Groupe de travail d’analyse ultramétrique K HYRA G ÉRARDIN Quotient de Hadamard de séries rationnelles Groupe de travail d’analyse ultramétrique, tome 9, no 2 (1981-1982), exp. no 20, p. 1-23. <http://www.numdam.org/item?id=GAU_1981-1982__9_2_A3_0> © Groupe de travail d’analyse ultramétrique (Secrétariat mathématique, Paris), 1981-1982, tous droits réservés. L’accès aux archives de la collection « Groupe de travail d’analyse ultramétrique » implique l’accord avec les conditions générales d’utilisation (http://www.numdam.org/legal.php). Toute utilisation commerciale ou impression systématique est constitutive d’une infraction pénale. Toute copie ou impression de ce fichier doit contenir la présente mention de copyright. Article numérisé dans le cadre du programme Numérisation de documents anciens mathématiques http://www.numdam.org/ 20-01 Groupe drétude d’ Analyse ultramétrique (Y. 9e ROBBA) Po G. CHRIISTOL, année, 1981/82, n° 20, 22 23 p. mars 1982 QUOTIENT DE HADAMARD DE SERIES RATIONNELLES Khyra GÉRARDIN quotient de Hadamard de 2 séries rationquelles conditions ce quotient est une série rationnelle. Le but de cet article est d’étudier le et de voir dans nelles, Il est coefficients série rationnelle La même tement propriété dans le à ce le théorème de Malher variable forment n’est plus valable Soit X de X qui est Si X’ un sont en A variables quelques propriétés de Rappel en ensemble appelés des fait l’ image [4] non f et A possède b possède un poles. de module stric- pole dans l’étude des cas plusieurs variables répartition non séries ration- parait exclue cas commutatives car la zéros d’une série rationnelle. des démontre que les zéros d’une série rationnelle dans N ; commutatives, x~~ ~ est l’anneau des entiers à coefficients dans premier or ce théorème non seulement mai s est indécidable. le monolde libre mots. A tout mot du mot b et notations. et fini, la série une poles [1]. ensemble rationnel un est commutatives. L’étude du second non utilise la cas b a que le module des autres la série lorsque des séries rationnelles à ca:J effet, une variables plusieurs démonstration de En reste vraie contenterons d’examiner le nous nelles à plus grand algébriques lorsque variable à une par de Hadamard de quotient que le nodule des autres plus petit Nous que le l’anneau des entiers sur de module strictement pole un sont deux séries rationnelles à lorsque a et b entiers algébriques connu f de qu’il engendre. on par l’ homomorphisme associe sa Les éléments longueur ) f) qui envoie X N. dans désigne l’algèbre large sur algébriques, des séries Arat ((X)) la sous-algèbre de rationnelles. Rappelons la caractérisation des séries rationnelles et Une série de présentation X a est rationnelle dans 9MN(A) , une si, quelques résultats et seulement matrice R de si, MN(A) il existe (*) f~ Texte Khyra on ait : le 24 mai 1982. 12 rue Beccaria, 75012 PARIS. une re- telle que, pour ’ tout mot obtenus. 20-02 Soient a Soient algébriques deux séries rationnelles à coefficients entiers et b une représentation de X MN(A), dans et R une matrice de telle que l’on ait : représentation commutative, ou si l’ algèbre, engendrée sur C par la représentation ~ et la matrice R , est une algèbre triangulisable et si toute matrice ~f admet une valeur propre de module strictement supérieur au module des autres valeurs propres, alors la série de terme général (c , f) (a , f)/(b , f) est rationnelle dès que (c , f) est un entier algébrique pour tout mot f [2J. Si est p une = Toutefois la démonstration de n’est pas l’algèbre triangulisable, résultat ce sera fait résultat, ce assez en rigoureuse. [2J pour la partie concernant La démonstration effective de faite dans cet article. représentation .1, associée à la série b , est une représentaalors la série de terme général tion du monoïde libre X dans (0. , f) (a , f)/(b , f) est rationnelle dès que (c , f) est un entier algébri- môme, De si la = que pour tout mot Nous avons [3]. f les deux théorèmes suivants. THEOREME 1. - Soit algébriques, tiers 1.B inversible de est un entier théorème Le ; 2 