• Les États-Unis bénéficient d’une
vaste SAU, mise en valeur par de
grandes exploitations capitalistes et
un marché de consommation à haut
niveau de vie. Son originalité et sa
force proviennent de son intégration
complète au complexe agro-
industriel, ce qui fait de cette
activité, en apparence marginale
(2,5 % des actifs), le cœur d’un
secteur économique essentiel :
l’agrobusiness (9 % des actifs).
• Bénéficiant d’un haut niveau
technologique, cette agriculture
spéculative est la première du
monde par ses productions comme
par ses exportations où dominent
grains et soja. Les importations sont
faibles.
• Cette intégration progressive a
modifié l’organisation des espaces
agricoles : les traditionnelles belts
se sont diversifiées avec la
diffusion de l’irrigation, le
développement de l’élevage, et
l’adaptation permanente des farmers
aux nouvelles conditions de
production et du marché (et les
semences transgéniques.)
• Mais cette intégration est aussi
source de dépendances multiples :
des sources de financement, des
circuits de transformation et de
distribution, des possibilités
d’exportation, de la politique
agricole intérieure, des laboratoires
tels que Monsando…
III. La première puissance
commerciale du monde
• Les échanges. Cette puissance
productive est relayée par une
capacité d’échanges
exceptionnelle. La structure du
commerce extérieur révèle deux
originalités : la relative faiblesse
des importations d’énergie et de
matières premières, et le poids des
exportations agricoles. Premier
exportateur de services du monde,
les produits manufacturés
représentent encore 75 % des
échanges.
• Les principaux partenaires
commerciaux sont par ordre
d’importance décroissante :
l’Amérique du Nord, l’Asie
orientale, puis l’Union européenne.
Le système économique des États-
Unis se réajuste sans cesse pour
répondre aux exigences du marché
et de la mondialisation. L’économie
se recompose plus qu’elle ne
décline, entraînant de nouvelles
dynamiques territoriales.
IV La première puissance
culturelle du monde.