De la force de travail à Dionysos
par J. Mascotto
Karl Marx : le travail vivant comme possibilité transcendantale de l’économie
Hannah Arendt aurait, dit-on, dressé une opposition sans appel à la théorie marxienne du travail, qui est le
pivot autour duquel s’enlace la critique du capitalisme. Marx aurait abusivement confondu l’« Arbeit » et le
« Werk », le « labour » et le « work », l’« opera » et le « lavoro », l’« ergesthai » et le « poiein », etc.
1
Or une
lecture terminologique des œuvres de Marx révèle immédiatement que le concept de « travail », le travail
sans prédicat ni qualité, le travail pur ou épuré de toute connotation expressive, n’y figure nulle part. Si nous
avons bien affaire au travail, dans tous les cas Marx nous ramène au « travail vivant », au « feu vivant du
travail », au « travail réel », au « travail social », au « pur travail », à la « force de travail », ou bien encore
au « travail mort », au « travail aliéné », au « travail objectivé », au « travail dépourvu de ses objets », à la
« division du travail », et plus encore au « travail de l’individu », au « travail individuel », au « travail
subjectif », au « travail de l’ouvrier », au « travail salarié ». Cette liste n’est point exhaustive, loin de là, et
s’il arrive que Marx emploie le terme « travail » sans qualificatif, c’est que dans le contexte d’insertion ou
dans la logique discursive, ce terme fait expressément référence à la « valeur d’usage », à la « valeur
d’échange », à la « plus-value », à l’« échange général des activités et des produits », à la « praxis vivante »,
au « besoin », au « procès de valorisation », à la catégorie économique du travail en tant que « travail
abstrait » ou bien encore à sa « qualité générale », à sa « valeur générale », etc.
2
Ainsi le « travail » s’il
renvoie bien au procès économique, n’a de cesse de nous ramener à la réalité, plus exactement à la puissance
du réel, aux déterminations fondamentales de la vie. Non à l’économie cette fois, mais à la vie. Le travail fait
corps avec la force de la vie, il est le mode d’accomplissement de celle-ci en chaque individu qui, lui-même,
avec son corps, ses besoins, sa fragilité, son désir, ses passions, sa volonté, incarne et produit tout à la fois
l’action de la vie. Dès lors, la force de la vie et la force de travail sont identiques et en même temps rivées
l’une à l’autre. Corps, douleur, effort, désir témoignent d’une réalité qui est celle de l’individu vivant, en ce
sens que la subjectivité, tant dans son pathos que dans son besoin, est le mode de manifestation et de
déploiement onto-historique de la vie. L’individu tendant vers plus de subjectivité, c’est la vie qui se prolonge
et s’accomplit. La vie est « le fondement méta-économique de toute économie »
3
, le travail subjectif vivant
c’est donc le travail de l’individu, c’est-dire la seule réalité capable de produire de la valeur.
1
. Hannah Arendt : The Human Condition, The University of Chicago Press, 1958.
2
. Pour une parfaite illustration, voir la synthèse de l’œuvre marxienne que constituent les Grundrisse. Dans notre
texte mentions seront faites à l’édition anglaise The Grundrisse, edited and translated by David McLellan, New
York Harper and Row, 1971.
3
. Cf. Michel Henry : Du communisme au capitalisme. Théorie d’une catastrophe. Paris, édition Odile Jacob, 1990,
pp. 26-29.
