Atelier de lecture Bergson
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Atelier de lecture Bergson – L’Evolution créatrice
2003-2004
Propositions d’interventions
1. L’Evolution créatrice et “ La conscience et la vie ”
Dans quelle mesure la conférence “ La conscience et la vie ” (prononcée en 1911)
peut-elle être considérée comme offrant un résumé de L’Evolution créatrice (publiée en
1907) ?
Qu’ajoute la conférence de 1911 au livre de 1907, et comment Bergson a-t-il remanié
son texte de 1911 (prononcé en anglais) pour sa publication comme chapitre I de L’Energie
spirituelle (publiée en 1919) ?
Le texte anglais de la conférence de 1911 se trouve aux pages 915 à 933 de Mélanges,
suivi d’une traduction française des paragraphes propres au texte anglais (p. 934-938).
Pour traiter ces questions, on pourra s’aider notamment d’Henri Gouhier, Bergson et le
Christ des Evangiles, p. 134-140, et de Léon Husson, dans Jacques Chevalier, Histoire de
la pensée, t. 4, p. 537-545.
2. L’élan vital dans L’Evolution créatrice
Il ne s’agirait pas seulement de présenter les p. 53-56 et 88-98 de L’Evolution créatrice,
mais aussi de présenter la reprise et l’éclaircissement de l’essentiel de ces pages dans Les
Deux Sources, p. 115-123.
3. La vision bergsonienne des philosophies de Platon et d’Aristote dans L’Evolution
créatrice
Il s’agirait surtout de présenter les pages 313 à 331, 355-356 et 346-349 de L’Evolution
créatrice.
Cela impliquerait de présenter aussi notamment les pages 48-50, 224-229 et 300-303
du même ouvrage.
On gagnerait en outre à comparer ces textes avec les passages que Bergson consacre,
dans d’autres ouvrages, à Platon, à Aristote ou à la genèse de toute doctrine philosophique.
Ainsi notamment, la thèse de 1889 sur “ L’idée de lieu chez Aristote ” (Mélanges, p. 2-56),
la conférence d’avril 1911 sur “ L’intuition philosophique ” (La Pensée et le mouvant, en
particulier p. 117-123 et 133-138), la conférence de mai 1911 sur “ La perception du
changement ” (ibid., en particulier p. 153-154), la notice de 1904 sur “ La vie et l’œuvre de
Ravaisson ” (ibid., en particulier p. 255-272), et enfin, dans Les Deux Sources, les pages 77
(sur l’absence de condamnation de l’esclavage), 58-62 (sur Socrate et Platon) et 255-259
(sur le Dieu d’Aristote).
On n’oubliera pas ce qu’écrit Bergson sur Aristote et les philosophes grecs dans sa
réponse à Emile Borel (Revue de métaphysique et de morale, janvier 1908, p. 28-33,
recueilli dans Mélanges, p. 753-758). Peut-être peut-on aussi tenir compte de la traduction
par Bergson du chap. 7 du livre XI de la métaphysique d’Aristote (texte et commentaire par
Michel Narcy, dans le n° 54 de la revue Philosophie, éd. de Minuit, 1997).
On pourra s’aider notamment d’Henri Gouhier, Bergson dans l’histoire de la
philosophie occidentale, p. 11-33, 71-85, 107-116, et de la façon dont Jacques Chevalier,
ami et disciple de Bergson, présente Platon et Aristote dans le t. 1 de son Histoire de la
pensée (1ère éd. Flammarion, 2de éd. Editions universitaires).