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Profiter de la reprise du marché américain
Les manufacturiers exportateurs canadiens peuvent
tirer profit de l’amélioration de l’économie américaine
La reprise économique aux États-Unis offre des occasions de
premier plan pour les manufacturiers canadiens.
Depuis la crise financière mondiale, l’économie américaine a pris
de l’expansion plus rapidement que la plupart des autres
économies sur la planète et elle devrait croître encore davantage si
la conjoncture économique demeure stagnante. Il s’agit d’une
bonne nouvelle pour les manufacturiers canadiens puisque les
exportations vers les États-Unis se sont élevées à environ
218,3 milliards de dollars américains en 2014, soit presque le
sommet d’avant la récession (figure 1). Recevant 79 % des
exportations canadiennes, ce pays est le plus important partenaire
commercial du Canada1; seuls le Mexique et la Chine exportent
davantage aux États-Unis.
Figure 1 : importations de produits fabriqués au Canada
vers les États-Unis
Année
Dollars
2005
207 812 979 579 $
2006
215 769 699 013 $
2007
220 922 864 180 $
2008
210 323 517 688 $
2009
150 316 039 480 $
2010
187 652 776 355 $
2011
207 270 031 117 $
2012
215 135 897 414 $
2013
216 061 935 076 $
2014
218 264 274 351 $
Source : U.S. TradeStats Express
L’avantage canadien
Le Canada est grandement privilégié
dans ses échanges avec les États-Unis
et la proximité n’est pas l’avantage
principal; il s’agit plutôt du fait que l’économie
canadienne, et par le fait même les manufacturiers
canadiens, est demeurée vigoureuse alors que le reste
du monde était aux prises avec la crise financière.
1 Canada – Exportations, Trading Economics.
2 Profiter de la reprise du marché américain
« Grâce à des pratiques bancaires prudentes qui écartaient les
risques inutiles pour les entreprises, de nombreux manufacturiers
canadiens ont conservé une situation financière stable, des fonds
suffisants et des flux de trésorerie solides. La force de ces assises
financières aide les manufacturiers du Canada à exploiter la reprise sur
le marché américain. »
Jim Menzies, Leader national – Secteur manufacturier, Grant Thornton LLP
Voici d’autres avantages pour les manufacturiers canadiens :
Taux de change favorable pour les exportations :
Au début mai, le dollar canadien valait 0,80 $ US,
certains prédisant une baisse sous la barre des
0,70 $ US, par rapport au sommet de 1,10 $ US en
novembre 2007. (Bien entendu, les manufacturiers
canadiens qui misent sur des pièces importées seront
touchés par un dollar canadien faible.)
Familiarité : Les manufacturiers canadiens
connaissent habituellement bien les marchés
américains, les habitudes des clients et les canaux de
distribution; dans certains cas, ils connaissent
davantage ces facettes des affaires aux États-Unis
que dans les régions éloignées du Canada. Pour de
nombreuses entreprises, les exportations vers les
États-Unis sont demeurées les mêmes malgré la
récession, ce qui les a préparées à tirer profit de la
croissance américaine.
Accord de libre-échange nord-américain
(ALENA) : L’accord avec les États-Unis et le
Mexique conclu il y a plus de 20 ans a diminué les
restrictions commerciales entre les partenaires.
Depuis, le total des exportations canadiennes vers les
États-Unis a augmenté d’environ 200 %, passant de
110,9 G$ US en 1993 à 332,1 G$ US en 20132.
L’ALENA continue d’offrir d’importants avantages
aux sociétés du Canada.
Proximité : Les manufacturiers canadiens se situent
près des principaux marchés américains, par voie
terrestre et maritime (Chicago, Milwaukee, Détroit,
Cleveland, Indianapolis, Boston, New York,
Philadelphie, etc.). Les Canadiens possèdent un
atout logistique de taille pour la livraison de biens
aux clients des États-Unis, les coûts de transport étant
moindres en raison du faible prix du carburant.
2 MM. Angeles Villarreal et Ian F. Fergusson, NAFTA at 20: Overview and Trade Effects, service
de recherche du Congrès américain, 28 avril 2014.
Enfin, il reste amplement de place pour les exportations
canadiennes sur les marchés américains et ailleurs. Selon un
sondage de Grant Thornton réalisé en collaboration avec le
magazine PLANT, environ 26 % des revenus des manufacturiers
canadiens proviennent des ventes aux États-Unis. Il n’est donc
pas surprenant de constater que 37 % des sociétés canadiennes
chercheront de nouveaux marchés aux États-Unis au cours des
trois prochaines années (31 % chercheront de nouveaux marchés
au Canada, 15 % au Mexique ou dans d’autres pays de
l’Amérique centrale/du Sud, et 12 % au Brésil). De plus, 30 %
des manufacturiers canadiens se disent tout à fait d’accord avec
le fait que l’exploration de nouveaux marchés géographiques
constitue une stratégie importante, alors que 43 % indiquent que
la recherche de marchés nord-américains est prioritaire
à celle de marchés mondiaux3.
