Document 1

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PREMIERE PARTIE
SCIENCE ECONOMIQUE
Chapitre 7. REGULATIONS ET DESEQUILIBRES MACROECONOMIQUES
NOTIONS QUE LES ELEVES DOIVENT CONNAITRE ET SAVOIR UTILISER : Fonctions économiques de
l’Etat (allocation, répartition, stabilisation), Prélèvements obligatoires, dépenses publiques, déficit public, dette publique, Demande
globale, inflation, chômage, déséquilibre extérieur, Politique budgétaire, politique monétaire
VOCABULAIRE
113. Fonctions économiques de l’Etat : Fonction d’allocation : Amélioration de l’allocation des ressources en raison
d’imperfections du marché par des moyens réglementaires et financiers / Fonction de répartition : Modification de la répartition
des revenus primaires dans une logique de justice sociale et de protection contre les risques de l’existence / Fonction de
stabilisation : Lutte contre les déséquilibres macroéconomiques par des politiques conjoncturelles.
113. Prélèvements obligatoires : Ensemble des prélèvements (impôts, taxes et cotisations sociales) perçus par mes administrations
publiques.
115. Dépenses publiques : Ensemble des dépenses opérées par les APU. Ces dépenses peuvent être classées selon leurs emplois :
production de biens et de services collectifs ; transferts sociaux ; subventions diverses à l’économie ; service de la dette. Ou encore
selon leur destination : consommations intermédiaires, salaires, investissement
116. Déficit public : Notion plus large que celle de déficit budgétaire. Le déficit public désigne la situation dans laquelle le sole des
recettes et des dépenses des APU est négatif.
117. Dette publique : Ensemble des emprunts effectués par les APU.
118. Demande globale : Somme des emplois possibles des ressources (Production nationale et importations) = Consommations
intermédiaires + Consommation effective des ménages + consommation collective des administrations + FBCF + Exportations.
119. Inflation : Déséquilibre économique se traduisant par une hausse continue du niveau général des prix.
120. Chômage : Ensemble des personnes qui n'exercent pas une activité professionnelle rémunérée, mais qui cherchent à en
exercer une et qui sont disponibles pour cela.
121. Déséquilibre extérieur : Situation selon laquelle le solde des exportations et des importations de biens et de services est soit
positif (excédent) soit négatif (déficit).
122. Politique budgétaire : Volet de la politique économique qui se définit par son moyen, le budget de l’Etat. L’effet principal du
budget se situe au niveau de la demande, qu’il s’agisse de l’importance et de la nature des dépenses, des recettes et du déficit ou de
l’excédent. Mais il influe aussi sur l’offre et sur les circuits de financement.
113. Politique monétaire : Volet de la politique économique visant à influer sur l’évolution de la masse monétaire et les taux
d’intérêt et, par ce biais, sur l’inflation, la croissance, l’emploi, le taux de change et l’équilibre extérieur. En fait, la politique
monétaire consiste à fournir les liquidités nécessaires au bon fonctionnement et à la croissance de l'économie tout en veillant à la
stabilité de la monnaie.
Section 1.
POURQUOI LA PUISSANCE PUBLIQUE INTERVIENT-ELLE DANS LA
REGULATION DES ECONOMIES CONTEMPORAINES ?
INTRODUCTION :
LES RAISONS ET LES MOYENS DE L’INTERVENTION DES POUVOIRS
PUBLICS
A) Les raisons, de l’état gendarme à l’état providence
1
Document 1
Pendant très longtemps l’Etat a eu pour fonction principale d’assurer le maintien de l’ordre dans la nation, et
tout particulièrement de veiller au respect du droit de propriété privée. Cette fonction revenait à doter la puissance
publique de moyens lui permettant d’avoir une police, une justice (ordre intérieur) et une défense nationale (ordre
extérieur). Il en résultait que le budget de l’Etat était composé des dépenses liées à ces fonctions et des recettes
procurées principalement par l’impôt, destinées à les financer. Ainsi, que d’assurer la production des biens par essence
“ collectifs ”.
Il s’agit là d’une conception libérale de l’Etat, qu’ont défendu des économistes dits classiques comme A. Smith
* (1723-1790) ou J. B. Say (1762-1832) ou des économistes dits néo-classiques comme L. Walras (1834-1910) ou
encore V. Pareto (1848-1923). Par ailleurs, pour ces économistes, la satisfaction des besoins individuels passant
normalement par les mécanismes du marché, l’Etat doit se contenter de garantir que chacun respectera les règles du jeu
du marché et dans le cas contraire, disposer des moyens de sanctionner ceux qui y contreviendraient. En d’autres
termes, il doit se limiter à un rôle d’ “ Etat-Gendarme ”.