Il ne suffira donc pas de reconnaître que, chez Marx, individu, vie et réalité se tiennent du même
côté face à la science économique avec son cortège de catégories censées représenter, objectiver, quantifier, le
procès réel du travail vivant. Si l’économie est un dédoublement du procès réel de la production de la valeur,
un ensemble mesurable d’équivalents objectifs idéaux
4
, il s’ensuit que la contradiction du capitalisme ne
réside pas dans le capitalisme lui-même. La contradiction se loge dans l’écart, ontologiquement donné et
historiquement développé, entre le réel et l’univers économique qui s’éloigne chaque jour davantage de ce
réel. Ainsi la « contradiction du capitalisme [...] concerne son existence même, ou plutôt le surgissement de
celle-ci, le procès transcendantal de possibilité l’économie se trouve constituée à partir de la vie, en elle et
par elle »
5
. À partir de la saisie de l’économie comme double symbolique et, historiquement parlant, comme
double de plus en plus fictif du réel, Marx analyse dans le Capital le capitalisme comme système de la valeur,
ou comment le capital exploite et organise le travail vivant. Il y a donc bien une analyse à proprement parler
économique, mais, qu’il s’agisse de la genèse ou des lois tendancielles du système capitaliste, Marx n’en
démord jamais : l’analyse économique est toujours assortie d’une théorie critique du dédoublement, du
mouvement d’écart par lequel le travail subjectif vivant se voit réduit à l’intérieur du procès de production,
ou plus encore, évacué hors de ce même procès. La loi de la baisse tendancielle du taux de profit à cet égard,
n’est pas en premier lieu une loi appartenant à l’économie mais une traduction de ce qu’il advient dans la
réalité de la vie quand celle-ci décline en ses forces et moyens expressifs. C’était précisément la thématique
explicite des Grundrisse, écrites dix ans avant la publication du livre I du Capital (1867) et qui constituent
l’œuvre fondamentale de Marx
6
, que de tirer toutes les conséquences, théoriques et pratiques, de « la
dissociation, au sein de la réalité, du procès de production et du procès de travail »
7
.
Quand Marx entreprend le décorticage analytique des catégories de l’économie politique bourgeoise,
quand il étudie et expose les différentes phases de la formation du système capitaliste, il sait déjà, de manière
tout à fait explicite, en quoi consiste la nature proprement révolutionnaire du capitalisme. Toutes les
communautés humaines, primitives ou traditionnelles, ont su qu’il appartient au fond obscur de la vie de
restituer, livrer et offrir plus, beaucoup plus que ce que le travail humain peut lui donner ou qu’en se
confondant avec la vie, le travail produit plus que ce dont la vie a besoin : « C’est ainsi qu’un écart se creuse
entre ce dont la vie a besoin et ce qu’elle est capable de produire ”. Dans cet écart vient se loger tout ce
que nous appelons civilisation et culture.
8
» Ce savoir culturel a pris la forme du sacrifice, du gaspillage
ostentatoire, des célébrations orgiaques, des dépenses somptuaires, de l’abondance rituellement et
sacralement détruite, de l’excès régénérateur
9
. Il a revêtu l’aspect aussi bien de l’art que de la part prélevée
4
. « L’univers économique est l’ensemble des équivalents objectifs, irréels et idéaux, qu’on a substitués à la force
réelle du travail vivant de façon à pouvoir les mesurer et les compter, en lieu et place de cette force insaisissable. »
Ibid. p. 114.
5
. Michel Henry : Marx. Une philosophie de l’économie, Paris, Gallimard (1976), Tel 1991, p. 449.
6
. Ce texte, Grundrisse der Kritik der politischen Ökonomie (Fondements de la critique de l’économie politique) ne
fut publié en allemand qu’en 1953. Son existence fut mentionnée par Riazanov en 1923, le texte fut traduit et publié
en russe à Moscou en 1939 et 1941. Les Grundrisse ne sont pas une introduction à l’intelligence du Capital, livre I.
Ce dernier constitue une partie achevée et publiée de la thématique générale des Grundrisse.
7
. Michel Henry : Marx, op. cit., p. 451.
8
. Pour ce passage voir Michel Henry : Du communisme au capitalisme, op. cit., pp. 152 à 156.