est b (Tr = L. généralisation une série rationnelle à coefficients une série rationnelle à coefficients entiers une s’écrit b f X"~’: dans M~(N~) ~ si pour algébrique, alors la série R tout mot c =~ f , ~ ~ est f , (c , f) une = (c , f) f est en- algé- représentation (u , f)/’!’r une R série rationnelLe. du théorème 1. , THEOREME 2. - Si s’écrivant dans b et soit briques. Si la série (u , f) I = brique~ (Tr b M.,(N~) ~ b est R si pour tout alors la série La démonstration de c = ces 2 série rationnelle à coefficients entiers f , où mot f , Z~ (c , f) théorèmes est p une (c , f) f est se fera = représentation inversible de X{~ (u , f)/Tr R .f est un entier algésérie rationnelle. une en algébriques 4 parties. premières parties, sera démontré le théorème 1, en étudiant explil’algèbre engendréepar la représentation . Dans la quatrième partie, on Dans les trois citement une démontrera le théorème 2. 20-03 Première partie Soit f, S’i) ’) f (resp, (resp. S’i(f)). S(f)i S(f)i soit du monoïde libre représentation une u, (resp. f-1). général On notera Pour tout mot GL (c) . dans symétrioue la fonction près de la matrice X’ i des valeurs pro- S’i) la série de terme d’ordre Si (resp). n ~ la série S~ est rationnelle. Démonstration.- La démonstration consiste à calculer S. en PROPOSITION 1. - Pour tout où Sn-j, S’n-j, Soit i Soit 0 0 ~ i ~ i~ j f l’image f du mot Si, 1 . n - n, la proposition 1 est triviale. Calculons = fonction de par la S . et soient représentation , c~ ~ . ~. ~ les valeurs propres de la matrice i 03B11, ... , 03B1n étant celles de la matrice ~ 03A f [Tr( f)-1] f t Où Il est facile de voir que la série le déterminant de la matrice Soit est rationnelle. En est la transPosée effet, pour tout mot f, ~,~"2 . de la matrice étant le produit de L’application, qui au mot f , fait correspondre deux anti-homomorphism est un homomorphisme, donc qui est le produit de Hadamard de séries rationnelles, est symétrie. Plus aussi une généralement, ayant démontré nous avons une série rationnelle. série rationnelle. la rationalité des séries Si, démontrons la rationalité de la série Faisons tous les produits de Hadamard des séries rationnelles suivantes : Les coefficients obtenus sont des combinaisons linéaires à coefficients entiers positifs des coefficients du binôme. Il est immédiat que les 0 ~ j i, sont linéairement pour coefficients les entiers n’a On peut qu’un indépendantes, car coefficients du binôme5 et où le déterminant des un polynôme partir de S 0’ où 0 a non nul à coefficients j i . nombre fini de zéros. donc calculer coefficients, 20-04 COROLLAIRE. - Pour tout entier m eZ, a la série est f ra- tionnelle. ,f vérifiant Démonstration. - Toute matrice a suffit de démontrer la rationalité des séries il polynôme caractéristique, son pour m ~ n - 1 , lorsque m&#x3E; 0 . Si m ~ 0 , Si m= on fera les calculs sur la matrice ° 2, nous avons . a(2) Ceci montre que la série Si m = 3, nous est rationnelle. pouvons écrire :1 or comparant (2) et marne façon en faisant En et des a"~ où i (2’ ) , généralement, R série y~ (Tr nous est rationnelle. De la produits démontrons que la série R pour toute matrice f a voyons que la série des combinaisons linéaires de j , Plus nous de Î4~,(C) de Hadamard de S(i) est rationnelle. et pour tout entier m , la est rationnelle. Deuxième partie est 1. Supposons que la représentation et que, pour tout mot qu’il n’existe se mettre A et sous D f pas de matrice de 3. représentation de X dans matrice f soit irréductible, cf est la de de degré une transposition P telle que la matrice est-à-dire puisse la forme : étant les matrices carrées. Il est facile de voir dans positive réelle ce cas que la matrice de module strictement supérieur valeur propre J-f admet aux modules des autres valeurs une . 