Bien entendu, au cours de l’histoire ces principes édictés par l’économie libérale ont été fréquemment l’objet
d’entorses plus ou moins importantes qui amènent à penser que finalement l’Etat-Gendarme fût de tout temps moins une
réalité qu’un idéal théorique.
D’après B. Magliulo, Cahiers Français, ,La documentation française, mai-juin 1984
Document 2
La crise de 1929 constitue un défi pour les libéraux : les mécanismes autorégulateurs qu’ils invoquent pour
justifier la non-intervention de l’Etat semblent grippés. Pour eux, cette situation résulte de la diminution du caractère
concurrentiel des marchés, et notamment du marché du travail. (…) La thèse libérale se heurte à un obstacle de taille :
alors qu’elle préconise un retour à la libre concurrence, ce sont apparemment les pays où l’Etat intervient très largement
dans l’économie qui surmontent le mieux les effets de la crise. Véritable anomalie pour les libéraux, ce phénomène
s’explique aisément dans l’optique keynésienne.
Keynes voit dans la crise le résultat d’un effondrement de la « demande effective », ou demande globale
adressée aux entreprises. Dans ces conditions, les gouvernements qui parviennent à ranimer la demande effective – que
ce soit par des commandes d’armement, la construction d’équipements publics ou des mesures sociales permettant de
soutenir la consommation des ménages – suscitent un redémarrage de l’activité et parviennent à faire reculer le
chômage. S’il se démarque du « laissez-faire » traditionnel des libéraux, Keynes ne rejoint pas pour autant le point de
vue des marxistes, car la crise n’est pas pour lui nullement une fatalité du capitalisme : elle peut être conjurée par une
politique économique appropriée. Loin de chercher à saper les bases du capitalisme, Keynes souhaite lui fournir les
instruments de sa survie.
J. Bancoeur et H. Thouément, Histoire des idées économiques, Nathan, 1992, p.137
Document 3
L’évolution des dépenses publiques en France de 1870 à 2009 en % du PIB
55.6
55.6
50
40
30
20
10
9
2
2007
2002
1996
1990
1984
1978
1972
1966
1960
1954
1948
1942
1936
1930
1924
1918
1912
1906
1900
1894
1888
1882
1876
1870
0
Document 4
Les principaux postes de dépenses de l’Etat en France de 1832 à 2009
1832 1902 1938 1963 1978 1994 2002 2009
Dépenses traditionnelles ou régaliennes (Défense, Sécurité,
61
49
42
35
31
26
26
23
Justice, Administrations générale et territoriale de l’Etat)
Dépenses nouvelles (santé, éducation, logement, etc …)
57
44
13
25
60
64
63
55
Dépenses non fonctionnelles (Gestion et contrôle des
finances publiques, Dette de l’Etat, Relations avec les
26
26
14
5
5
11
19
20
collectivités territoriales)
Total
100 100 100
100
100 100 100 100
B) Les moyens de l’intervention des pouvoirs publics
I. LES
FONCTIONS ECONOMIQUES DE L’ETAT
A. L’allocation des ressources une première fonction
1) L’Etat produit des services non marchands
2) L’Etat oriente les comportements des acteurs économiques
a) Mesures d’aménagement du territoire favorisant certaines localisations des entreprises, un
premier exemple
Document 5
Créée en 1982, la prime d'aménagement du territoire (PAT) est un outil en faveur de l'emploi. Elle prend la forme
d'une subvention d'investissement accordée par le ministre chargé de l'aménagement du territoire, après consultation du
comité interministériel d'aide à la localisation d'activités (CIALA), aux entreprises situées dans certaines zones fragiles et
dont l'activité peut entraîner l'emploi permanent d'un nombre minimum de salariés. Aide d'Etat, la PAT est soumise à une
double réglementation, au plan national et au plan communautaire. La Commission européenne a engagé en 2005 une
réforme, afin de réorienter les aides publiques aux entreprises vers les objectifs de la stratégie de Lisbonne, qui pour la France
s'est traduite par l'adoption, en mars 2007, d'une nouvelle carte des aides à finalité régionale (AFR) pour la période 20072013. Cette carte définit les régions qui peuvent bénéficier d'aides d'Etat à l'investissement en faveur des grandes entreprises,
et fixe le plafond des aides autorisées dans ces régions.