Choisir ses emplacements aux États-unis
« Les possibilités d’exportation aux États-Unis varient
grandement selon le secteur manufacturier; les dirigeants doivent donc
effectuer une analyse rigoureuse du potentiel de vente de leurs
produits aux États-Unis. Il ne s’agit pas d’une occasion universelle
et l’émergence quotidienne de nouveaux concurrents affecte ces
décisions. »
Jim Menzies, Leader national – Secteur manufacturier, Grant Thornton LLP.
Parmi les produits fabriqués, les véhicules (13 % du total des
exportations) et la machinerie (6,8 % du total des exportations)
se hissent en tête des exportations canadiennes vers les ÉtatsUnis (les combustibles minéraux, incluant le pétrole,
représentent le plus grand volume d’exportation du pays vers les
États-Unis avec 26,1 %)4.
La bonne nouvelle est que le marché automobile américain
vrombit toujours en 2015 et que la reprise manufacturière
générale aux États-Unis augure bien pour les fabricants
d’équipement canadiens, surtout avec un taux de change
favorable. De 2009 à 2013, la production manufacturière aux ÉtatsUnis a augmenté à un taux moyen de près de 6 % par année5;
comme on peut s’y attendre, le rendement des manufactures
américaines a atteint une médiane de 80 % de la capacité prévue,
soit une référence qui indique habituellement le besoin de créer
de nouvelles capacités dans le secteur industriel6.
D’autres secteurs offrent moins d’attrait. Par exemple, la
tendance à s’approvisionner localement en aliments et en
boissons incite de nombreux clients à choisir des marques
régionales ou américaines. La montée des bières artisanales et des
3 Secteur manufacturier – Perspectives 2015, magazine PLANT et Grant Thornton,
décembre 2014.
4 Daniel Workman, Canada’s Top Exports, World’s Top Exports, 15 janv. 2015.
5 James R. Hagerty, U.S. Manufacturing Rebound Lags Behind Work Sent Abroad,
The Wall Street Journal, 14 déc. 2014.
6 MPI Manufacturing Study, 2014.
produits de distillerie artisanaux aux États-Unis a précisément
fait diminuer la demande de produits canadiens. Les exportations
de bières canadiennes vers les États-Unis ont tout juste atteint
245,5 M$ US en 2013, en baisse par rapport à 378,8 M$ US en
20077, et elles devraient passer sous la barre des 200 M$US dans
les années à venir. Cependant, malgré l’avenir prometteur des
marchés américains, de nombreux dirigeants canadiens sont
réticents à augmenter les exportations. Certains se souviennent
des résultats financiers qui ont été malmenés lors de la crise
financière, tandis que d’autres estiment que les produits
canadiens ne susciteront pas l’engouement des Américains, surtout
dans un contexte « achetez américain ».
« Nous savons également que par le passé, beaucoup de
manufacturiers canadiens ont adopté une approche prudente
pour vendre leurs produits ou pour exploiter leurs activités
internationalement », ajoute M. Menzies. « Pour ces
entreprises, le premier pas pour franchir cette barrière consiste
à exporter vers les États-Unis où les risques sont moindres,
surtout par rapport aux exigences liées à l’exportation vers des
destinations populaires comme les pays BRIC. »
Tirer profit des perspectives américaines
Les manufacturiers canadiens ayant des clients américains profitent
déjà de la reprise. Qui plus est, ces manufacturiers s’aperçoivent
que les infrastructures d’exportation peuvent être modifiées afin
d’obtenir de nouveaux clients aux États-Unis; par exemple, les
activités de fabrication qui servent pour les clients du secteur
automobile dans une région donnée des États-Unis pourraient
être mobilisées pour d’autres régions et pour d’autres secteurs
ayant des besoins similaires.
« Demandez l’avis de collègues ayant une expérience du secteur ou de la
région », indique M. Menzies. « Et cherchez des partenaires
professionnels comme Grant Thornton. Nous avons de nombreux
bureaux et diverses expertises partout aux États-Unis, des personnes
sur le terrain qui possèdent une vaste expérience propre à ce secteur. »
La meilleure nouvelle pour les propriétaires d’entreprises du
Canada qui aimeraient miser sur les États-Unis est que leur désir
d’exportation s’harmonise souvent sur du financement
disponible. Le système bancaire canadien, l’un des plus stables au
monde, semble prêt à investir dans les vastes plans des
manufacturiers, que ce soit pour accroître les exportations ou
pour acquérir de nouvelles sociétés aux États-Unis.
À quel moment votre société tirera-t-elle profit de la
reprise américaine?
7 Export revenue of the Canadian beer brewing industry from 2005 to 2019
(in million U.S. dollar), Statista.
Profiter de la reprise du marché américain 3
Vous songez à percer le marché américain? Nous pouvons vous aider. Communiquez avec un
professionnel du secteur manufacturier de votre région.
Christine Brosseau
T 514 954-4657
C [email protected]
Ghyslain Cadieux
T 514 954-4643
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Daniel Lachapelle
T 514 393-4786
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Éric Thibaudeau
T 514 393-4734
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Susie Gélinas
T 514 390-4172
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Pascal Leclerc
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