des non salariés reçoivent l’Allocation d’Adulte Handicapé (AAH), les personnes sans revenus sont toutes d’origine étrangère en cours de régularisation. Prestations en % 45 39,61 40 sans droits assedics RSA 35 prestations familiales prestations logement 30 API 25 PI 21,18 18,82 20 AAH ACTP 15 MTP 11,3712,16 PCH 10 5,88 5 5,88 4,71 Allocation mensuelle 3,14 1,96 0,39 0,39 0 0 APA 0,39 Non précisé 1 9 Les patients font appel au réseau principalement pour le maintien à domicile, un accompagnement médical, un suivi administratif et budgétaire et surtout une écoute. Certains patients appellent l’équipe tous les jours. Actes en % en 2011 60 51,72 50 Entretien réseau Courrier Accompagnement CHU 40 Accompagnement Extérieur Visite à domicile 30 Téléphone En groupe 20 17,24 Entretien CHU Réunion 10 6,7 6,57 2,67 1,3 1,37 Entretien extérieur 5,47 4,88 1,82 0 1 La coordination médico-sociale nécessite un travail de partenariat intra et extra hospitalier très important qui explique le nombre important de contacts téléphoniques (795). Mais cet accompagnement, c’est aussi : - 101 visites à domicile - 84 entretiens au CHU (hôpital de jour et maladies infectieuses) - 265 entretiens au ReVIH 86 - 21 accompagnements à l’extérieur (préfecture, CAF, structures…) - 20 accompagnements au CHU - 75 réunions (Commissions d’attribution des aides, synthèses, réunions ACT…) La majorité des personnes suivies sont isolées. L’équipe de coordination a alors un rôle prépondérant auprès de ces personnes : l’intervention aura lieu dans un cadre social, médical mais aussi avec un rôle de soutien, d’écoute, d’accompagnement pour le quotidien. 10 Commission d’Attribution des Aides (CAA) Elle octroie des aides financières notamment à la prestation d’heures d’aide à domicile, dans l’attente d’attribution d’aides légales et/ou en complément, lorsque celles-ci sont insuffisantes pour permettre le maintien à domicile des personnes vivant avec le VIH. Elle repose sur un budget URCAM/ARH et un partenariat de la CPAM de la Vienne. L’aide octroyée est une aide à la prestation. Les malades signalés au ReVIH, sont pris en charge dans le cadre d’un suivi médicosocial et certains bénéficient en plus d’une aide financière : aide à domicile mais aussi dépenses en lien avec la santé. * Composition : Elle est constituée de 5 membres du conseil d’administration : 1 infirmier libéral (trésorier) 1 médecin hospitalier (président) 1 assistante sociale CRAMCO/CARSAT 1 membre de Chrétiens et Sida 1 bénévole réseau La coordinatrice et l’assistante sociale du ReVIH86 assistent et présentent les dossiers lors de la commission. Elles jouent un rôle très important dans le recueil des données concernant les patients. * Critères d’attribution : La commission veille à ce que le patient ait fait valoir tous ses droits avant d’octroyer une aide (pension d’invalidité, ressources, majoration pour tierce personne…). Tous les bénéficiaires ont une participation financière fixée en fonction du quotient familial en ce qui concerne l’aide à domicile. * Son fonctionnement : La charge de travail de la commission est de 30 heures correspondant à 10 réunions par an. La commission se réunit une fois par mois et lors de nouvelles demandes de prise en charge d’heures d’aide à domicile ou d’aides financières. Elle étudie chaque situation et décide la prise en charge financière. Les décisions sont réétudiées chaque mois en tenant compte de l’évolution des situations. Une fois par an, la totalité des dossiers (file active) est vue en commission. * Les chiffres : Aides financières: Tickets Service, frais en lien avec la santé, Aides à domicile: Nombre total d’heures attribuées et coordonnées : 2500 11 Commission d’Attribution des Aides Date Nb de dossiers 04.01.2011 7 01.02.2011 6 07.03.2011 7 05.04.2011 7 03.05.2011 4 07.06.2011 7 05.07.2011 