En 2009, 34,5 millions d'euros de PAT ont été attribués, pour 5 571 emplois aidés, dont 3 403 créations et 2 168
maintiens ou reprises.
Au premier semestre 2010, 23,38 millions d'euros de PAT ont été attribués, pour 5 267 emplois aidés, dont
2 377 créations et 2 890 maintiens ou reprises.
Source : ministère de l'espace rural et de l'aménagement du territoire
Q1. Qu’est-ce que la PAT ?
Q2. Quel est son objectif principal ?
b) Aménagement des conditions de la concurrence, un deuxième exemple
c) Mesures pour limiter les activités polluantes, un troisième exemple
Document 6
Pour réduire les émissions de CO2, trois types de dispositifs sont envisageables : la réglementation, la taxation et les
permis d’émission.
Dans le premier l’Etat édicte des normes, crée des avantages fiscaux (comme pour l’électricité photovoltaïque) ou
instaure un système de bonus-malus. L’action publique est alors visible, mais pas forcément optimale, puisque le coût payé
par les finances publiques ou par les acteurs économiques pour éviter une tonne de CO2, varie beaucoup selon les secteurs.
3
Dans le deuxième cas (taxation), le prix des énergies fossiles est augmenté de manière à réduire leur consommation.
Du coup, des investissements permettant de rejeter moins de CO2, deviennent rentables (….) Les pouvoirs publics donnent
ainsi un « signal prix » mais son effet sur les quantités de polluants émis est incertain et difficile à prévoir.
C’est l’inverse avec le troisième type d’outil : les Etats peuvent réguler les quantités de CO2 que les entreprises
fortement consommatrices d’énergie émettent en leur accordant des permis ou quotas. Ces permis peuvent être distribués soit
gratuitement (cas de l’UE jusqu’en 2013), soit vendus aux enchères. Chaque entreprise peut ensuite revendre sur un marché
spécifique ses quotas non utilisés, ou en acheter, au cas où elle aurait épuisé sa dotation. Dès lors, les quantités globales élises
sont (sauf fraude) pilotées par les pouvoirs publics et ce sont les prix de ces quotas qui varient en fonction de l’offre et de la
demande.
Denis CLERC, Alternatives économiques, Hors-série, n°84, 2010
Q1. Citez les différents dispositifs que peut mettre en place l’Etat pour limiter les activités polluantes
d) Des mesures fiscales qui influencent la demande des ménages, un dernier exemple
Document 7
Document n°1A page 180 du manuel
Q1. Quel lien peut-on faire entre évolution du prix du tabac et consommation de tabac ?
Q2. Quels autres produits alimentaires sont taxés pour en limiter la consommation ?
B. La répartition des richesses ou redistribution, une deuxième fonction
1) L’Etat influence la répartition primaire des revenus par la fixation d’un salaire minimum
a) Qu’est-ce que le SMIC ?