9
. Voir l’œuvre de Georges Bataille notamment La Part maudite et l’Érotisme.
sur le produit du paysan. Ces communautés, cependant, n’ont jamais traduit cet écart entre la force et le
besoin, ce pouvoir de la vie de submerger la vie, en un système d’équivalents, tels les salaires ou les modèles
mathématiques de la croissance, faisant apparaître un univers économique. Le capitalisme rompt
précisément avec les autres modes de la production au moment la pulsion qui commande la dépense
excessive se transmute en commandement : « Lâchez toute la plus-value »! L’écart se nomme désormais
« productivité du travail ». Sous la plus-value, se cache l’efficacité naturelle de la production vivante, la
capacité naturelle de la vie à créer des produits utiles à la vie, en d’autres termes le procès réel de la
production subjective. La productivité, derrière laquelle se dissimule la plus-value, c’est le génie du
capitalisme indépassable dans sa capacité à fouetter, intensifier, démultiplier, bref, à constamment valoriser
la force de travail, la co-appartenance originelle de la vie, de l’individu, des objets, des instruments, et de la
matière. Dès lors l’accroissement du pouvoir de la force de la vie, l’élargissement de l’écart entre le besoin et
la capacité de produire, se confondent avec l’intensification de la plus-value, l’augmentation de la
productivité, avec le développement économique
10
. En même temps que la plus-value, le capitalisme invente le
travail et, en même temps que le travail, il invente l’économie.
Ce dernier point est capital, tant il se trouve à l’origine de malentendus ou carrément d’idioties
concernant ce qui est communément appelé « l’aspect émancipateur de la théorie marxienne », pour ne pas
dire marxiste. D’un côté nous avons ceux qui ressassent la même antienne au sujet du positivisme scientiste et
du déterminisme de Marx, de l’autre campent ceux qui soutiennent que Marx a injecté, projeté, plaqué une
théorie émancipatrice ou révolutionnaire dans et sur le « concept de travail ». Il se trouve que Marx n’a
jamais rien plaqué sur quoi que ce soit. Le mode de production capitaliste fait fond sur la vie comme
l’exprime si bien Michel Henry, il part de la force de travail qui est, en tant que force vivante et individuelle,
la force même de la vie dont le mobile enfoui est la croissance vers le maximum d’individuation. L’invention
du travail, c’est la séparation de la force de travail, l’individu coupé de l’objet et de l’action sur cet objet, la
force de travail isolée, arrachée de son milieu anthropologique, émancipée des déterminations religieuses,
esthétiques et sociales de la communauté. Le capitalisme fait fond sur la valeur, sur la seule force créatrice de
valeur : la subjectivité vivante, et il l’exploite au maximum. Tout artificiel qu’il soit, l’univers économique
qui se crée à partir de la découverte de la miraculeuse plus-value n’en reste pas moins lié au procès réel la
valeur a son origine. En anticipant sur la suite de ce texte, disons qu’il élabore un système abstrait
d’équivalence et de mesure de la valeur et de la réalisation concrète de cette valeur dans l’échange qui est en
même temps un système de référence au procès réel. Le dédoublement n’élimine en rien cette référence (tant
qu’il s’agit encore du capitalisme proprement dit) contrairement au communisme qui ne part pas de
l’individu, mais qui se déduit lui-même d’abstractions collectives comme le Parti, le Prolétariat ou la Société.
Pas plus que la Femme, la Société n’existe
11
. Si la vie, jusqu’à un certain point, endure, filtre, supporte
l’équivalence du travail vivant, elle ne peut par contre se déduire ni se soutenir d’une abstraction
12
.
10
. Il est entendu que la plus-value fait référence à cette part valorisée non nécessaire à la reproduction de la force
vivante du travail. L’équivalent de la part nécessaire au maintien de la vie n’est rien d’autre que le salaire.