8 06.09.2011 11.10.2011 15.11.2011 2 13.12.11 2 50 demandes (aides financières et aides à domicile) ont été présentées et étudiées en 2011. Les accords pour la prise en charge de l’aide à domicile sont donnés généralement pour 3 mois. Dispositif d’accompagnement à l’emploi L’action est portée par le Réseau Ville Hôpital 86 VIH/Hépatites, suivie et coordonnée par la coordinatrice Maïté Duballet, la mise en œuvre est assurée par 1 salariée de l'EFIIP (Chantal Leparquier) chargée d'intégration professionnelle et suivie par le Directeur du service de l’EFIIP (Hervé Galtaud). Le dispositif repose sur un partenariat avec : le COREVIH (Comité d’organisation Régionale de lutte contre l’infection du VIH), le CHU de Poitiers, le CH de Niort, le CH d’Angoulême. L’action a donc démarré en 2010 grâce aux financements de l’ARS (Agence Régionale de Santé, du Conseil Régional, du FSE) et s’est poursuivie en 2011. 1/ Bilan global de l'opération Le ReVIH 86 a souhaité faire appel à un acteur extérieur, l’EFIIP afin de mettre en place un accompagnement innovant et individualisé vers l’emploi, en adéquation avec les limites physiques du patient et les caractéristiques des bassins d’emploi concernés. Le ReVIH 86 a procédé au recrutement des candidats au dispositif fin 2010 et début 2011. Les professionnels tels que l’équipe du ReVIH 86 et les infirmières d’hôpital de jour sur le CHU De Poitiers, l’assistante sociale de service de maladies infectieuses sur le CH de Niort, l’équipe hospitalière (médecin, infirmier, assistante sociale, psychologue) sur le CH d’Angoulême., l’association CORDIA ont orienté des patients infectés par le VIH ou co-infectés (VIH/VHC). La coordinatrice du REVIH 86 et la chargée d’insertion ont échangé avec les équipes sur les candidats proposés. 12 L'accompagnement mis en place a été conforme au processus défini dans le dossier initial, tant dans la méthodologie que les dans les finalités visées. Le nombre de bénéficiaire prévu a été atteint voir dépassé en lien avec le report d’un certain nombre de patients de 2010 : 33 patients sont entrés dans le dispositif en 2011 dont 8 patients reconduits de 2010. Au final : 16 personnes dont 10 femmes ont été suivies à Poitiers 12 personnes dont 4 femmes ont été suivies à Angoulême 5 personnes dont 3 femmes ont été suivies à Niort. Soit pour l’ensemble une représentativité de 51 % de femmes Il est important de préciser que le public accueilli est en situation beaucoup plus précaire et beaucoup plus éloigné de l'emploi associant une situation sociale difficile, avec un très bas niveau de formation initiale, voire une non-maitrise de la langue française (48 % de migrants, 27 % des bénéficiaires n'ont pas été au-delà de la classe de 4ème). Les résultats sont très encourageants, car malgré l'accueil d'un public très éloigné de l'emploi, l'accompagnement mis en place a permis d'obtenir un taux de sortie positive de 66 % sur un nombre de candidats ayant fini leur accompagnement. 2/ Les modalités d'exécution Pour chaque candidat proposé vers le dispositif, le travail des équipes hospitalières est primordial et à plusieurs niveaux. Tout d’abord, le choix de l’orientation doit tenir compte du désir et de la volonté du patient de s’inscrire dans cette action mais aussi de certaines conditions indispensables à la mise en route du projet telles que : être inscrit comme demandeur d’emploi, maitriser la langue française (écrit et oral), être en situation régulière sur le territoire français. L’assistante sociale au sein du ReVIH 86 et dans les hôpitaux de Niort et Angoulême joue un rôle prépondérant dans l’entrée, l’accompagnement et le maintien dans le dispositif. Pour certaines situations (fatigabilité, état psychologique fragile…), une consultation de l'ensemble de l’équipe médicale (médecins, psychologues…) peut