1) premier principe

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Les 5 principes de base de la méthode 1) PREMIER
PRINCIPE :
« Les muscles sont établis sous forme de chaînes
musculaires », comme des enfants se tenant par la main, avec pour
avantage de participer globalement aux mouvements du corps, de se
partager les taches, d’assurer la dextérité du geste, mais pour
inconvénient, d’avoir des faiblesses ou des forces trop puissantes pouvant
alors entraîner des déséquilibres dans la finalité. Des exemples
simples nous permettent de constater que l’étirement d’un muscle dans
une chaîne est récupéré à un autre bout de cette chaîne En position
assise au sol, étirer les pointes de pieds vers soi, jambes tendues bascule
le
bassin
et
PRINCIPE:
le
tronc
en
arrière.
2) DEUXIEME
Le muscle a plusieurs physiologies ou directions de
travail . Comme il existe trois plans d’évolution dans l’espace, notre
muscle aura une action dans ces trois plans. Prenons l’exemple des
ischios jambiers : ---ils fléchissent le genou et étendent la cuisse dans
le plan ANTERO-POSTERIEUR ---ils adductent le genou (le rapproche
de l’axe central) dans le plan FRONTAL ---Ils ont une action de
rotation, rotation externe pour le biceps crural et rotation interne pour le
demi-tendineux et le demi-membraneux, dans le plan HORIZONTAL. Quand vous étirez les ischios classiquement, vous mettez la plus part du
temps la tension dans le seul plan antéro-postérieur, vous perdez alors
votre étirement dans les deux autres plans ou directions. 3)
TROISIEME PRINCIPE :le
fluage . Pour allonger un
muscle, il faut utiliser une force plus ou moins grande. Cette force doit
être maintenue pendant un certain temps (le temps moyen de tension
pour un étirement analytique est de dix à trente secondes) A ces deux
éléments, il faut ajouter la notion de coefficient d’élasticité du muscle( Le
coefficient d’élasticité du tendeur utilisé pour votre porte-bagages sur
votre vélo est différent du coefficient d’un élastique de bureau) L’étirement d’un corps élastique de telle façon qu’il en conserve une
certaine longueur permanente se nomme le FLUAGE, nous allons utiliser
cette formule, qui pour la matière vivante se retranscrit ainsi : Donc
l’allongement dépend : de la force d’étirement du temps d’étirement
du coefficient d’élasticité du muscle La longueur gagnée est
directement proportionnelle au temps de traction, ce qui signifie que des
étirements maintenus longtemps seront plus efficaces que des étirements
brusques. La longueur gagnée est directement liée à la force
d’extension exercée sur le muscle. On peut constater deux choses : (a)
Plus la force est grande, plus l’étirement est puissant, mais plus il devient
douloureux, incontrôlable, et engendre le réflexe myotatique…donc nous
préférerons une force très faible de l’ordre de quelques centaines de
grammes. (b) Avec une force puissante, le temps est obligatoirement
court, mais avec quelques grammes nous pouvons réguler le temps de
posture à dix minutes environ, nous obtenons ainsi une saturation de
certaines réactions du muscle. L’association des deux principes , (a)
+ (b) nous permet de dire qu’une tension d’un kilo maintenue vingt
secondes aura le même effet qu’une tension de vingt kilos pendant une
seconde. On pourra grâce à des étirements doux et prolongés dans le
temps, diminuer la force de traction pour arriver au même résultat. Le coefficient d’élasticité, divise la force dans notre formule, si le muscle
a été échauffé avant l’étirement, le coefficient C.E aura été augmenté
artificiellement et temporellement, ce qui rend provisoirement
l’assouplissement du muscle plus facile, mais il reviendra en se
refroidissement à sa longueur d’origine. Ce qui nous fait aboutir à cette
conclusion assez paradoxale, tout échauffement avant un étirement est à
proscrire. Etirer des muscles froids dont le coefficient d’élasticité est
faible permettra de leur faire gagner de la longueur qu’ils conserveront
ensuite. ATTENTION ! Si dans votre recherche ou dans votre esprit,
vous effectuez des étirements pour gagner une longueur de chaîne ou
d’amplitude, cette formule prend alors toute sa valeur. MAIS si vous
utilisez les étirements, pour vous échauffer, pour préparer vos muscles à
l’effort, alors vous pouvez garder votre rituel d’échauffement habituel. 4) QUATRIEME PRINCIPE Le travail est actif . Nous
utilisons une contraction minime ou « contraction homéopathique »
nécessitant une force de « 100 grammes », dans la réalité pratique, il est
bien évident que nous dépasserons souvent ce dosage. Les deux
éléments essentiels de la fibre musculaire sont donc la myofibrille ou
élément contractile et le tissu conjonctif ou élément élastique. Au
repos, ces deux éléments sont relâchés. En tension légère, les deux
éléments ont leur longueur naturelle. En gardant cet allongement
(nécessitant une mise en tension légère et en demandant une contraction
de quelques grammes, l’élément contractile se racourçit en tirant en
tirant des deux cotés l’élément élastique. Nous avons là notre
étirement ‘actif’ de l’élément élastique ! On utilise donc une FORCE
MINIME de quelque cent grammes ! Pour étirer l’élément contractile il
nous faudrait alors des kilos de tension pour aller au-delà de la force de
contraction du muscle. -- Au-delà de ces quelques grammes, le
maintient des paramètres (globalité et respect des physiologies des
muscles)n’est plus possible. -- Ces quelques cent grammes nous
permettent de passer à travers les différents types de réflexes qu’utilise
le corps (Réflexe myotatique, myotatique inverse, réflexe d’inhibition
réciproque, boucle gamma, Golgi…) Certains récepteurs réagissent à la
force de tension, d’autres à la rapidité de la tension. Ces faisceaux neuro
musculaires ou récepteurs étirés violemment entraînent une contraction
automatique du muscle, c’est un mécanisme de défense ou réflexe
myotatique. L’étirement lent et léger passe à travers ce système
d’alarme. Une tension supérieure à ces quelques grammes ne
permettrait
pas
de
tenir
l’étirement
CINQUIEME PRINCIPE
dix
minutes.
5)
La respiration : la clef de voûte
de la méthode Pour étirer une chaîne, il faut tenir les deux bouts de la
chaîne et tirer en même temps. La respiration représente pour le SGA, un
des deux bouts, l’autre est représenté par les cinq extrémités. S’il y a
un point où notre conception de l’étirement diffère complètement de celle
traitée dans les ouvrages de « stretching » actuellement, c’est bien dans
le domaine de la respiration.
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