H i s t o i r e d e l a p e n s é e é c o n o m i q u e Pensée dominante ("mainstream") Critique de la pensée dominant e Critique d'une relation marchande univoque ↓ Théorie standard (TS) = économie néoclassique : X I X è m e s i è c l e Physiocratie : "Lois naturelles " de l'économie qui s'imposent à l'homme Polanyi : période de désencastrement des relations économiques vis-à-vis du social limitée (1830-1930) K. Marx ↓ Ecole classique : les "lois du marché" à la base de l'organisation sociale ↓ ↓ ↓ A. Smith D. Ricardo J.B. Say ↓ ↓ ↓ ↓ Rendements décroissants "Loi des débouchés" : offre = demande Critique de l'économie classique : pas de loi naturelle mais rapports sociaux (de domination) conflictuels ↓ ↓ Division du travail ↓ Ecole néo-classique : équilibre de marché ↓ École historique allemande ↓ ↓ ↓ Ecole française Ecole autrichienne Ecole anglaise Le protectionnisme éducateur pour les industries nouvelles L. Walras C. Menger S. Jevons F. List ↓ ↓ ↓ ↓ X X è m e Equilibre général : prix donnés par le marché (commissairepriseur) V. Pareto ↓ F. Hayek : défense libéralisme économique ↓ JA. Schumpeter : défense de l'entrepreneur (capitaliste) : suprarationalité de l'entrepreneur Méthode individualiste (IM) ↓ Optimum social à partir de l'équilibre général de marché s i è c l e A. Marshall : A.C. Pigou : équilibre partiel chômage et concurrence volontaire imparfaite conséquence de ("réalisme" de salaires réels trop l'économie élevés industrielle) Coût d'opportunité Marché = du loisir : chômage organisation volontaire (définir la valeur) ↓ ↓ Ouverture : théorie évolutioniste qui remet en cause la rationalité de l'individu et l'équilibre économique Sociologie économique : « nous ne savons rien en matière de dynamique » (V. Pareto, 1909) + Critique de l'homo oéconomicus par les durkheimiens + pour M. Weber, le fait économique est un fait social : 2 types de rationalités, instrumentale (moyens-fins) et axiologique (valeurs) Défaillance du marché et concurrence imparfaite : le monopole et duopole (absence d'optimum de 1er rang) ↓ ↓ Ouverture : nécessité de mener une politique économique en situation d'équilibre partiel J.M. Keynes : l'économie de marché est en déséquilibre : équilibre de sous-emploi (par les quantités / exemple le chômage involontaire) ↓ ↓ Synthèse classico-keynésienne : courbe de Phillips (arbitrage entre l'inflation et le chômage) ↓ Théorie monétariste : M. Friedman (critique de la courbe de Phillips) ↓ Equation quantitativiste (MV = PT) : la variation de l'offre de monnaie (Masse monétaire) entraîne l'évolution des prix Avantage de la théorie standard : grande abstraction et capacité pour modéliser les comportements économiques (Arrow & Debreu) Théorème de Sonnenscheim : pas de loi de la demande (retour à l'équilibre partiel) ↓ Nouvelle économie classique (NEC) : société réduite à un seul individu ("agent représentatif", cf. A. Marshall) qui a des anticipations rationnelles ↓ Approfondissement des fondements micro-économiques de la macroéconomie ↓ Influence de la biologie et de l'approche hétérodoxe de JA. Schumpeter Influence de la sociologie économique et de l’approche institutionnallste ↓ ↓ ↓ ↓ ↓ ↓ Théorie des jeux Théorie de l'agence Théorie des coûts de transaction Théorie de l'efficience Théorie cognitive Théorie évolutionniste Théorie des conventions "Équilibre" de Nash M. Jensen, W. Meckling et M. Spence R. Coase et O. Williamson (et M. Aoki) Couple de stratégies telle qu'un joueur, considérant comme donnée la stratégie de l'autre joueur, n'ait pas intérêt à changer de stratégie : choix validé par le constat de l’action des autres joueurs Théorie du contrat : relations sociales assimilées à des relations contractuelles suivant le principe de maximisation "Équilibre" sous optimal au sens de V. Pareto Équilibre autoréalisateur (croyances) J.P. Dupuy, F. Eymard-Duvernay, O. Favereau, A. Orléan, R. Salais et L. Thévenot L'organisation doit reposer sur des conventions légitimes (principe de justice) et non sur des contrats incitatifs : recherche du bien commun dans le cadre d'institutions qui favorisent l'action collective (entreprise = construit social) H. Leibenstein H. Simon R. Nelson, S. Winter et G. Dosi Coûts ex ante, lors de la phase d'élaboration des contrats et coûts ex post, lors de la phase d'exécution : efficacité la hiérarchie dans l’organisation Théorie du salaire d'efficience qui empêche l’opportunisme ex post (aléa moral) : contrat incomplet Parabole de la fourmi : manque de rationalité du comportement individuel lié à la complexité de l'environnement : justification de l'organisation L'entreprise est définie par sa compétence, formée par l'ensemble des routines (efficaces) adaptées à l'environnement qui sélectionne les firmes Continuité entre le marché et l'entreprise Discontinuité entre le marché et l'entreprise Théorie du marché du travail actualisant la théorie néoclassique Rationalité limitée versus rationalité substantielle des néoclassiques Importance des connaissances implicites Coopération versus coordination : dénaturaliser le marché Entreprise = nœud de contrats Firme J versus firme H " Efficience X " (organisationnelle) Rationalité procédurale dans l'organisation IM versus acteur collectif (pas de conflit) L'éthique dans l'entreprise capitaliste ?