s'avérer nécessaire avant de proposer aux patients / demandeurs d'emploi d'intégrer le dispositif. Même si les services de santé restent prescripteurs, une concertation est mise en place entre l'assistante sociale (Niort) ou l’équipe hospitalière (Angoulême) et la coordinatrice du ReVIH 86 et la chargée d’insertion de l'EFIIP avant l'entrée définitive dans le processus d'accompagnement. Un contact téléphonique précède un entretien d’accueil systématique (présentation de l’action, adhésion du patient au dispositif) soit par exemple, à Angoulême, 27 contacts téléphoniques suivis de 16 entretiens permettant de débuter avec 8 personnes. L'utilisation des outils de « mise en sens de soi» devra permettre aux patients : d'identifier, de se réapproprier leurs compétences, de construire un projet professionnel (réorientation, requalification, insertion ou maintien) adapté aux besoins et aux opportunités du marché de l'emploi, d'identifier les exigences des acteurs du recrutement et réduire la dépendance du patient par rapport aux structures (type MDPH). La méthodologie se déroule en en 3 phases: - Une phase d'exploration afin de revisiter le passé des acquis de l'expérience, explorer les ressources personnelles et environnementales, explorer les limites dans différents contextes. - Une phase de compréhension qui permettra l’identification et la réappropriation des compétences. - Une phase prospective qui consistera à la visite des métiers, l’élaboration d'un dossier de candidature, la préparation aux entretiens de recrutement. 13 3/ Réalisations constatées Comme indiqué ci-dessus dans le bilan global de l'action, le public accueilli est très éloigné de l'emploi. Il cumule fréquemment : - un très faible niveau de qualification (60 % des bénéficiaires ont un niveau inférieur ou égal à un niveau V ) - une non maîtrise fréquente de la langue française, - une situation administrative et sociale précaire (48 % de migrants ; 50 % sont bénéficiaires des minimas sociaux), d'où une collaboration nécessaire avec le ReVIH 86 et les acteurs sociaux - le fait de n'avoir parfois jamais accédé au marché de l'emploi français, - le fait d'être victime de discriminations (maladie, handicap, origine ethnique, orientation sexuelle...). Nous avons expliqué précédemment que le public accueilli est dans une situation beaucoup plus éloignée de l'emploi que ce qui avait été envisagé lors de la constitution du dossier. Mais nous constatons que les résultats demeurent encourageants malgré un public très éloigné de l’emploi. Le taux de sorties positives atteint 66 % : 1 création d’activité (services aux particuliers) 4 entrées en formation qualifiante (12 %) : titres professionnels et diplôme d’Etat de niveau V et IV 11 accès à un emploi (33 %) dont 3 CDI et 3 contrats sup. à 6 mois 6 personnes enfin ayant validé leur projet et poursuivant leur recherche d’emploi (parfois sur une autre région) ou encore renouvelant leur présentation à un concours. Parmi les 34 % de sorties négatives, nous notons 3 abandons (10% contre 20% prévu) et pour 8 autres patients, des problématiques sociales ou de santé (cumul d’handicaps) qui n’ont pas permis de valider un projet d’accès à l’emploi en milieu ordinaire. Pour ces personnes, l’accompagnement est poursuivi par des structures relais auprès desquelles nous avons étroitement travaillé (Cap Emploi notamment ou les services sociaux du RSA). Groupe de parole De nombreux patients sont isolés car ne peuvent parler de leur maladie avec leurs proches. Ils expriment la nécessité d’avoir un lieu neutre d’échange pour partager leur quotidien, leurs interrogations, leurs difficultés. En 2010, suite à un questionnaire diffusé dans le cadre du COREVIH, la question « souhaiteriez vous avoir accès à un groupe de parole » a été posée et a reçu 25 réponses positives. Les objectifs sont de rompre l’isolement, de permettre d’exprimer des problématiques personnelles. Ce groupe est un lieu de partage de la maladie et du quotidien. La psychologue est là pour favoriser l‘échange, l’étayage est assuré par le groupe. En 2011, 12 rencontres ont eu lieu au rythme de une par mois le mardi, dans une salle du CHU puis au CIDFF . En moyenne 6 personnes sont présentes. Les personnes semblent trouver dans cet espace un lieu de paroles et d’écoute. Les sujets abordés sont libres et les échanges guidés par la psychologue. 