11
. La Société n’existe pas en soi, pour elle-même, elle n’est pas non plus la somme des individus. Elle peut
apparaître première vis-à-vis de la subjectivité tant que la cause réelle de cette subjectivité ne perturbe pas l’ordre
socio-symbolique. L’individu est le produit rétroactif de ses propres effets. Il est toujours premier mais ne peut se
Ainsi, à partir de cette lecture du dédoublement entre, d’une part, procès el d’où s’origine la
valeur et, d’autre part, univers de l’économie, Marx a pu comprendre en quoi le capitalisme fut une
révolution totale, pas seulement « économique » mais surtout ontologique
13
. Qu’il y ait eu de l’échange avant
le capitalisme, cela va de soi, mais la spécificide ce dernier tient au fait qu’il n’y a pas d’échange entre le
capital qui achète la force de travail et le travailleur qui vend sa force de travail. Au chapitre 8 des
Grundrisse Marx établit que :
(1) à travers l’incorporation du travail au capital, le capital devient un procès de production ;
(2) le capital échange une part de son existence objective contre la force de travail ;
(3) le procès de travail fait son apparition à l’intérieur du capital ;
(4) le capital devient un produit et un instrument du travail ou encore la matière première du travail ;
(5) le travailleur vend au capital une valeur d’usage, le capital s’oppose au travailleur non comme capital
(contenant un procès matériel de production de valeurs d’usage) mais comme argent ;
(6) il s’ensuit que l’échange n’est pas un échange entre des valeurs identiques voire même entre des valeurs
quantitativement inégales (échange inégal), celui-ci trahit un bouleversement gigantesque de la teneur de
l’échange : d’un côté une valeur d’usage, de l’autre une valeur d’échange, l’argent
14
.
La volution du capitalisme tient en ceci qu’en contrepartie d’une valeur donnée et chiffrée, il
obtient plus qu’une autre valeur ; il obtient la force créatrice de valeur, de telle façon qu’il s’impose comme
« valeur en instance de valorisation »
15
. Il s’agit ici de tirer toutes les conséquences de l’invention du travail
et du travailleur. En achetant la force de travail, le capitaliste achète du même coup et d’un seul tenant le
travail en ses qualités spécifiques (produire une paire de chaussures ou un vêtement) et le travail vivant en
général qui n’est absolument pas payé. Le travail est pour le travailleur une valeur d’échange et pour le
capitaliste une valeur d’usage. Si le capital devait payer pour cette capacité du travail vivant d’insuffler un
corps à l’âme du mort, pour l’abolition de la séparation, il cesserait d’être le capital
16
.
Quand Marx se réfère à des « déterminations économiques » c’est toujours dans l’optique du
dédoublement entre procès réel et procès économique propre à l’économie politique bourgeoise et toujours
dans la saisie méta-économique du travail vivant. Le génie de Marx consiste d’une part à révéler le comment
et le pourquoi du génie capitaliste, à savoir : représenter le travail vivant, et d’autre part, à tirer les
conséquences théoriques et pratiques d’une révolution dans l’humanité et son rapport à la valeur. Par
manifester qu’à condition qu’il devienne ce qu’il est, il ne préexiste pas à ses effets, il est donc rétroactivement posé
par la Société. Dire que l’individu est social, c’est dire qu’il n’y a pas de société en dehors de l’individu. Autrement
dit pour exister la Société doit poser un sujet qui ne peut pas être socialisé. Le paradoxe se lit comme suit : il n’y
aurait pas de Société si l’individu en sa subjectivité ne résistait pas à sa (complète) socialisation, ou encore : le
social ne résulte pas de la Société...
12
. Hypostasier le Parti, l’Histoire ou la Société dont les « lois objectives » surpassent la réalité des subjectivités
vivantes, et constituent la seule réalité surpuissante, aboutit à organiser la pénurie. Cf. Michel Henry : Du
communisme au capitalisme, op. cit., pp. 56 à 65.
13
. Ibid., pp. 134-135.
14
. Karl Marx : The Grundrisse, op. cit., pp. 78-80.
