Les procédures de financement des agents économiques

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Première partie : Le rôle de la monnaie dans le financement des
agents économiques.
Chapitre 1 : Les procédures de financement des agents économiques
I/ Les trois modes de financement dans le cadre d’une économie fermée
On peut se financer en recourant aux actions ou aux crédits bancaires. Le cadre fermée
exclut les procédures de financement international.
Il faut distinguer deux types d’agents économiques :

Les agents à besoin de financement : C’est un agent dont l’épargne et inférieur aux
investissements.

L’agent est à capacité de financement si S>I
Dans le cadre d’une économie fermée les besoins et capacités de financement doivent
se compenser exactement entre agents.
Comment mettre en place des mécanisme des marché des institution qui vont permettre les
transferts des capacités de financement de certains agents vers le besoin de financement
d’autres agents.

Le marché financier primaire.
Ce marché est celui des capitaux à long terme c'est-à-dire des titre dont l’échéance est
au alentour de 7 ans. Il y a eu une réforme en 1992 les bons à moyen terme négociables qui
sont des titres dont l’échéance…
Il faut distinguer :

Le marché primaire : celui où a lieu les émissions nouvelle des titres, cad c’est là qu’une
entreprise qui cherche des capitaux va les trouver en émettant de nouveaux titres.

Le marché financier secondaire : celui où sont échanger des titres financiers qui existent
déjà, c’est en fait un marché de l’occasion.
Ces deux marchés sont profondément complémentaire ca d que l’un ne peut exister sans
l’autre. Il ne peut y avoir de marché secondaire si il n’y a pas de marché primaire bien
évidemment mais inversement aussi car c’est le marché secondaire qui garantit la liquidité du
marché primaire. Ainsi grâce au marché secondaire un agent qui achète de nouveaux titres sur
le marché primaire sait qu’à tout moment il pourra les revendre. Cet agent est donc assuré que
sa capacité de financement ne va pas être bloquée jusqu'à l’échéance de son titre. La liquidité
d’un titre est une qualité qui est une construction sociale, cad contrôlée organisé…
Le marché financier français à été profondément réformé en 2005 :

Le marché unique qui est né de la fusion entre le premier et le second marché. Sur ce
marché sont introduis et négocié des titres de la famille des obligations et des actions.
C’est un marché organisé et réglementé géré par l’institution NYSE Euronext née en
2006. Il y a une autorité de contrôle sur ce marché qui est l’AMF née en 2003. Cette
autorité à un triple mandat, d’abord c’est elle qui élabore la réglementation, un
contrôle de la mise en œuvre ainsi qu’un pouvoir de sanction en cas de non respect.

Le marché de produits dérivés, qui repose sur un actif sous jacent. Les options sont des
produits…qui vous donne le droit d’acheter ou de vendre l’actif sous jacent qui est
généralement une action. C’est un marché lui aussi organisé et réglementé ou l’autorité
qui le gère est Euronext-Life née en 2000 et réglementé par l’AMF.

Le compartiment ALTERNEXT crée en 2005 qui est organisé par euronext mais il n’y a
pas de réglemzentation au sens strict. Il s’adressse au PME ne remplissant aps les
conditions leurs permettant d’accéder au marché unique ( exemple de conditions :
Capital min 5 million d’euros ).

Le marché libre ou Over The Counter (OTC) qui est un marché ni organisé ni
réglementé. Il a été introduit en 1996. C’est le marché le plus spéculatif et donc le plus
dangereux notamment car la liquidité des titre y est très mal assurée ( Il peut y avoir
une offre sans demande et inversement). Euronext assure une surveillance de ce
compartiment. Pae exemple Euronext interdit que le court varie de plus de 10% entre
deux séances sauf exception.

Le financement par émission d’obligation
Il s’agite de titres négociables constatant une créance à moyen ou LT sur un émetteur,
émetteur qui peut être un Etat, une collectivité locale, une institution financière ou encore une
entreprise non financière publique ou privé.
L’obligation donne trois droits :

Celui de recevoir un intérêt à une échéance fixe normalement cet intérêt est
indépendant des résultats financier de l’émetteur.

Le droit d’être remboursé à l’échéance de l’obligation à une date déterminée, date qui
est connu lors de l’émission de l’obligation.