14 Il y est souvent question de l’isolement dans lequel se retrouvent bon nombre de patients VIH, isolement psychique (Le VIH reste souvent tu et caché à l’environnement), et isolement social (rupture avec le monde du travail, les amis, la famille). Des émotions sont livrées, parfois de façon abrupte ; des histoires de vie sont contées, parfois de façon bouleversante. La personne qui participe au groupe de parole peut parler de son corps en souffrance de sa maladie mais aussi d’Elle, sujet pensant et désirant. Certains participants disent retrouver une forme de place sociale au sein du groupe. Leur présence assidue montre l’intérêt qu’il y porte, parce-que pour certains cet espace signe aussi le retour vers la relation aux autres. Permanence hospitalière Depuis 2006, des bénévoles du ReVIH 86 assurent des permanences hospitalières au niveau du CHU de Poitiers au rythme d’ ½ journée par semaine à tour de rôle dans le service de maladies infectieuses. L’un des objectifs de cette permanence est de créer une synergie entre le milieu hospitalier et l’extérieur qui ne peut qu’être bénéfique pour les patients. Ils le manifestent d’ailleurs par leur accueil et la liberté avec laquelle ils entrent ou non en dialogue avec nous lors de nos passages. Les bénévoles se présentent en hôpital de jour de maladies infectieuses, dans le service d’hospitalisation ou dans d’autres services quand des hospitalisations leur sont signalées. Au total en 2011, il y a eu : 21 permanences effectuées soit 37 personnes rencontrées : 27 en hôpital de jour, 10 en maladies infectieuses ou autres services. 15 III. LES ACTIONS Formation Réunions de régulation avec la coordinatrice Le réseau assure la formation continue des aides à domicile par le biais de réunions dites de régulation, en complément du soutien psychologique. Cette régulation rassemble les aides à domiciles qui interviennent au domicile des patients suivis par le Réseau. Ces dernières sont salariées de différentes structures : CCAS, AMFV, Mutualité de la Vienne… A chaque début d’année le réseau évalue les besoins exprimés par les aides à domicile en terme de formations spécifiques (le secret, la fin de vie…) Des intervenants médicaux, paramédicaux y sont invités régulièrement afin de répondre aux questions des aides à domiciles. Ces réunions de régulation permettent à chaque aide à domicile d’exprimer son ressenti, ses difficultés, ses peurs, ses questions rencontrées lors de l’intervention à domicile auprès d’un patient. Ces réunions ont pour objectifs d’échanger sur les éventuelles difficultés de prise en charge, répondre aux questionnements des uns et des autres. En 2011 il y a eu 5 régulations de 3h réalisées avec en moyenne, 15 aides à domicile présentes. Réunions de soutien psychologique Depuis mars 1997, le ReVIH 86 propose donc aux aides à domicile 1h30 toutes les 6 semaines de soutien psychologique. Les aides à domicile sont rémunérées pour ce travail avec la psychologue et le comprennent, il s’agit d’un temps pour penser. Les auxiliaires de vie, les aides ménagères, les gardes-malades sont en première ligne auprès des familles et des malades. Pour remplir leur fonction, elles pénètrent dans l’intimité du foyer. Cette relation de proximité les rend témoins des difficultés du