15
. Michel Henry : Du communisme au capitalisme, op. cit., p. 136. Henry tire logiquement la conclusion suivante :
« C’est précisément parce que l’équivalent objectif, en l’occurence le salaire, est impuissant à démontrer son
équivalence au travail réel, qu’il est possible de payer d’un même salaire des travaux différents. » p. 140.
16
. Karl Marx : The Grundrisse, op. cit., pp. 87-93
ailleurs, le fondement de la critique de l’économie politique est lui aussi d’ordre méta-économique. Cette
critique porte sur l’inversion ontologique inférée par la logique même du capital quand la valorisation du
capital renverse le rapport au el, ne le représente plus mais se substitue à lui, quand cette valorisation
devient pleinement une alité économique, quand les finalités de l’économie ne sont plus qu’économiques,
quand la vie se soumet à son double qui s’était borné jusque-là à la mesurer, quand une fiction se substitue
au réel et le nie pour devenir le seul principe de l’action
17
. On croit rêver ! La fameuse « détermination
économique » n’est pas de Marx, elle sourd de l’économie politique bourgeoise pour laquelle les phénomènes
économiques s’expliquent économiquement. Le passage mentionné plus haut vèle sans détour le fondement
méta-économique des processus économiques. L’aspect révolutionnaire du capitalisme réside dans
l’accroissement de la valeur expliqué par Marx à partir du travail vivant qui se décompose pour ainsi dire en
surtravail, en temps de travail et en travail général dont c’est la qualité que de garder les choses dans le
monde en dépit de leur arrachement. En d’autres termes c’est le travail en ses trois dimensions qui détermine
la productivité, non le temps de la production et ni même la production de valeurs. Si l’histoire de l’économie
politique bourgeoise est l’histoire de la détermination économique, c’est que l’histoire du capital est celle de
son évolution en « pouvoir économique du capital » (Grundrisse p. 41) dont la clef d’interprétation se situe
dans l’incapacité du capital de faire coïncider le temps de travail avec le temps de la production et
d’augmenter en même temps la plus-value. La productivité bascule du côté de la production qui cesse de
s’identifier au travail vivant.
L’overclass et le post-capitalisme technoscientifique ou l’empire de la mort
De la détermination économique à la « pensée unique », du libéralisme à l’hyperlibéralisme, le chemin
parcouru est celui de l’évacuation de la praxis subjective en passant par l’affaiblissement progressif,
« l’appauvrissement du travailleur en forces productives individuelles » comme le dit Marx. Le travail vivant
cède au travail mort, les forces productives ne sont plus des « forces », la production ne coïncide plus avec la
vie, le travail vivant cesse d’être la source principale de richesse, le mode de production n’est plus « un mode
déterminé de l’activité des individus », « une manifestation de leur vie ». Si les forces productives
déterminent les rapports sociaux, c’est parce qu’elles sont d’essence subjective et le fait d’individus vivant en
société
18
. Aujourd’hui nous sommes devant une situation ce que sont les individus ne coïncide plus avec
leur production, les forces productives ne déterminent plus la vie spirituelle des humains et c’est pourquoi
ceux-ci sont complètement déterminés par l’« économie » dont le fondement n’est plus le travail vivant
mais, d’un té, le travail mort du dispositif technoscientifique et, de l’autre, la montée en puissance du
travail en tant que dépense compulsive et pathologiquement obsessionnelle d’énergie métabolique. La
détermination chez Marx, répétons-le, parce que le point de départ est la praxis subjective aussi bien dans sa
philosophie de la réalité que dans le lieu même à partir duquel le capitalisme prend son essor, n’est pas une
détermination économique. La première fait signe vers l’archi-fait de la vie, le second renvoie au génie du
capitalisme qui a su, contrairement au communisme, représenter et mobiliser un fondement méta-
17
. Cf Michel Henry : Du communisme au capitalisme, op. cit., pp. 142-143.
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