b) L’évolution du SMIC depuis son origine
Document 8 Evolution en % du SMIG en euros courants, du taux d’inflation et du SMIG en euros constants de 1951 à 1969
– échelle de gauche. Evolution du pouvoir d’achat du SMIG (base 100 en 1951) de 1951 à 1961 – échelle de droite
36
460
32
420
28
380
24
340
20
300
16
260
12
220
167, 2
8
180
4
140
0
100
1951 1952 1953 1954 1955 1956 1957 1958 1959 1960 1961 1962 1963 1964 1965 1966 1967 1968 1969
-4
60
SMIG courant
Inflation
SMIG constant
Pouvoir d'achat du SMIG
4
2%
Document 9 Evolution en % du SMIC en euros courants, du taux d’inflation et du SMIC en euros constants de 1970 à
2009– échelle de gauche. Evolution du pouvoir d’achat du SMIC (base 100 en 1951) de 1970 à 2009 – échelle de droite
28
460
valeur indice en 1970 :
169.6
420
448,128
24
valeur indice en
1990 : 336,3
20
380
valeur indice en 2008 :
452,0
340
16
300
12
260
220
8
180
4
140
0
100
1970 1972 1974 1976 1978 1980 1982 1984 1986 1988 1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008
SMIC courant
Inflation
SMIC constant
Pouvoir d'achat du SMIC
2%
2) L’Etat Providence redistributeur et protecteur
a) Rappel : les différents types de prélèvements obligatoires en France
Document 10
Document n°1 page 178 du manuel
b) Rappel : les différents types de prestations sociales en France
c) L’analyse des faits
Document 11
Pressions fiscales selon les déciles et les centiles de revenus en France en 2000
40
30
20
10
0
0 à C10 à C20 à C30 à C40 à C50 à C60 à C70 à C80 à C95 à C96 à C97 à C98 à C 99 à
C10 C20 C30 C40 C50 C60 C70 C80 C90 C96 C97 C98 C 99 C 100
CSG-CRDS
Taxe d'habitation
Impôts sur le revenu
INSEE Première, n°961, aôut 2003
Champ : Ensemble des ménages dont le revenu initial est positif ou nul et le revenu disponible, c’est-à-dire le niveau de vie
est positif, hors ménages étudiants
5
Document 12 Part des prestations sociales dans le revenu avant impôt en fonction des déciles de revenus en France en 2000
40
35
30
25
20
15
10
5
0
0 à C10
C10 à C20
C20 à C30
C30 à C40
Allocations familiales
C40 à C50
C50 à C60
Autres prestations familiales
C60 à C70
Allocations logement
C70 à C80
C80 à C90
C90 à C100
Minima sociaux
INSEE Première, n°961, Août 2003
Champ : Ensemble des ménages dont le revenu initial est positif ou nul et le revenu disponible, c’est-à-dire le
niveau de vie est positif, hors ménages étudiants
Document 13
France en 2002
Du revenu initial au niveau de vie (euros mensuels), une mesure de l’impact de la redistribution en
Impact des
prélèvements et des
transferts sur le
revenu initial (en %)
3
112
634
109
303
673
4
23
799
19
886
5
11
938
6
1 070
6
6
1 072
0
1 251
8
4
1 204
-4
1 445
10
3
1 351
-6
1 665
11
2
1 519
-9
1 957
13
2
1 741
-11
2 417
15
1
2 092
-13
4 499
21
1
-20
3 580
1 598
13
6
1 480
-7
Rapport de l’Observatoire national de la pauvreté et de l’exclusion sociale 2003-2004, La documentation française 2004
Déciles de revenu
initial
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
Ensemble
Revenu initial
moyen par UC
Taux moyen (en %)
de prélèvements
Taux moyen (en %)
de prestations
sociales
Niveau de vie
moyen par UC
Champ : Ensemble des ménages dont le revenu initial est positif ou nul et le revenu disponible, c’est-à-dire le niveau de vie est
positif, hors ménages étudiants
Les prélèvements comprennent l’impôt sur le revenu, la CSG, la CRDS, desquels on déduit la prime pour l’emploi
Les prestations sont constituées des prestations familiales, des allocations logements des locataires et des minima sociaux
Lecture :
Le Décile 1 regroupe les 10% des ménages les plus pauvres. Le Décile 10 regroupe les 10% des ménages les plus riches.
UC = Unité de consommation. Chacun comprend en effet qu’un ménage de 5 personnes dont le revenu initial est de par exemple
3000 € par mois n’aura pas les mêmes conditions de vie qu’un ménage comprenant 2 personnes adultes.
Ainsi, pour pouvoir comparer ces deux situations l’INSEE calcule le revenu par UC. Le revenu par UC d'un ménage est son
revenu divisé par le nombre d'unités de consommation du ménage. Actuellement, la définition du nombre d'unités de
consommation utilisée par l'Insee est la suivante : 0,5 pour le ménage ; 0,5 pour chaque adulte (14 ans et plus) ; 0,3 pour chaque
enfant de moins de 14 ans.
Une personne seule vaut donc une unité de consommation, un couple compte pour 1,5 unité de consommation, un ménage
de 5 personnes (2 adultes, 2 enfants de moins de 14 ans et un enfant de plus de 14 ans) compte pour 2,6 unités de
6
consommation.
Dans notre exemple le ménage de 5 personnes disposant de 3000 € par mois dispose d’un revenu de 1153 € par UC tandis
que le ménage de 2 personnes dispose d’un revenu par UC de 2000 € par mois.