malade et de sa famille, elles sont aussi parties prenante de la vie de ces patients. Cette relation de proximité, si elle leur permet de connaître l’individu, est aussi une position à risque car elles peuvent se trouver «prises » dans le fonctionnement familial. Arriver en tant que tiers dans une famille, renvoie à la question de la place que l’on prend au sein de cette famille. Il faut aider l’aide à domicile à trouver sa place, sans dépasser les limites du professionnalisme, sans aller jusqu’à la relation dite fusionnelle, à risque pour le patient et l’aide à domicile. La psychologue peut à tout moment contacter la coordinatrice pour travailler sur l’encadrement si des difficultés se présentent mais seulement si le groupe est d’accord. Seule exception, si le comportement d’une auxiliaire de vie s’avérait être inadapté et dangereux pour le malade et pour elle-même, la psychologue le signifierait à la coordinatrice. Il est important de rappeler que ce temps rémunéré pour penser est une reconnaissance des qualités, de la compétence des aides à domicile. 16 Pour cela, il faut que les différentes associations de garde malade ou d’aides à domicile intègrent bien ces séances comme travail à part entière et non comme activité parallèle. Toutes ces intervenantes ont besoin d’être épaulées, soutenues, aussi bien par le ReVIH que par leurs employeurs qu’ils soient particuliers ou associations. A chaque nouvelle intervention mise en place par le ReVIH86, la coordinatrice présente à l’association, au particulier, à l’intervenante l’utilité des séances de soutien psychologique et des régulations. En 2011 8 réunions ont été réalisées avec en moyenne 15 aides à domicile présentes. Soirée formation pour les chirurgiens dentistes Une rencontre intitulée « Le chirurgien dentiste face au VIH idées reçues et réalités » a été organisée le 23 juin 2011 avec 17 personnes présentes. Interventions IRTS et IFSI L’équipe du Réseau Ville Hôpital 86 intervient au niveau de l’IFSI, de l’IRTS, de l’IFAS de St J de Compostelle à leur demande afin d’assurer de la formation ou présenter ses actions. En 2011, 5 interventions ont eu lieu. Prévention o L’ABRI Pour mémoire, le collectif l’ABRI s’est réellement créé après une période de réflexion en septembre 2004 autour d’une convention qui regroupe : Le CCAS Le CIDFF Le CRI Médecins du Monde Le réseau ville hôpital VIH/Hépatites Les objectifs du collectif sont : - Promouvoir et permettre l’accès à la prévention, à la santé et aux droits des personnes se prostituant, notamment dans la rue. - Apporter une aide aux personnes souhaitant arrêter la prostitution - Assurer une fonction de veille et d’observation sanitaire et sociale de la prostitution locale et de son évolution A ce titre, le réseau met à disposition du temps de salarié et 2 bénévoles. Elles participent aux différentes actions (maraudes et réunions). Le réseau gère le téléphone portable, le matériel de prévention, la comptabilité et les demandes de budget. Au total, la coordinatrice et les bénévoles ont participé à 15 maraudes (en équipe de 3) et 8 réunions du collectif. 17 o Prévention grand public Le réseau avait réfléchi au fait que dans le milieu scolaire, les infirmières pouvaient avoir besoin d’un interlocuteur privilégié pour apporter des connaissances ou mener des actions de prévention auprès des élèves. Après deux rencontres avec les équipes du rectorat, le réseau a été sollicité par 4 établissements scolaires pour intervenir autour du 1er décembre. Interventions en établissement scolaire: Lycée de Loudun (1 classe) Lycée du Futuroscope (2 classes) Lycée de Civray (1 groupe) EREA Mignaloux-Beauvoir (2 classes) Soit 143 personnes rencontrées Stand du 1er décembre 2011 au CHU: 50 personnes rencontrées dont 20 en entretien individuel Orientation vers le CIDAG Partenariat