BMCPAspects moléculaires des maladies : Diabète, glycémie, complications, HbA1c
17/11/15
RINGUET Pauline L2
CR : CHEMLI Nyl
BMCP
A. SAVEANU
20 pages
Aspects moléculaires des maladies : Diabète: glycémie, complications, HbA1c
Plan
A. Généralités
B. Glucose et glycémie
C. Dépistage et dosage du glucose
D. Métabolisme glucidique
E. Diabète : dépistage
I. Définition du diabète sucré
II. Critères diagnostiques
III. Complications du diabète
F. complication du diabète mécanismes biochimiques
G. Glycation : glycosylation non enzymatique
I. Définition et historique
II. Étapes de la glycation
H. AGEs et athérosclérose
I. L'HbA1c : suivi de l'équilibre et complications
Introduction:
Il est important de comprendre les mécanismes de complication du diabète pour pouvoir apporter des solutions
thérapeutiques. C'est un problème de santé important.
· La rétinopathie diabétique est la première cause de cécité à l’âge adulte dans les pays développés.
· La néphropathie diabétique qui est la première cause d'insuffisance rénale terminale (les patients nécessitent
une dialyse, voire une transplantation rénale)
· Il y a une forte augmentation des AVC (risque augmenté de 2 à 4x) qui constituent une cause de mortalité
mais également une invalidité, ainsi qu'une nette augmentation des maladies cardiovasculaires.
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· Et on a une neuropathie diabétique c'est-à-dire une atteinte des nerfs périphériques qui peut sembler moins
grave mais qui a deux conséquences :
→ C’est l’une des premières plaintes du patient (l’atteinte des nerfs est précoce) avec des difficultés pour
dormir, des fourmis dans les jambes...
→ C’est la première cause d’amputation non traumatique, quand elle est associée à une maladie cardio-
vasculaire.
100 millions de personnes atteinte en 1995, 221 millions en 2010, dans 10 ans il y aura 600 millions.
Le nombre de personne atteintes de diabète augmente de façon exponentielle sur tous les continents.
Les États-Unis ont eu la première épidémie de diabète car l’une des causes principales du diabète (diabète de
type 2) est l’obésité.
A. Généralités
La classe des glucides comprend :
- les monosaccharides
- les disaccharides
- les polysaccharides (de réserves ou structuraux)
On va s’intéresser aux monosaccharides et surtout au
glucose.
CR : les monosaccharides comportent les trioses,
pentoses, hexoses (dont le glucose)
Ne pas retenir les formules
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B. Glucose et glycémie
Le glucose se retrouve dans le sang, la glycémie est donc la concentration plasmatique du glucose.
A jeûn : Glycémie se situe entre 5 et 5.5 mM/L (0.9 à 1 g/L)
la glycémie varie de +/- 30%
soit de 3.9mM/L (0.7 g/L) à 7 mM/L (1.26 g/L)
(Connaître les valeurs dans les deux unités mM (USI) et g/L car elles sont utilisées toutes les deux)
Si la glycémie est inférieure à 3,9mM, on parle d'hypoglycémie.
Si la glycémie est supérieure à 7mM, on parle d'hyperglycémie
Si ces états sont fréquents, voire permanents, il s’agit d’états pathologiques.
Pour l’hypoglycémie on a une hyper insulinémie
Pour l’hyperglymie on parle du diabète plus précisément le diabète sucré, l’autre type de diabète est
le diabète insipide, dans les deux cas on a une polyurie. Autrefois on les distinguait en gouttant l’urine
du patient.
Ces variations (hors de la normale) entraînent des modifications cliniques.
L’hypoglycémie se manifeste comme un désordre énergétique, c'est-à-dire qu’il n’y a pas de
combustible, nécessaire surtout au fonctionnement de notre cerveau.
Manifestations cliniques ( plutôt d’ordre neurologiques) : asthénie, difficulté à se concentrer, faiblesse et
vertiges pouvant aller jusqu’à la perte de connaissance et du coma voire à des lésions irréversibles au
niveau du cerveau.