20-05 Sf propres Supposons que toute matrice M3(B) . est inversible dans pi tement la démonstration du théorème dans le cas où toute matrice leur propre double. Ce Où det ~f ~f admet deux autres et le où il existe cas sent. Ce dernier qui diffère Ce sont le qui cas cas où cas une cas matrice matrice admettant 2 étant le cas en une est aussi le valeurs effet ces 2 derniers cas du admet opposées va- f. Les complexe s’en dédui- det tel que f une valeur propre une propres où il existe des mots cas ,f pour tout mot 0 &#x3E; complè- Nous ferons ~f 0 . premier c’est uniquement la démons- tration des lemmes 1 et 2. , Le général cas sera la démonstration du (3e partie) représentation ~ traité à part où la cas LEMME 1. - Si toute matrice série 03A3f (03B1f) LEMME 2. - f est R Si car c’est lui qui permet d’aborder est de degré quelconque. admet 2 valeurs propres de même pi module~ alors la rationnelle. est une matrice de M 3 (A) , alors TrR~f s’écrit : . et où If (af 03B1f) (A sont les 2 valeurs propres de même module ~~ f est rationnelle l’ sur anneau A étant rappelons-le l’anneau des entiers Dém~onstr ation du lemme 1 dans le cas algébriques). pf l’ algèbre, engendrée facile de voir, dans cas est triangulisable il est et, par la même remarque, que le lemme 2 est trivial dans C, sur car La démonstration de consiste, par séries rationnelles, à isoler Dans la autres valeurs propres En faisant le nous produit ce ce pi , cas, que cas. produits de Hadamard le terme nous f . Posons j3 de Hadamard des 2 séries rationnelles s voyons que la série de terme est rationnelle. par les matrices des combinaisons linéaires de n’indiquerons pas l’indice étant toutes deux égales à démonstration, admet 2 valeurs pro- où toute .matrice pres confondues. - Eliminons le où Alors la série .. général = ~ ~ les . 20-06 manière, De la démontre que la la série de terme série, dont le terme général s’écrit général 2 ~2 est rationnelle. Le produit démontre, en de Hadamard des séries de termes tenant compte de la relation (2), généraux, respectivement égaux que la série de terme à général est rationnelle. En combinant cette dernière relation nous voyons que la série de terme avec la série de terme général Tr .f-l , général est rationnelle. De la même façon, nous avonss est rationnelle. En tenant compte de la relation (3) , nous démontrons la rationalité de la série ’ de terme général Les relations est une (2) et (5) montrent que la série de terme série rationnelle. En intervertissant les matrices nous obtenons les relations ~f et et en faisant les mômes opérations, (1 ’ ) - (6’). En combinant toutes les relations lemme 1. général (1) - (6) et (1’ ) - (6’ ) nous démontrons le 20-07 Le lemme 1 est valable pour toute gré au à 4 telle que toute matrice égal mins représentation pf vérifie est irréductible et LEMME 1 t. - Si toute de module supérieur a une une autres valeurs propres sont rationnelle sur R. calquée la matrice Soit = confondues~ m ~ ~f vérifie (a,~ - + If tionnelle et par suite l al + (Tr e positive, alors la série f est R, le série If (Tr R p9) f Z . son polynôme caractéristique qui s’écrit .trI) , y~fÙ~) R réelle celle du lemme 1. sur est rationnelle pour tout entier effet, la condition suivante : valeur propre Démonstration du lemme 2. - Pour toute matrice En de de- dans modules des autres valeurs propres, et si les aux (n- 1 ) La démonstration est XO;’ valeurs proprea confcndues. matrice ..Lf strictement de f d’où est une If (Tr R f est une série ra- série rationnelle pour tout entier m . Dans la suite, Plaçons-nous les éléments de la matrice dans la (Rappelons que Dans cette base, où la matrice base, considérons le nous R la matrice cas seront p,f s’ écrit désignés sous sa sans l’indice f. forme de Jordan : où les deux valeurs propres sont confondues) . s’écrit :1 ’ d’où (7) Ecrivons les relations pour m=l~2~-1~-2~ et combinons les tions obtenues entre elles. Nous démontrons ainsi que la série de terme est rationnelle. Abordons à tenu du lemme Compte présent 1, rela- général a f ceci démontre le lemme 2. la démonstration du théorème 1 dans le cas où les deux valeurs propres sont confondues. Soit u (u , f) f une série rationnelle à coefficients entiers algébriques, 20-08 et soit nnt La b ~ i~ (b , f) 1 série une rationnelle, où (b , 1) Tr T = pour tout y~i f . représentation étant 1-1 telle que toute matrice une représentation est inversible dans f du rronoide libre 1&#x3E;13(,9) , X* dans R la matrice étant dans MJ .