Capsule octobre 2010_Il me fait plaisir_version courte

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Il me fait plaisir
Octobre 2010
Plaisir défendu
L’expression verbale « faire plaisir » ne peut pas être utilisée de façon impersonnelle,
contrairement aux verbes qui expriment des phénomènes météorologiques, au verbe « falloir »
ainsi qu’à quelques autres verbes à l’occasion.
Ainsi, il est incorrect de dire « il me/nous fait plaisir de… ». Le sujet de l’expression « faire
plaisir » doit être un nom de personne, un pronom personnel, un nom de chose, un verbe à
l’infinitif ou les pronoms « cela » ou « ça », comme dans les exemples suivants :
Jeanne a fait plaisir à sa sœur en l’invitant à la fête.
J’ai fait plaisir à Jean en acceptant de le remplacer ce soir.
Sa nomination m’a fait énormément plaisir.
Nous pourrions nous voir demain. Cela me ferait grandement plaisir.
Revoir son frère lui a vraiment fait plaisir.
Cela dit, il est possible, notamment dans la correspondance et dans les allocutions, de remplacer
l’expression erronée « il me/nous fait plaisir » par diverses autres expressions, comme dans les
exemples suivants :
J’ai le plaisir de vous informer que votre candidature a été retenue.
C’est avec plaisir que nous vous annonçons que votre projet a été accepté.
Nous sommes ravis de vous accueillir au sein de notre équipe.
Je suis heureux de vous remettre ce prix amplement mérité.
J’ai l’honneur de vous annoncer que notre institution a été choisie.
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