en lien avec le réseau LE COREVIH (Comité de coordination régionale de lutte contre l’infection par le virus de l’immunodéficience humaine) Depuis la création des CISIH (Centres d’Information et de Soins de l’Immunodéficience Humaine), des modifications progressives des caractéristiques de l’infection par le VIH ont été observées, liées à de nombreux facteurs. Ce constat est à l’origine des COREVIH qui, contrairement aux CISIH, s’appuient sur un texte réglementaire opposable aux tiers, ce qui devrait leur permettre d’être à même de défendre l’intérêt des malades et des acteurs qui concourent à leur prise en charge. 28 COREVIH ont été créés en France, couvrant ainsi toutes les régions géographiques (y compris dans les DOM-TOM). Les trois missions des COREVIH sont : - Favoriser la coordination des professionnels du soin, de l’expertise clinique, para clinique et thérapeutique, du dépistage, de la prévention et de l’éducation pour la santé, de la recherche clinique et épidémiologique, de la formation, de l’action sociale et médicosociale, des réseaux ville hôpital, ainsi que des associations de malades ou d’usagers du système de santé. - Participer à l’amélioration de la qualité et de la sécurité de la prise en charge des patients, à l’évaluation de cette prise en charge et à l’harmonisation des pratiques. - Procéder à l’analyse des données médico-épidémiologiques relatives aux patients infectés par le VIH. Le COREVIH Centre et Poitou-Charentes a une représentation multirégionale. Il comporte 2 régions et 10 départements. La région Centre et les départements de : Cher, Eure et Loir, Indre, Indre et Loire, Loir et Cher, Loiret. 18 La région Poitou-Charentes et les départements de : Charente, Charente Maritime, Deux Sèvres et Vienne. Le COREVIH est une instance consultative. La coordinatrice du ReVIH 86 est membre élu du COREVIH et membre du bureau. A ce titre elle participe aux diverses réunions de bureau et plénière. De plus le COREVIH a mis en place des commissions de travail spécifiques dont une commission qualité de vie, qualité des soins dont font partie la coordinatrice et l’assistante sociale du ReVIH 86. COREVIH BUREAU 01.02.2011 08.03.11 01.06.11 PLENIERE 1.50 30.03.11 3 22.06.11 3 COMMISSION CQVQS C Réseaux 3 3 6 20.04.11 co.réseaux 3 6 22.06.11 : co réseau 2 07.09.11 6 19.10.11 : co dépistage 2 14.11.11 3 LE COMITE DE VIGILANCE ETRANGERS MALADES Un Comité inter associatif est né à Poitiers de l’inquiétude d’associations et de partenaires médico-sociaux face aux difficultés rencontrées par les étrangers malades. Les nombreux obstacles que ces personnes rencontrent pour obtenir un titre de séjour portent de lourdes conséquences sur leur condition de vie et leur état de santé. Le Comité entend observer, témoigner des difficultés rencontrées par les étrangers et alerter de manière commune sur ces situations humainement intolérables. Les acteurs qui le composent se reconnaissent dans une volonté commune de faire respecter l’égalité de traitement entre nationaux et étrangers en situation régulière ou irrégulière, dans le domaine de la santé. Le Comité se donne comme objectif de veiller à l’application effective des textes nationaux et internationaux ouvrant droit à l’assurance maladie ou à l’Aide Médicale Etat ainsi qu’au droit au séjour pour les étrangers malades. Alimentés par nos expériences auprès des étrangers et par nos compétences spécifiques, nous analysons les dysfonctionnements et recherchons des propositions pour y remédier. Le Comité de Vigilance est intervenu auprès de la préfecture pour faire part des difficultés rencontrées et des conséquences sur la santé. En 2011, l’association AIDES a présenté leur Observatoire sur les Etrangers Malades qui permet de recenser des données au niveau national. 