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baissent très fortement, passant de 7% de
croissance annuelle à -0.40% (environ) en
décembre 2012.
- L’Espagne qui est en crise assez forte
depuis 2009, ne cesse de voir les crédits
aux ménages baisser (0.8% environ entre
juin et décembre 2010) contre -.38% en
décembre 2012.
fluctuations économiques et vice
versa. « Cercle vertueux » en
période de croissance
économique soutenue et cercle
vicieux en période de récession
voire de dépression économique
- Evolution des cours du pétrole brut entre
1999 et 2014
- Les secteurs institutionnels résidents et le
reste du monde sont dépendants des
évolutions du prix du baril
- Le pétrole est une matière première
importante pour les producteurs et les
consommateurs
- De 1999 à 2008, le prix a été multiplié par
6.5 (passant de 20 dollars à 130 dollars
environ).
- Cette dynamique des cours
s’accompagne de choc d’offre positif ou
négatif pour les producteurs et les
consommateurs
- Met en exergue les effets d’un
choc d’offre négatif
- A mettre en relation avec les
chiffres du document1
- Hausse des prix du pétrole
hausse coûts des
consommations intermédiaires
pour les producteurshausse
des coûts de
productionhausse des coûts
de revientbaisse des
profitshausse des prix de
ventebaisse de la
consommationchoc d’offre
négatif
- Choc d’offre positif pour les pays
producteurs et exportateurs
Mobilisable
essentiellement dans
la partie relative au
choc d’offre
Introduction
A l’automne 2008, une crise financière éclata aux Etats-Unis (la crise des « subprimes » ou des « actifs
pourris » en Français), elle débuta aux Etats-Unis et se propagea au reste de l’économie mondiale, comme « un
feu de forêt »
. Elle commença dans les secteurs bancaires et immobiliers et affecta les autres secteurs de
l’économie étatsunienne avec une récession assez forte, intensifiée par une très forte imbrication des secteurs.
Les Etats-Unis étant la première puissance économique mondiale, à cette date, cette crise exerça des externalités
négatives et des effets pervers au reste de l’économie mondiale, marqué par des interactions assez fortes entre les
pays
.
La dynamique économique des pays capitalistes, comme l’a souligné notamment l’économiste Joseph
Alois Schumpeter (1883-1950)
est ponctuée par l’irrégularité de la croissance économique avec des fluctuations
économiques c’est-à-dire des mouvements de phases d’accélération et de ralentissement de l’activité
économique. Les théories de la croissance endogène (Romer, Lucas et Barro) ont montré que la croissance
économique est un phénomène autoentretenu où de nombreuses variables s’associent afin d’entretenir un cercle
vertueux de croissance économique. Celle-ci correspond à la progression durable des richesses produites dans un
pays, réalisée par les secteurs institutionnels résidents (ou nationaux, pour le produit national brut PNB)
depuis
au moins un an, mesurée par le taux de variation du produit intérieur brut (PIB) réel (François Perroux).
L’équation d’équilibre macroéconomique indique une égalité comptable entre les agrégats composant l’offre
globale et la demande globale. L’offre globale constitue les ressources de la nation et la demande globale
constitue les emplois de la nation. Celle-ci est composée par la consommation finale des ménages (C), des
dépenses publiques (G), l’investissement (I), la variation des stocks (VS) et du solde commercial (exportations-
importations). Cet équilibre comptable peut cacher des déséquilibres macroéconomiques réels cependant,
comme le déficit commercial... Cette demande globale n’est pas linéaire et est caractérisée par des variations
plus ou moins grandes, baisse, stagnation ou encore une hausse plus ou moins rapides selon les états de la
conjoncture économique.
Ainsi, est-ce que la dynamique de la demande globale est-le seul facteur expliquant les fluctuations
économiques ?
Même si les variations de la demande globale contribuent à expliquer les fluctuations économiques (I),
celles-ci s’expliquent par d’autres facteurs et son rôle peut être relativisé (II).
François Fourquet
Chapitre Quels sont les fondements du commerce international et de l’internationalisation de la production ?
Hors programme
Mode de calcul plutôt privilégié par les anglo-saxons.