- 4 -
1. La gestion du processus de recrutement :
• Le processus de recrutement :
un objectif principal : réduire les risques d'une mauvaise sélection
différents acteurs : DRH, N + 1, cabinet recrutement, agence de
communication pour l’emploi, collègues…
différentes phases : de l’analyse préalable à l’intégration, autour du
processus de sélection de candidats
• Risques de la sélection :
Effet de halo : sur-focalisation sur certains éléments
Effet de projection : risque de clonage
Effet placebo : une situation anormale modifie le comportement
Effet de désirabilité sociale : orientation des comportements des candidats vers une
norme crue positive (bluff)
Effet d’attente : a-priori … entretien conforte les attentes du recruteur
Besoin de multiplier les sources et d’utiliser les outils les plus performants
• Performance des outils de recrutement :
Fiabilité ou fidélité (précision) : une mesure du même phénomène avec le même
instrument conduit au même résultat
Validité : lien entre résultats de l’outil de sélection et comportements au travail
(capacité de prédiction de l’outil)
Pouvoir de discrimination : capacité à identifer des profils types et à différencier
Des qualités pratiques : acceptabilité et coût
2. La gestion de la formation professionnelle :
• Aspects juridiques : une obligation de financement
Origine : loi de 1971
offrir une 2° chance aux salariés afin de leur assurer une promotion
sociale
obligation de financement de la formation par les entreprises et droit à
un congé pour formation pour les salariés
obligation de financement des entreprises
Pour les entreprises de plus de 10 salariés : obligation de consacrer
l’équivalent de 1.55 % de la masse salariale à la formation des
salariés. (1.6 % au 1/1/6)
0.4 % pour la formation des jeunes (contrat de professionnalisation),
versé à des organismes collecteurs ;
0.25 % pour le droit du salarié à un Congé Individuel de Formation (le
CIF), versé à des organismes collecteurs (OPACIF)
0.9 % pour le plan de formation interne, à l'initiative de l'entreprise.
L’entreprise devra justifier de ses dépenses auprès de l’administration
(déclaration 2483).
Pour les entreprises de –moins de 10 salariés : obligation de consacrer
l’équivalent de 0.40 % de la masse salariale (0.55 % au 1/1/5).
• Pratiques des entreprises :
croissance continuelle des taux de contribution :
2.34 % (1986) – 3.34 % (1997)