D. La régulation de l’activité économique une troisième fonction : un premier
aperçu
Document 14
La définition des objectifs de la politique économique a progressivement émergé des débats suscités par la grande
dépression des années 30 et ensuite par la diffusion des thèses keynésiennes. Au lendemain de la seconde Guerre mondiale, et
jusqu’aux années 60, un quasi-consensus existait pour reconnaître le rôle, voire la responsabilité de l’Etat dans la gestion des
principaux problèmes macroéconomiques.
Dès lors, les économistes ont le plus souvent pensé la politique économique comme un choix économique parmi d’autres : il
s’agit d’atteindre au mieux certains objectifs en gérant un certain nombre de contraintes et en utilisant de la façon la plus
efficace un certain nombre d’instruments (monnaie, taux d’intérêt, taux de change, budget de l’Etat).
Du débat théorique sur la nécessité des interventions de l’Etat dans l’économie nationale, il ressort habituellement 4
objectifs : le plein-emploi, le soutien de l’activité économique ou la croissance, l’équilibre extérieur, la stabilité des prix .
J. Généreux, Introduction à la politique économique, éditions du Seuil, 1993
II. LES
FONDEMENTS THEORIQUES DE L’INTERVENTION DES POUVOIRS PUBLICS
III. LES
PRINCIPAUX NIVEAUX DE L’INTERVENTION PUBLIQUE
A. Le niveau national
B. Le niveau européen
7
Section 2.
COMMENT LE BUDGET DE L’ETAT PERMET-IL D’AGIR SUR L’ECONOMIE ?
INTRODUCTION : A LA
L’ECONOMIE NATIONALE
I. LA
DECOUVERTE DES BUDGETS PUBLICS ET DE LEUR POIDS DANS
STRUCTURE ET LE FINANCEMENT DES DEPENSES PUBLIQUES
A. Les dépenses, les recettes et le déficit du budget de l’Etat
1) L’élaboration du budget de l’Etat résulte d’un long processus
2) Les dépenses de l’Etat
a) Une approche par différentes missions
Document 15 Dépenses prévues et autorisations d’emplois du budget général de l’Etat en 2013 en milliards d’€
Autorisations d’Emplois
Les Dépenses PREVUES du budget général de l’Etat en milliards d’€
(équivalents temps plein)
Charges d’intérêt de la dette publique nette
46,895
Charge totale des missions de l’Etat (hors pensions)
204,27
dont
Education nationale et recherche
71,34
955 434 + 11 253
Défense nationale
30,15
285 253
Sécurité (police et gendarmerie nationale)
11,61
277 015
Travail et Emploi
10,12
10 072
Solidarité, insertion et égalités des chances
13,17
Ecologie, Développement Durable, Transports et logement
7,64
38 566
Justice
6,20
77 542
Agriculture, alimentation forêt et affaires rurales
3,10
31 024
Action extérieure de l’Etat (Affaires étrangères)
2,83
14 798
Culture
2,43
10 928
Sports, jeunesse et vie associative
0,46
CHARGES NETTES DU BUDGET GENERAL DE L’ETAT (B)
374,6
1 903 453
Loi de Finances Initiale 2013, votée par le parlement le 30 décembre 2013
Q1. A l’aide du document complétez la feuille de cours
b) Une approche par nature des dépenses
8
3) Les recettes de l’Etat
Document 16 Recettes prévues du budget général de l’Etat en 2013 en milliards d’€
Impôt sur le revenu
Impôt sur les sociétés
Taxe sur la valeur ajoutée brute
Taxe intérieure sur les Produits Pétroliers
Autres recettes fiscales
Total des recettes fiscales nettes
RECETTES NON FISCALES (DIVIDENDES, PRODUITS
QUASI-GRATUITS, AMENDES, PENALITES, ETC.)
DES DOMAINES, PRODUITS DES VENTES DES SERVICES NON MARCHANDS
RECETTES TOTALES NETTES DU BUDGET GENERAL DE L’ETAT
72,6
52,3
141,4
13,8
18,4
298,5
14,1
312,7
Loi de Finances Initiale votée par le parlement 30 décembre 2013
Q1. A l’aide du document complétez la feuille de cours
4) Le déficit PREVISIONNEL
B. D’autres budgets publics
1) Le budget des collectivités locales
Document 17
Document n°2 page 176 du manuel
Q1. A l’aide du document complétez la feuille de cours
2) Le budget des organismes de la sécurité sociale
II. L’ACTION
DU BUDGET DE L’ETAT SUR L’ECONOMIE
A. L’Etat peut influencer l’activité économique par la nature de ses dépenses, de
ses recettes et de son déficit
1) L’Etat peut agir sur l’activité économique par la nature de ses dépenses
2) L’Etat peut agir sur l’activité économique par la nature de ses recettes
3) L’Etat peut agir sur l’activité économique par la nature de son solde budgétaire
B. La nécessaire prise en compte de l’incidence fiscale
Document 18
Document n°2 page 180 du manuel
Q1. A l’aide du document complétez la feuille de cours
9
Section 3.
