EXERCICE 4 PAGE 80 : DETERMINISME ET INFLUENCE DE L’ENVIRONNEMENT
Question 1 : mutation du gène et phénylcétonurie
Le texte indique que :
la P.A.H. est une enzyme qui transforme la phénylalanine en tyrosine.
Si l’enzyme est inactive, la phénylalanine s’accumule dans le sang et devient toxique pour les neurones
Cette toxicité provoque la maladie, appelée phénylcétonurie, se manifestant par une arriération mentale.
On sait que les protéines enzymatiques sont déterminées par un gène. La séquence de nucléotides détermine
la séquence d’acides aminés permettant de fabriquer la protéine fonctionnelle.
Si un nucléotide change, la séquence d’acides aminés change, la protéine n’est plus fonctionnelle.
On applique cette notion à la phénylcétonurie :
Le gène de la P.A.H. est modifié, la séquence d’acides aminés est modifiée, la P.A.H. ne fonctionne plus.
La phénylalanine s’accumule dans le sang puisqu’elle n’est plus transformée en tyrosine.
Cette toxicité du sang touche les neurones et provoque un retard mental.
Question 2 : interaction entre gène et environnement
L’extrait de « La recherche » fournit l’information suivante : « On est en mesure prévenir complètement
l’arriération mentale potentielle en donnant à l’enfant un régime alimentaire modifié. »
D’après la réponse 1, la présence du gène muté dans les cellules est la potentialité de phénylcétonurie.
D’après le texte, la modification de l’alimentation empêche la maladie : on peut penser que l’absence de
phénylalanine dans l’alimentation, ou son dosage strict, évite la toxicité du sang pour les neurones.
Inversement on pourrait penser qu’avec un gène non muté, l’excès de phénylalanine rendrait toxique le sang.