~) . Supposons tout zot Tr R que toute matrice f admette 2 valeurs propres de même module. Pour pf X*, de ~f s’écrit aussi est la valeur propre réelle de module strictement où f3 f’ P.p plus grand que celui de étant l’autre valeur propre. Nous allons démontrer la rationalité de la série de terme puis la rationalité de la série de terme rationalité de la série général général (c , f) qui démontrera la ce c. Première étape. Pour toute matrice det f &#x3E; f-TE nous avons det ~f = d’où dans un premier cas det 1 = pour tout mot f E le cas traité par la suite. -~ Si f . 0 . Supposons sera où et g sont 2 mots de Si l’on établit A B si une XX , nous relation d’ordre A.. B.. -LJ -LJ II est facile de voir que sur pour tout avons les matrices de couple (i~ j) ~ M~(N ) par: 1 ~ i , j ~ 3 . général 20-09 d i ù det or f ~g = det pf 1 , d’où det or En écrivant la relation (9) pour le mot fg , nous obtenons or d’où Si le mot pouvons nous à f A f = l’ expression (10) s’écrit aussi : h1 h2 continuer le processus de partir d’une gueur du mot s’écrit certaine longueur n.. décomposition des rots, car des mots bfg f9 est un ceci démontre que polynôme en la lon- fg. partir de cette longueur nO’ nous pouvons donc écrire Donc les déterminants de Hankel de la série de terme ... . général (u y î) .~ nr0~ Vn 20-10 tendent 0 vers ils sont nuls algébriques, f) If [ (c , La série entiers longueur des mots f croît, comme ce sont des à partir d’une certaine longueur des mots f. la lorsque est donc rationnelle f sur l’anneau des entiers al- gébriques. Démonstrons à présent la rationalité de la série de terme général nous avons vu que la série de terme était rationnelle. général 03B1-1f Il suffit de remarquer que, pour tout couple d’entiers tout l’égalité terme général et donc de qui démontre la des inverses ; et pour suite, les déterminants de Hankel de la série partir d’une certaine longueur des mots f , ce sont de la dans le cas où la XX* l’égalité avons nous de puisque par nuls à a;l série rationalité (aj" . général de terme l’égalité (12) pour démontrer adoptée La méthode p , p’ ) 1 , (f y g) de mots couple a;l est celle qui été utilisée a était de degré 2. Elle est essentiellement cal- représentation culatoire. En effet, Nous nous si et f plaçons En les ce polynôme, remplaçant 03B2 ce p qui obtenons j3 et 03B1 nous en général. , ce y a avons : est écrite de la matrice qui permet par leurs valeurs en sa sous forme de et la déri- pg de calculer Ci . gf 03B1pf fonction de et 03B2pf dans unicité de l’écriture des coefficients déduisons que termine la démonstration du cas gfp remarquant qu’il rationnelle, Etudions le pf polynôme caractéristique nous égalités (13) gfpet d’une série nous dans la base où la matrice Jordan. En calculant le vée de sont deux mots de g théorème dans Si pour tout couple de ce cas particulier. mots (f, g) de nous avons comme det f g = det B.1f det il est immédiat que l’ inégalité suivante a lieu 20-11 Connaissant la majoration des coefficients d’un déterminant [2]. ce tendent Ceci montre que la série algébriques, ce nous Z.. qui démontre (c , f) le général augmente. est rationnelle sur l’anneau des entiers f théorème f du imt Inajnrer pouvons Donc les déterminants de Hankel de la série de terme très vite lorsque la longueur 0 vers déterminante 1. * Etudions l’autre cas, qui est le cas où il existe des mots f, g de XX tel que Démontrons que Etant dpmmée ses 03B1fg une et matrice 03B1f 03B1g sont deux quantités très quelconque de M/.9) voisines. il est facile de voir que valeurs propres sont dans les cercles suivants: Dans le cas qui nous intéresse les valeurs propres sont réelles, l’ inégalité (15) s’écrit donc d’où Cette dernière i = inégalité, écrite pour les matrices pi et tu,g et l’indice 1 , permet d’écrire : d’où En effectuant le figure dans développement du l’expression d’un terme membre de de pf drnite, nous g , voyons que chaque terme 20-12 (cette majoration pour un est assez certain entier k, Considérons la matrice (k , k) ~ une fonction qui a où 1 et affinée), peut être ~ k ~ 3. dont le seul élément A.