19 Cette même année, avec l’augmentation des taxes liées à l’immigration et la mise en place des 30 euros pour la délivrance de la carte d’Aide Médicale d’Etat, le Réseau Ville Hôpital est de plus en plus sollicité dans le cadre de montage financier. L’assistante sociale du REVIH 86 participe activement à ce comité et a participé en 2011 à 4 réunions. LE RESEAU PREVENTION SIDA 86 Le réseau prévention sida est un collectif de partenaires oeuvrant dans la prévention du VIH/Sida, des Hépatites et des IST. Une charte de partenariat a été signée en avril 2009 afin de formaliser cette action. La coordinatrice participe aux réunions et aux actions menées par le RPS 86, soit 3 réunions en 2011 LA COORDINATION DES RESEAUX DU CENTRE ET POITOU-CHARENTES Depuis 11 ans le ReVIH 86 participe aux réflexions menées en commun avec les réseaux des départements voisins ce qui donne lieu tous les ans à un forum avec un thème émergeant des réflexions de chacun. En 2011, le forum a été organisé le 13 octobre 2011 à Amboise sur le thème « Les patients perdus de vu et le maillage territorial ». LES APPARTEMENTS DE COORDINATION THERAPEUTHIQUE (ACT Cordia) Les Appartements de Coordination Thérapeutique « hébergent à titre temporaire des personnes en situation de fragilité psychologique et sociale nécessitant des soins et un suivi médical, de manière à assurer le suivi et la coordination des soins, l’observance des traitements et à permettre un accompagnement psychologique et une aide à l’insertion » Extrait du décret 2002-1227 du 3 octobre 2002. Des rencontres ont eu lieu cette année pour créer du lien entre les ACT Cordia et le ReVIH86 Des réunions de travail et de concertation ont permis la signature de conventions tripartites pour des patients accueillis aux ACT et qui bénéficieront en plus de l’accompagnement du ReVIH 86. 20 IV. ANNEXES 21 IV. ANNEXES Afin de pouvoir organiser le buffet, merci de vous inscrire : Programme pharmaciens NOM : ……………………………………………… PRENOM : ………………………………………… Assistera à la réunion : OUI NON Inscription à compléter et à renvoyer au : Re VIH 86, CHU Poitiers Rue de la Milétrie, BP 577 86021 Poitiers cedex Le Réseau Ville Hôpital 86 vous invite Le Jeudi 23 juin 2011 à partir de 19h00 Salle de conférence du CHU de Poitiers A une rencontre du ReVIH 86 et des chirurgiens dentistes sur le thème du VIH Tel : 05.49.44.40.83 Fax : 05.49.44.38.96 Mail : [email protected] Avec la collaboration de ABBOTT 22 19h00 Accueil des participants 19h30 Dr LE MOAL Gwénaël, praticien hospitalier service des maladies infectieuses du CHU de Poitiers : « Epidémiologie / Accident d’Exposition au Sang » Jeudi 23 juin 2011 Echanges avec la salle De 19h00 à 22h00 20h15 Dr GUADAGNIN, dermatologue à Tours : « Atteintes de la muqueuse buccale post HIV (infections associées, syphilis et autres IST, pathologies auto-immunes,...) » Echanges avec la salle 21h15 « Le chirurgien dentiste face au VIH idées reçues et réalités » Un buffet vous sera proposé à la fin de la soirée 21h30 23 Votre activité professionnelle ou associative vous confronte au problème de la prostitution. Sorties de L’ABRI: Les jeudi à partir de 22h, Les mardi (tous les 15 jours) à partir de 13h30, Collectif l’ABRI 12, rue des Carmélites 86 000 POITIERS 06. 72. 98. 37. 76 [email protected] Vous vous sentez concerné par L’ABRI Va à la rencontre des prostitué(es) notre action... L’ABRI, un collectif de partenaires Contactez nous... MDM CCAS CIDFF LE CRI ReVIH86 24 L’ABRI Un collectif De bénévoles et de professionnels Une unité mobile Le bus de L’ABRI Des objectifs L’ABRI Une équipe mobile va à la rencontre des personnes se prostituant promouvoir et permettre CCAS Le Cri l’accès à la prévention, à la santé et aux droits des personnes se prostituant, notamment dans la rue. apporter une aide aux personnes souhaitant arrêter la prostitution. Accueil Écoute Conseil Orientation Accompagnement assurer une fonction de veille et d’observation sanitaire et sociale de la prostitution locale et de son évolution. 