Celui en cas de faillite de l’émetteur, celui d’être remboursé en particulier notamment
avant les porteurs d’actions.
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Autre caractéristique : les crédits de types « simultaneous second » cela veut dire que la
banque accorde aux ménages deux crédits en même temps. Il y avait des montages 80/20, le
premier crédit correspondait à 80% du bien que les ménage souhaitaient acquérir et un second
crédit qui représenté les 20 % restant.
Une close de pénalité pour remboursement anticipé, c’est une close qui n’incite pas à
rembourser plus tôt les crédits.
Ces crédits étaient accordés alors que les banques n’avaient aucune garantie de
remboursement des ménages. Les banques avaient comme garantie les biens immobiliers que
les ménages finançaient par ces crédits, or en accordant ces crédits, les banques entretenaient
une bulle immobilière. D’autre part une loi américaine de 1967 (le Community Reinvesment) va
obliger les banques américaine à accorder des prêts immobiliers y compris aux communautés
les plus pauvres dans un souci de mettre fin à l’inégalité d’accès à la propriété immobilière.
II/ L’évolution des modalités de financement

La typologie des systèmes financiers proposés par Hicks
En 1974 Hicks est célèbre pour le modèle ISLM et il propose de différencier les
économies selon les modalités de financement des secteurs d’activité. Il distingue deux grandes
modalités de financement :

Secteur qui se finance en émettant des titres = négociables sur les marchés.

Se finance par recourt aux crédits bancaires.
Hicks propose ces distinctions pour des raisons de politique monétaire, car elle n’est pas
efficace dans une économie à fond propre majoritaire mais elle est efficace si les secteurs à
découvert son majoritaire dans l’économie car cela veut dire qu’ils échappent aux crédits.
L’inconvénient de cette distinction est qu’elle ne permet pas de différencier les rôles assurés
par les institutions financières. Il faut alors distinguer l’intermédiation de bilan et celle de
marché.
Schéma 1

L’intermédiation de bilan : les institutions financières interviennent soit en accordant
des crédits, soit en achetant des titres et en finançant ces achats de titres en émettant
elle-même d’autres titres, mais des titres de natures différents. On parle
d’intermédiation de bilan car la banque est un écran entre les agents en besoins et ceux
en capacité de financement. Dans ce type d’intermédiation, la banque joue un rôle actif
de part ces deux transformations qu’elle assure, à savoir échéance et risque, et d’autre
part la banque est rémunérée par une marge brute sur opération bancaire qui est la
différence entre les intérêts débiteurs et ceux créditeurs de la banque.

L’intermédiation dite de marché : cela signifie que l’institution financière intervient sur
les marchés financiers, soit elle intervient pour « compte propre » soit pour le « compte
de tiers. Compte propre : elle peut par exemple assurée la fonction de Market maker
c'est-à-dire que sur le marché financier elle assure la liquidité d’un titre ou elle peut
prendre des positions sur des produits financiers à terme et encore si elle réalise un
bénéfice cela reviendra à une entreprise. Suite à la crise financière ces activités pour
fond propre vont être très réglementé voir aux Etat unis disparaître. En effet en juillet
2010 le sénat à voté une loi : le « Dodd-Frank act ». Ainsi les banque américaine ne
pourront pas effectuer d’opérations pour fonds propres pour des montants supérieurs à
3% de leurs fonds propres durs. Les banques auront jusqu’en 2014 pour se conformer à
cette loi. Pour le compte clientèle ou de tiers » la banque intervient soit pour assurer
une fonction de conseil, soit des fonctions de courtage(=mettre en relation agent a
besoin et capacité de financement). La banque est plus passive, elle préfère faire
prendre des risques à sa clientèle et n’est pas rémunérée par des taux d’intérêt mais par
des commissions.

La désintermédiation bancaire
Il s’agit d’une approche quantitative qui repose essentiellement sur la typologie de Hicks. On va
pour cela calculé un taux, celui du taux d’intermédiation financière. Il peut être définit par deux
façons :

Au sens étroit : voir schéma 2 Si ce taux était égal à 75%, cela signifierai que sur 100
reçus par les ARNF, 75 ont pris la forme de crédit.
En France ce taux évolue : en 1995=53,4% et en 2009=41,3%.