-~ si non nul est le coefficient (f égala remarquant en grossière que la fonction qui à toute matrice associe croissante, la relation d’ordre été définie précédemment. D’où son rayon spectral est l’ ensemble des matrices étant celle sur si Sinon, et peut on voir que maxi,j ( f g). et a , ig sont équivalents. " Pour cela il suffit de munir l’ ensemble des matrices de remarquant en est une matrice idempotente qui n’est Remarquons qu’il B.1g).. existe une et pas la matrice unitéo 03B1fg sont équivalents. autre méthode pour voir et que 03B1fg g équivalents. Utilisons les qui ont lieu constante cients non topologie que Ceci montre que sont d’une HJ (!!") inégalités chaque [5]. t suivantes : fois que la sonne des lignes de la matrice En calculant les valeurs propres de la matrice nuls sont si g)K, K pi pg B n’est pas dont les coeffi- 20-13 et diagonaux égaux à les coefficients 1 et les autres coefficients nuls~ nous voyons que ( f g) si le maximum des min( f g) et .. .. sont sur la même B’ qui a colonne. Sinon il suffit de considérer la matrice aux coefficients qui correspondent au maximum et au des ligne nu la même 1 partout sauf minimum : et alors En examinant tous les cas nous 14 voyons que la borne g est 03B1fg une borne acceptable. D’où D’où l inégalité suivante1 dès que f grande. Donc les déterminants de Hankel de la série /Y4 or tendent est vers 0 très vite est rationnelle o 2. Etude du Soient avons p dans cas une algèbre sur sur ce cas 1 que l’anneau A~ l’anneau des entiers où une matrice et ~ 3. - L’ plus petit f et sont est en un mot de nodule longueur assez 1 . Donc la série algébriques. admet une valeur p les valeurs propres de la matrice ropre complexe. Supposons j3 -j; i3 . Nous le lemme suivant1 algèbre réductible d sur engendrée C. par la représentation et la matrice R est 20-14 Démonstration du lemme 3.. - La matrice S distinctes est pf~ la matrice et propres p diagonalisable. dans la base où cette matrice Plaçons-nous n admettant deux valeurs pi ~f est diagonale. Pour tout entier s’écrit ~ Soient cette un g base~ mot de la matrice les coefficients Nous En et avons séparant s, 9 ~,g g son image par la représentation p, . Dans s’écrit s e ~ j étant dans c. donc : parties réelles les et imaginaires dans la relation (17), nous avons, si d’où et la Si relation (18) s’écrit aussi : d’où d’où d’où Or k pour tout entier v = 0. nous avons donc n, ce qui est inpossible puisque &#x3E; 1, 20-15 d n Or (f - k) == nous avons 0 . supposé dn n 0 n = pour 1 . Ceci montre que nous avons la tion (2°) f- k = 0 . Les conditions (19) (20) et Pour toute matrice e = j montrent que ainsi que pour la pour toute matrice .matrice R , nous arvons g. les 2 relations suivantes1 Nous et explicitons ~h’ ~ où h et les 2 relations h’ Si les matrices (21) et (22) pour le produit de 2 matrices h sont deux mots de et 1 s écrivent respectivement : BJ.h Les 2 conditions (21) et (22) permettent Les 2 conditions (23) et (24) démontrent que (26’) explicitons A l’aide de la relation En faisant les calculs nous d’écrire les conditions suivantes : démontrons que la relation (26). 20-16 Soit CL au par la matrice R l’algèbre engendrée et les matrices sur C . Si triangulisable, auquel cas elle est bien entendu réductible, il un mot hO de XX" pour lequel les 4 coefficients d, f, g, e ~hO ne sont pas tous nuls~ et soient n’est pas existe moins de la matrice et Pour tout et pour la matrice de tions (23)~ (24)~ ( 25 ) , ( 26) , ( 27) , [La ph (resp. 5 ) matrice jugués de ceux Soit Fi une En convenant de la matrice matrice de nous avons, d’après la relation suivante : les rela, étant la matrice dont tous les coefficients sont con- ~,h (resp. R )’] l’ algébre sur (.e ) 0’ M partie imaginaire, et- d’appeler R 1 R, 0 j n2 -1. la base S’ écrit donc d’où En calculant la (26), (27), nous où !.12 ~ f.1] et A1 ~~’ algèbre Il existe donc compte des relations (24) , (25) , voyons que Or les matrices triviale. tenant en une t~, B ne est donc base dans sont des sont pas une nulles, algèbre laquelle donc la relation réductible les matrices de représentations, f.11 sur (29) n’est pas C . 