LHyperglycémie se manifeste comme un désordre osmotique.
Manifestations cliniques : polyurie (Le glucose va passer au niveau rénal à partir d’un certain seuil. Le
glucose qui va passer dans l’urine va attirer l’eau et donc on aura un polyurie avec du sucre dans
l’urine), polydipsie (boire beaucoup d'eau), polyphagie (manger plus sans pour autant prendre du poids
afin de compenser cette perte énergétique).
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L'hyperglycémie peut aller jusqu'à une déshydratation cellulaire avec baisse de la volémie.
C. Dépistage et dosage du glucose
Pour être capable de diagnostiquer une hypo ou une hyperglycémie, il faut être capable de doser le glucose dans
le plasma.
La méthode standard de dosage de la glycémie est une méthode enzymatique qui utilise deux enzymes
impliquées dans le métabolisme glucidique : l’hexokinase et la glucokinase
- C’est le seul examen qui permet un dépistage de masse.
- Une glycémie à jeun supérieure à 1,26g/L (7mmol/L) doit toujours être contrôlée.
Il y a des variations intra-individuelles jusqu’à 14% et des variations analytiques jusqu’à 4%.
Donc en réalité la valeur seuil théorique à jeun d’1.26g/L peut être mesurée avec plus ou moins 20% ; C'est-à-
dire 1.03g/L (sujet non diabétique) mais également à 1.49g/L. Ce taux de variabilité nécessite donc des
contrôles fréquents.
On peut avoir en laboratoire un taux d’erreur (qui ne rentre pas dans les 4%) du à la glycolyse ex-vivo.
Les GR dans le tube vont continuer à utiliser du sucre si le tube reste sur la paillasse à température
ambiante et donc le taux de glucose va diminuer de 15¨% en 2h par ce phénomène de glycolyse
anaérobie.
On utilise des tubes qui contiennent du fluorure de sodium qui va bloquer les enzymes de la glycolyse.
Un autre problème majeur lors du test en laboratoire est la lyse desmaties (lorsque le tube est laissé sur la
paillasse), par relargage du potassium.
D. Métabolisme glucidique
Il faut donc avoir un bon dosage et il faut tenir compte du moment de la journée (1.26 g/Là valeur à jeun !!),
après un repas on a une augmentation physiologique de la glycémie, le seuil à jeun n’est pas le même qu’en
postprandial où la glycémie normale peut monter jusqu’à 1.40g/L.
La glycémie doit rester un taux stable :
–à jeun < 1,26 g/L
–postprandiale < 1,40 g/L
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•La glycémie est un combustible métabolique essentiel :
–notamment pour le cerveau, le muscle...
–Il y a cependant une alternative, un complément : ce sont les acides gras notamment.
CR : Le glucose est un combustible propre, il rejette uniquement de l'H2O, du CO2..etc.. à la différence des
acides gras qui sont des combustibles « sales », laissant des résidus parfois nocifs.
•Il existe une régulation hormonale du métabolisme glucidique :
–En premier lieu l'insuline, puis le glucagon, mais également l'adrénaline, ...(retenir surtout la
balance entre insuline et glucagon)
•Il existe de multiples autres facteurs :
–La quantité et le type de glucides (glucides rapides ou lents), la vidange gastrique (sa rapidité
notamment), la production hépatique, etc...
Au niveau métabolique (on peut d'ailleurs voir que le glucose est placé au centre de ce carrefour métabolique)
(à droite du schéma)
Le glucose produit de l’énergie : la glycolyse donne du pyruvate qui va produire de l’acétylcoA, l’acétylcoA va
rentrer dans le cycle de Krebs et il y aura production d’ATP avec la chaîne respiratoire.
2 carrefours métaboliques :le pyruvate et l’acétylcoA
Le pyruvate peut être obtenu à partir des protéines, des triglycérides mais aussi à partir de l’acétylcoA.
Le stockage du glucose se fait sous forme de glucide complexe c'est-à-dire du glycogène qui se dépose surtout
au niveau du foie mais aussi du muscle.
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