Au sens large : voir schéma 3. Ce taux n’atteint jamais 100% car une partie des titres
émis par ARNF est détenue par des agents non résidents.
En France ce taux évolue : en 1995=75,05% et en 2009=54,5%
Différence des deux taux : en 1995=21,65 et en 2009=13,2%
1er commentaire : L’évolution de ce taux montre que le rôle des agents non résidents
dans le financement des agent résident est de plus en plus important.
2ème commentaire : Pour l’évolution de la différence, elle montre que les marchés
financiers ne sont pas développés comme cela avait été souhaité par les autorités
françaises. En effet dans les années 80 les autorités françaises ont souhaité développer
le financement par les marchés financiers, à l’époques les financement par crédit
étaient inflationnistes. La priorité majeur à cette époque et qu’il faut mettre en place
des financements non inflationnistes notamment par des titres. Or cela n’a pas été le
cas car le taux diminue dans le temps.

L’adaptation des banques au processus de désintermédiation.
Les banques se sont adaptée en créant de nouveaux métiers car elles ont pût
accompagner le mouvement au crédit bancaire voir dans certain cas de le mettre en place par
cette diversité des métiers bancaires. On peut la constater dans l’évolution de la structure de
leur PNB : schéma4
Les banques sont articulées autour de 8 métiers :

La banque des particuliers : c’est la banque du particulier

La banque d’entreprise : c’est une banque qui va avoir pour cible les entreprises

L’activité de marché : il y a l’ingénierie financière qui crée des produits financiers sur
mesure pour répondre à des besoins très spécifique de la clientèle

La gestion d’actif pour compte de tiers : tous métiers de la banque qui ont pour
objectifs de gérer le patrimoine de la clientèle (ingénierie patrimoniale par exemple)

Les activités de banques d’affaire : par exemple opération de fusion

La banque assurance

Les métiers de la logistique : comme par exemple la gestion des moyens de paiement,
le back office

La gestion actif passif du bilan bancaire : il s’agit d’optimiser la structure du bilan.
4. La nouvelle hiérarchie des risques financiers
Dans une économie qui se finance essentiellment par recrout au crédit bancaire:

Le risque essentiel pour les banques est celui de solvabilité ou encore risque de crédit. C'est le
risque que les ménages ou les entreprises qui ont demandé un prêt soit en capacité de les
rembourser. Ce risque trouve son origine dans l'assymétrie d'information ou la banque détient
moins d'information que le client.

Le risque d'illiquidité: il trouve son origine dans la transformation des écéances à laquelle les
banques se livrent.
Dans une économie qui se finance par émission de titre sur les marché essentielllemet, ces deux
risuqes n'on pas disparus, mais les banques ont alors des instruments permettant de mieux les gérer et
en particuliers, les banques peuvent se livrer à une titrisation des crédits. La titrisation permet aux
banques de réduire leurs risques de solvabilité puisque les crédits qu'elles ont accordé étant revndu ne
figurent plus dans leur bilan. Le risque de solvabilité n'a pas pour autant disparu mais ce risuqe n'est
plus gérer par la banque mais par d'autres agents. Il s'est retrouvé dissiminier sur un certain nombre
d'agent qui n'ont pas toujours conscience de porter ce risque. La titrisation à donné une nouvelle forme
au risque d'illiquidité car les produits financiers qui permettent cette titrisation sont négociés sur des
marchés non organisés, de plus ces produits manquent de transparence car ils ne sont pas standardisés,
bref ces produits sont difficilement revendables.
Le dévellopement des marchés financiers à fait apparaitre de nouveaux risques de marché en
particuliers ce que l'on appel le risque de marché qui est le risque pour une banque d'être exposé à une
moin value sur le portefeulle de titres qu'elle détient. Le risuqe s'est trouvé accrut à partir de 2005 de
part l'ontroduction e nouvelle normes comptables qui obligent les banques à comptabiliser les actifs
financiers qu'elles détiennent non plus à leur valeur historique d'acquisition mais à leur valeur de
marché depuis l'adoption des normes IFRS (International Financial Reporting Standards).
Fin chap 1
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