QUELS SONT LES GRANDS DESEQUILIBRES MACROECONOMIQUES ?
I. LES
PRINCIPAUX DESEQUILIBRES MACROECONOMIQUES
A. Le chômage
1) Définition
2) Evolution du chômage des années 70 à aujourd’hui, une mesure difficile
Document 19
Document n°1A, 1B et C page 194 du manuel
Q1. Quelles sont les deux sources statistiques du chômage en France ?
Q2. De quelle catégorie de chômeurs du Pôle emploi le nombre de chômeurs au sens du BIT se rapproche-t-il le plus ?
Q3. Qu’est-ce que le halo du chômage ?
B. L’inflation
1) Définition
2) Une mesure controversée
3) Evolution de l’inflation des années 60 à aujourd’hui
Document 20
Document n°1A, page 192 du manuel
Q1. Comment l’inflation mondiale a-t-elle évolué depuis 1961 ?
Q2. Qu’est-ce que la désinflation ?
C. Le déséquilibre extérieur
1) Définitions
2) Analyse des faits
10
II. LES
LIENS ENTRE DESEQUILIBRES ET DYNAMIQUE DE LA DEMANDE GLOBALE
Introduction : Rappel, l’équation équilibre emplois-ressources
A. Déséquilibres
conséquences ?
entre
offre
et
demande
globales
nationales
quelles
1) ……
Q1. A l’aide de l’équation ressources emplois expliquez dans quels cas une économie connaît un déséquilibre du
commerce extérieur ?
2) ……
Q1. A l’aide de l’équation ressources emplois expliquez dans quel cas une économie connaît des tensions
inflationnistes ?
3) ……
Q1. A l’aide de l’équation ressources emplois expliquez dans quel cas une économie connaît du chômage ?
B. Exemples historiques
1) Rappel : l’échec de la politique de relance de 1981 ?
Q1. A l’aide des connaissances abordées dans le chapitre 1, rappelez les raisons de l’échec de la politique de relance en
1981
2) La crise actuelle, analyse de l’année noire : 2009
Section 4.
QUELLES POLITIQUES CONJONCTURELLES ?
Introduction : La nature des déséquilibres macroéconomiques détermine le type
de politique conjoncturelle à mettre en œuvre : politique de relance ou de
rigueur ?
I. LES
INSTRUMENTS BUDGETAIRES ET MONETAIRES
A. La politique budgétaire : un objectif central, agir sur la demande globale
11
1) La nature des politiques budgétaires menées (« expansives » ou « restrictives » dépend des objectifs
visés
Document 21
Document n°2, page 200 du manuel
Q1. Que peut faire l’Etat selon les keynésiens pour favoriser la croissance économique et l’emploi ?
Q2. A l’inverse que peut-il faire pour freiner les tensions inflationnistes ?
2) La politique budgétaire, une politique qui agit prioritairement sur la demande globale (mais qui peut
également agir sur l’offre)
3) L’exemple du plan de relance de l’économie en 2008
B. La politique monétaire
1) La politique monétaire en Europe : qui fait quoi ?
2) Les objectifs de la banque centrale : freiner l’inflation et favoriser la compétitivité ou relancer la
croissance et favoriser l’emploi ?
Document 22
Documents n°1 et n°2, page 202 du manuel
Q1. A l’aide des deux documents et de vos connaissances, complétez le document distribué en cours
II. LES
MARGES DE MANŒUVRE POUR LA POLITIQUE CONJONCTURELLE
A. Le pacte de stabilité et de croissance et la politique monétaire unique
rendent difficiles en Europe la mise en œuvre de politiques budgétaires de
soutien de la demande
B. L’ouverture internationale des économies rend beaucoup moins efficaces les
politiques nationales de relance budgétaire
C. La montée de l’endettement dans les pays développés rend problématique la
possibilité de politiques budgétaires expansionnistes dans le futur
12
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