Pour faire une conclusion, une déduction : en conséquence, par conséquent, donc, c’est pourquoi, aussi (sujet et
verbe inversés), ainsi, pour cette raison, pour ce motif ; d’où, alors, pour conclure, en conclusion, finalement, en fin de
compte, en somme, en résumé, en bref. en somme, pour me résumer, pour tout dire, l’essentiel est de voir que, ce qu’il
faut retenir, c’est.
III. La conclusion
Bref rappel du contenu :
comme nous venons de le voir...
en résumé, nous nous permettrons de rappeler que...
Ainsi, nous avons
constaté que...
Ouverture vers une problématique plus large.
Poser une question à votre auditoire.
Attention, vous utiliserez de préférence le « nous » ou encore la 3° personne, la forme impersonnelle ou la forme
passive lorsque vous présenterez l'exposé.
Expression/ Grammaire : la forme impersonnelle
Expression / Grammaire : la forme impersonnelle
Une phrase de forme impersonnelle se caractérise par l'emploi d'un verbe conjugué à la troisième personne du
singulier et d'un pronom sujet il (plus rarement c') ne représentant rien ni personne.
Dans une phrase de forme impersonnelle, on distingue :
a. les verbes (ou expressions) essentiellement impersonnels
· les verbes concernant les phénomènes de la nature (il pleut, il gèle, il vente, il fait chaud, il fait nuit)
· il faut
· il y a
·il est question de
b. les verbes occasionnellement impersonnels qui peuvent également être employés dans une phrase de forme
personnelle
· il convient
· il importe
· il est prouvé
· il s'est produit
· il s'agit
· il se peut
· il semble
· il est certain
· il paraît
· être + adjectif pour montrer un jugement : il est
bon, il est heureux, il est juste, il est possible, etc.
· il vaut mieux
Exemple :
Il m'a prouvé qu'il avait raison (forme personnelle).
Il est prouvé que la terre n'est pas plate (forme impersonnelle).
Exercice
Lisez le texte suivant de l'INSEE sur Les immigrés récemment arrivés en France (Chantal Brutel) et transformez-
le en utilisant le plus possible la forme impersonnelle.
De 2004 à 2012, 200 000 immigrés sont entrés chaque année, en moyenne, sur le territoire français. Compte tenu
des décès et des départs, la population immigrée a crû en moyenne de 90 000 personnes par an. Début 2013, elle
représente 8,8 % de la population française. De 2004 à 2009, les entrées en France sont restées stables, puis ont
augmenté, de 2009 à 2012, en raison essentiellement de l’afflux d’Européens.
Le profil des immigrés qui entrent chaque année en France évolue au cours de la dernière décennie. La part des femmes
continue d’augmenter, dans la lignée d’un mouvement datant du milieu des années 1970. Celle des personnes
originaires d’Europe se renforce : près de la moitié des immigrés entrés en France en 2012 sont nés dans le
continent contre un tiers dix ans auparavant. L’immigration d’origine européenne est majoritairement portugaise,
britannique, espagnole, italienne ou allemande. Depuis 2008, malgré la hausse du niveau de diplôme, la part des
immigrés déclarant occuper un emploi l’année de leur arrivée en France est stable. Elle varie toutefois fortement selon
le pays d’origine. Six nouveaux migrants sur dix vivent en famille l’année de leur arrivée en France, qu’ils aient migré
ensemble ou rejoint un membre de leur famille précédemment installé.