1~ algèbre Ë s’écrivent étant une représentation de degré 1. 20-17 Si bre deux de degré 1 ~ alors 14 algèbre ~2 et B1J sont toutes triangulisable. Par un raisonnement élémentaire sur les modules qui démontre c e en ce des valeurs même t emp s le s lemmes 1 et 2. Sinon, si 1J.2 est une représentation irréductible la représentation nulle. Dans algè- une démontre que on propres, est cas, par raisonnement un sur de degré 2, est alors 3 le module des valeurs propres on démontre que alors Il suffit de raisonner les sur mots fp g n ou p , ,~ Si f 1 [3f = pour Un f certain rot de n E lI ;* . , alors de la même manière XX, nous avons: En raisonnant simplement le module des valeurs propres, sur voyons dans nous ce cas Ceci démontre à la fois le lemme 1 et le lemme 2. particulier, La démonstration du théorème se fait exactement dans le comme cas où les 2 valeurs propres sont confondues et 3. Etude du cas où Toute matrice quons que phabet, qui sera et i-Lg conserve si, pour tout à série Z.. pi admet 2 valeurs admet 2 valeurs propres eg prolongée Donc la matrice une X’ (ef) ~g montrons que la donc la série cas eg j3g ~ où eg = :’: rationalités En effet, si X = (x , ... , r i , nous définissons l’ application ’ par la par f multiplication, alors pour tout mot f 1 . Remar- 3~) est l’al- nous avons est rationnelle. La démonstration du lemme 1 est immédiate dans méthodes que dans le et propre réelles opposées. où la matrice série ~ ~ ~ 1 f + pi f a ce cas. 2 valeurs est est rationnelle. appliquant les mêmes propres confondues, nous déEn rationnelle, or 20-18 La (ef) série 03A3f étant f rationnelle, la série de terme Z Pour démontrer le lemme En remarquant terme et le lemme 1 est démontré dans rationnelle, est que la 2, nous nous ramenons (Tr série 03A3f R qui ressemble un cas rationnelle, et en au 1 er cas. développant ’ ’ 20141 03B1-1f ’ rationnelle. Ceci termine la démonstration du lemme 2. Le théorème démontre ensuite exactement se Troisième 4. Etude du Le cas cas général lorsque admette 3 valeurs Soit, en notant Pour tout mot Le terme Or det f f pg de XX , aG det ~f dans det c dans le 1 er cas. artie. mot g.. de XX tel que la matrice de modules différents. la valeur propre de module nous avons de la série ~f étant = par comme 3 . = un propres 03B101 03B201 03B20 toujours général Les matrices N est celui où il existe général son que dans le 1er cas, nous obtenons la rationao est énéral. Or la série de terme général en ’ ce cas. s’écrit général qui ’ à est f appliquant les mees techniques lité de la série de terme général et est rationnelle. Donc la série f est rationnelle. Donc la général maximum, donc la relation s’écrivant :1 M~(~ ) ce pour tout couple qui s’ écrit aussi de mots f~ g e 20-19 Si, l’avons connue nous vu dans le k, d’où que la est x longueur des mots Il existe donc où les valeurs propres sont cas une fg certaine croït, confondues, quantité très petite lors- une il s’en suit que longueur (30) des mots telle que la relation n0 peut s’écrire : où Les déterminants de Hankel de la série de terme des entiers que la algébriques, longueur longueur des mots vers augmente. Ils sont f l’anneau des entiers sur (c, f) qui sont très vite et leur nodule est 0 f . Donc la série de terme des rots est rationnelle tendent général donc nuls à 1 lors- partir d’une certaine général algébriques. Or d’où Donc la série de terme est rationnelle l’ sur général : anneau des entiers Ceci démontre que, pour tout entier est rationnelle Pour terwiner la R démonstration, n ~ 1 , la série de terme général algébriques. il suffit d’examiner les différents cas selon la R . matrice Si n ~ l’anneau des entiers sur algébriques. = où À # 0~ cas, que la série de terme donc a., ~ À pour tout mot général ( c , f) af f . Il est immédiate dans est. rationnelle. Donc pour tout ce 20-20 n ~ la série de terme entier général est rationnelle. étant de la matrice tique pf , vérifie valeur propre de la