25 COMITE DE VIGILANCE ETRANGERS MALADES CHARTE DE FONCTIONNEMENT - Article 1er: Définition du Comité de Vigilance Etrangers Malades Le Comité de Vigilance Etrangers Malades est un comité inter-associatif né à Poitiers de l'inquiétude d'associations et de partenaires médico-sociaux face aux difficultés rencontrées par les étrangers malades. Les nombreux obstacles que rencontrent ces personnes pour obtenir un titre de séjour portent de lourdes conséquences sur leurs conditions de vie et leur état de santé. Article 2: Composition Le Comité de Vigilance Etrangers Malades est composée de représentants d'associations ou d'institutions médico-sociales, de professionnels concernés par la situation des étrangers malades et de citoyens, mettant en commun leurs moyens et leurs compétences. Les membres du Comité de Vigilance Etrangers Malades peuvent choisir entre deux niveaux d’implication. Une implication institutionnelle qui engage la structure qu’ils représentent. Une implication individuelle ou citoyenne, qui n’engage la personne qu’à titre personnel. A ce titre, les structures d’appartenance des membres à titre individuel ne seront pas mentionnées dans la présente charte de fonctionnement. Article 3: Champs d'intervention Fort de l'expérience et des compétences spécifiques de ses membres auprès des étrangers malades, le Comité de Vigilance Etrangers Malades entend observer et analyser les problématiques rencontrées par les étrangers malades de la Vienne, en recueillant les informations concernant les situations rencontrées par ses membres. Il entend également informer les partenaires qui le sollicitent sur la législation en vigueur, et alerter les partenaires institutionnels et politiques, auprès desquels le comité se veut force de proposition dans les réponses apportées. Il se donne enfin pour objectif de veiller à l'application effective des textes nationaux et internationaux ouvrant droit à l'assurance maladie ou à l'Aide Médicale de l'Etat (AME), ainsi qu'au droit au séjour pour les étrangers malades. 26 Article 4: Déontologie Les acteurs qui composent le Comité de Vigilance Etrangers Malades se reconnaissent dans une volonté commune de faire respecter l'égalité de traitement entre nationaux et étrangers en situation régulière ou irrégulière, dans le domaine de la santé et de l'accès aux soins. Ils s'engagent à respecter la confidentialité des informations échangées au cours de leurs réunions. Le Comité de Vigilance Etrangers Malades est indépendant, apolitique et respectueux des principes démocratiques et républicains. Le Comité de Vigilance Etrangers Malades n’a pas vocation à soutenir de situations individuelles. Article 5: Fonctionnement Le Comité de Vigilance Etrangers Malades se réunit environ tous les 2 mois, en fonction de la date fixée en réunion. Toute décision prise au sein du Comité de Vigilance Etrangers Malades fait l’objet d’une concertation de l’ensemble de ses membres et requiert leur accord. Toute décision importante nécessitant par exemple une signature, sera soumise aux Conseils d’Administration des structures impliquées, pour avis et approbation. Toute personne voulant participer activement au Comité de Vigilance Etrangers Malades doit signer la présente charte de fonctionnement, et renouveler son adhésion chaque année. Le Comité de Vigilance Etrangers Malades peut être contacté à l’adresse électronique suivante : [email protected] -------------------------------Je soussigné……………………………, déclare adhérer à la présente charte et m’impliquer au sein du Comité de Vigilance Etrangers Malades à titre : de représentant de la structure : ……………………………….. individuel Fait à………………, le Signature : 27