brusques. La longueur gagnée est directement liée à la force
d’extension exercée sur le muscle. On peut constater deux choses : (a)
Plus la force est grande, plus l’étirement est puissant, mais plus il devient
douloureux, incontrôlable, et engendre le réflexe myotatique…donc nous
préférerons une force très faible de l’ordre de quelques centaines de
grammes. (b) Avec une force puissante, le temps est obligatoirement
court, mais avec quelques grammes nous pouvons réguler le temps de
posture à dix minutes environ, nous obtenons ainsi une saturation de
certaines réactions du muscle. L’association des deux principes , (a)
+ (b) nous permet de dire qu’une tension d’un kilo maintenue vingt
secondes aura le même effet qu’une tension de vingt kilos pendant une
seconde. On pourra grâce à des étirements doux et prolongés dans le
temps, diminuer la force de traction pour arriver au même résultat.
Le coefficient d’élasticité, divise la force dans notre formule, si le muscle
a été échauffé avant l’étirement, le coefficient C.E aura été augmenté
artificiellement et temporellement, ce qui rend provisoirement
l’assouplissement du muscle plus facile, mais il reviendra en se
refroidissement à sa longueur d’origine. Ce qui nous fait aboutir à cette
conclusion assez paradoxale, tout échauffement avant un étirement est à
proscrire. Etirer des muscles froids dont le coefficient d’élasticité est
faible permettra de leur faire gagner de la longueur qu’ils conserveront
ensuite. ATTENTION ! Si dans votre recherche ou dans votre esprit,
vous effectuez des étirements pour gagner une longueur de chaîne ou
d’amplitude, cette formule prend alors toute sa valeur. MAIS si vous
utilisez les étirements, pour vous échauffer, pour préparer vos muscles à
l’effort, alors vous pouvez garder votre rituel d’échauffement habituel.
4) QUATRIEME PRINCIPE Le travail est actif . Nous
utilisons une contraction minime ou « contraction homéopathique »
nécessitant une force de « 100 grammes », dans la réalité pratique, il est
bien évident que nous dépasserons souvent ce dosage. Les deux
éléments essentiels de la fibre musculaire sont donc la myofibrille ou
élément contractile et le tissu conjonctif ou élément élastique. Au
repos, ces deux éléments sont relâchés. En tension légère, les deux
éléments ont leur longueur naturelle. En gardant cet allongement
(nécessitant une mise en tension légère et en demandant une contraction
de quelques grammes, l’élément contractile se racourçit en tirant en
tirant des deux cotés l’élément élastique. Nous avons là notre
étirement ‘actif’ de l’élément élastique ! On utilise donc une FORCE