Objet d’étude : la poésie. " Alcool " d’Apollinaire. : « MAI ».
G.Apo, écrivain naturalisé français (né polonais), né le 26 août 1880 à Rome et mort le 9 novembre 1918 à Paris.Alcool
avril 1913 :sous titre » Poèmes, 1898 – 1913 » commémoration 15 années vie d’Apo .Son séjour en Allemagne,
son idylle avec A.Playden. Mai 1902 est le mois de la rupture, Mai 2eme poème de la section rhénane. quatre strophe,
d'alexandrin en rime embrassé. Apo introduit une rupture : un quintile parmi les quatrains.
Lecture; Problématique; Annonce du Plan.
I] Une promenade sur le rhin.
Mai app groupe rhénane, Apo descend fleuve dans barque. Les premiers mots = comptine enfantine naïve, rythmeV1 , le rythme
premiers vers : 2-4 /2-4 impression vivacité. suggestion visuelle des vers 9 à 11 : la succession formes verbales : menées,
suivaient, trainé ; la barque dépasse progressivement le groupe, l'ours qui fermer la marche et enfin l'âne qui l'ouvrait. titre répété
V 1,6 et 14 annonce effets charmants - les rives du fleuve : les saules, les osiers, et les roseaux - plus loin sur les berges : le
chemin , les berges - dans le lointain : les ruines, les vignes, la montagne. visuelle s'enrichit de notation auditive : le fifre lointain
et passage du vent suggérer par l'harmonie des fricatives V 16 et 17.
II] Un paysage métamorphosé par l'obsession amoureuse.
1) « Mai »date de Mai 1902, moment de la rupture. notation charmantes precedentes se colore d'une connotation ironique, le
sourire amère se retrouve dans le jeu de mot désenchanté " Joli mai - Jolie mais ". promenade : un dérivatif pour oublier mais
l'obsession apparait dans les adverbes d'intensité "Si " ( v3) et "Tant " ( v7)
2) V 2, les promeneuses = " dames ", connotations courtoise + situation en contreplongée =l'inspiration de Guillaume pour
féminité. V4, Apo renouvelle métaphore du saule pleureur, en laissant question sans réponse. thème de l'obsession amoureuse
dans thème de la femme fleuri, pétale reprit en anaphore ( v6&8) associée au corps féminin par métaphore, ongles , pétales flétris.
V15, le rythme ternaire : interprétations symboliques : lierre symbole de fidélité dans " vigne vierge ", l'adjectif se suffit.
obsession pour l'amour apparait dans denier hémistiche ( v17) avec alliance à l'érotisme discret :" les fleurs nue ". opposition :
tableau qui éloigne du souvenir amoureux caractérisé par la fadeur ; dans le quintil , monosyllabe+ rythme lent+ assonances
nasales suggère procession mélancolique, l'air du régiment est voilé par la redondance " s'éloigne lointain " de l'éloignement on
remarque que les 2 premiers quatrain compte 8 verbes et les deux derniers 4 verbes.
3) Un poème de fin d'amour : " Mai " chante la souffrance de l'amour impossible dans cette mesure c'est un poème lyrique.
Abandonné Apollinaire pourrait songer à d'autre amour, mais les vers 2 et 3 mettent en scène l'amour interdit " les dames " sont
inaccessible, le destin matérialiser par le Rhin interdit tout espoir " mais les barques s'éloignent". Dans le deuxième quatrain, nous
avons vu que les fleurs suggèrent l'amour, mais à nouveau le Rhin brise tout espoir, il secoue. Cette amour perdu apparait surtout
dans la deuxième strophe, l'identification à la fleur est renouvelé par des connotations négatives, le verbe se fige, l'image de pétale
" tombé et flétri " les ruines du vers 14 suggère la fin d'amour. L'énonciation rend remarquablement compte de l'écartèlement entre
le présent et le passé. L'image du vers 5 " Or des vergers fleuris se figeaient en arrière" Le vers 5 suggère cette amour figé dans le
souvenir présent mais à jamais rejeter dans le passé. C'est l'emploi du temps qui traduit le mieux l'inventivité de Apollinaire.
L'entrelacement continue des présent et des imparfait suggérer, propose des images rejeté dans le souvenir, dans le passé. Les
dames regardaient, les animaux suivaient, les régiments s'éloignaient. Le présent témoigne des souffrances actuelle : la barque
s'éloigne , les pétales sont les ongles, le vent secoue comme dans " Colchiques " et "Nuit Rhénane". La structure du poème est une
image de la crise; La douleur puis l'engourdissement; Les deux premiers quatrain exprime la réalité de la souffrance grâce à
l'énonciation de la présence : le discours direct des vers 3&4 et le pronom de la première personne au vers 7, aucun pronom "je"
dans la deuxième strophe, le 3ème est un quintil, le vers supplémentaire, le rythme lent, la longue phrase enjambé donne
l'impression que le poète souffre.