
Première S, dans des parties rédigées à l’intention de l’enseignant. En classe de Terminale S, il est 
utilisé pour les élèves exclusivement dans le doc.A4 : Zoom sur le microscopique,  car  il  s’agit  de 
réactions élémentaires se produisant au niveau microscopique. 
Il est donc conseillé de toujours utiliser le signe égal dans l’écriture des équations en classe terminale 
scientifique. 
 
Mais… le titrage n’est-il pas une transformation totale qui justifierait l’emploi de la simple flèche ? 
Comme indiqué dans le programme, il est important de faire calculer une fois par les élèves, le taux 
d’avancement final d’une réaction support de titrage, pour un titrage acido-basique par exemple. Ce 
calcul montre que l’avancement final est très proche de l’avancement maximal (le taux d’avancement 
final  est  proche  de  1) ;  la  transformation  est  donc  considérée  comme  totale.  Néanmoins,  dans 
l’équation de réaction traduisant un bilan de matière, il y a lieu de conserver le signe égal. 
État d’équilibre d’un système 
 Pour être en accord avec les usages de la communauté scientifique, il a été choisi de parler de 
constante d’équilibre, K, associée à l’équation d’une réaction et non de constante de réaction. 
 
 Concernant  une équation  de réaction :  A  +  B  = C  + D,  il  est habituel de dire :  « La réaction 
associée  à  la  transformation… » ; or, le système est le siège de deux  réactions  inverses  l’une  de 
l’autre ;  on  peut  préférer  dire :  « Les  deux  réactions  inverses  l’une  de  l’autre  associées  à  la 
transformation… ». 
 
 Pour  dire  d’un  système  qu’il  n’évolue  plus,  il  est  conseillé  d’employer  l’expression :  L’état 
d’équilibre  du système est atteint et  d’éviter :  « La  réaction  est  à  l’équilibre »  ou « la réaction est 
équilibrée ». 
  
 Si, une fois atteint l’état d’équilibre d’un système on ajoute un réactif, ou un élimine un produit, il 
est correct de parler de « déplacement de l’état d’équilibre du système » (voir par exemple, comp.D2 : 
Critère d’évolution appliqué au rendement d’une transformation). Mais, très souvent, cette expression 
est employée de façon incorrecte. Par exemple, dans le cas de la réaction d’estérification, lorsque l’on 
considère un mélange comportant un excès de l’un des réactifs (acide ou alcool), il est fréquent de 
dire que « l’équilibre a été déplacé » (ou encore que « l’équilibre est déplacé vers la droite ou vers la 
gauche ») ; cette expression fait alors implicitement référence à un autre système, en l’occurrence le 
système  constitué  d’un  mélange  équimolaire  d’acide  et  d’alcool.  Il  s’agit  donc  d’un  autre  état 
d’équilibre : les conditions initiales des deux systèmes sont différentes dans les deux situations. 
Acide-base  
Le taux d’avancement final d’une réaction a été introduit pour s’affranchir de la concentration initiale 
apportée  en  espèces  dissoutes et  plus  largement  des  quantités  de  matière  initiales  des  espèces 
dissoutes. 
Il est défini comme le rapport entre l’avancement final et l’avancement maximal : 
.  
Le taux d’avancement final dépend des conditions initiales et de la constante d’équilibre, K, associée 
à la réaction (il convient donc de ne pas raisonner uniquement sur la valeur de K pour prévoir l’état 
d’avancement d’un système). 
 
Attention, ce symbole 
 est  habituellement  réservé  soit  au  temps  de  réponse  d’un  capteur,  soit  au 
temps caractéristique d’un phénomène transitoire. 
 
 « La  terminologie  « acide  fort »,  « acide  faible »  (respectivement  base)  est  ambiguë :  elle  est 
parfois  reliée  à  la  constante  d’acidité,  KA,  du  couple  acide/base  considéré  par  comparaison  aux 
constantes d’acidité des couples de l’eau et parfois à la valeur du taux d’avancement par rapport à 1» 
(BO HS n°4, 30 août 2001, p.99). 
Prenons par exemple, le cas de l’acide dichloroéthanoïque de pKA = 1,3. Il est habituel de dire que cet 
acide est « faible » en justifiant cette appellation par le fait que son pKA est compris entre 0 et 14 (pKA 
des deux couples de l’eau). Si l’on calcule le taux d’avancement final de la réaction de cet acide avec 
l’eau, pour deux concentrations molaires différentes 1,00.10-1 mol.L-1 et 1,00.10-3 mol.L-1, par exemple, 
le taux d’avancement final prend les valeurs, respectivement 0,50 et 0,98 (donc proche de 1).  Pour 
éviter, lorsque le taux d’avancement final est proche de 1, de qualifier l’acide « faible » d’acide « fort »,