matrice une polynôme caractéris- le soit d’où et a a2, étant des fonctions proposition (30) Or entiers Ce donc la série des valeurs propres, sont des termes Z.. (c, f) d’après la de séries rationnelles. généraux f est rationnelle OL engendrée sur l’anneau des algébriques. R Cas où et R prendere partie de la det = symétriques appartient au centre de l’algèbre par les matrices f, 03BBI. cas est aussi le cas où l’algèbre 6L est algèbre triangulisable une sur C, d’où af . V Donc, = |f|xi = ! ë)|xi a h, h’ e Pour tout xi ~ X (x1,..., xn). = X*, d’où Les déterminants de Hankel de la série de terme série de terme général est donc rationnelle,. dent. La série c = a" 1 a;l général général (c , f) QI f identique au cas précé- est rationnelle. La série de terme et la suite de la démonstration est I (c , sont tous nuls. La f) f est donc rationnelle l’anneau des entiers al- sur gébriques. général. - Soit ~f l’image f est triangulisable, nous avons n ~1 ~ Cas ’ P d’un mot f XX" . de Dans la base où la matrice ’ étant la matrice de passage. La relation (35) s’écrit aussi ; iF pour tout mot g de X et pour tout entier 20-21 L’idée de la démonstration est de prouver que et d’utiliser la continuité de la fonction déterminante Or si D* autre au voisinage du point 0 . n -+ co part, d’où D ’ autre En p art, comparant les relations Remarquons à nous avons que partir d’ une (p pg certaine (37)~ ( 38) , (39), p-1)11 f. 0 . longueur En effet, dès mots f nous en si concluons que (p pi = 11 0, et d’un indice n, on sens, d’où si (P R g p)11 on aurait aurait d’où or Pour tout indice n , l’expression (40) a un 0, 20-22 ail Donc la série de terme qui ce ques, c f) (c , f) respectivement à Donc la série est rationnelle. Les séries de termes f) = f a et est rationnelle termine la démonstration dans le (c,f)03B13f, l’anneau sur cas ou généraux, égaux sont rationnelles. des entiers algébri- N = 3 . Quatrième partie (cas 5. Démonstration du théorème 2. THÉORÈME algébriques. est entier un MN(*) , (u , f) 2. - Soit Si pour tout mot c f = représentation est de degré quelconque) . série rationnelle à coefficients entiers une f, étant une algébrique, alors la série où la 1 (c , f) représentation est rationnelle f X* inversible de dans 1’ anneau des entiers sur algébriques. Démonstration. - Elle est exactement identique à celle faite dans le Tr Ë f s’ écrit: et où N = 3 . En effet si, pour tout mot f , étant la valeur propre réelle de module maximum, il existe un cas entier général no tel que, si alors1 ufl 1 Par les dès que|f| 3- nO . techniques de ma joration, on démontre que la série de terme général ’ est rationnelle. Puis, que pour tout entier 1 , la série n de terme général est rationnelle. Si la représentation V f , La série de terme est rationnelle Si sur engendre p, tel que 0.;1 l’anneau général l’algèbre engendrée une = |g| xi pour tout alors x. :L E X-= est donc rationnelle. Donc la série des entiers par la algèbre triangulisable sur C algébriques. représentation n’est pas triangulisable, il f 20-23 suffit de remarquer que, pour tout entier couple de nnts f, g de XX n i ( P étant la matrice de passage qui permet d’écrire la matrice triangulaire sup érieure) , d’où me et pour tout ~f sous sa for- d’ou Si alors Donc la série est toute matrice rationnelle, f vérifiant son polynôme caractéristique, qui s’écrit : En tenant coiapte est rationnelle Ce cas des relations sur (42’) l’anneau des entiers général démontre (44), et nous voyons que la série algébriques. aussi de manière plus rigoureuse le résultat énoncé en [2]. BIBLIOGRAPHIE [1] CANTOR On arithmetic properties of the Taylor series of rational Pac. J. of Math., t. 41, 1972, p. 329-345. (D. G.). - functions, [2] GÉRARDIN (K.). - Quelques propriétés des séries formelles en variables non commutatives, Thèse, Université Paris-7, 1979. [3] GÉRARDIN (K.). - Un résultat sur le quotient de Hadamard, Séminaire DelangePisot-Poitou : Théorie des nombres, 20e année, 1978/79, n° 10, 14 p. [4] MAHLER (K.). - Eine arithmetische Eigenschaft der Taylor-koeffizienten rationaler Funktionen, Köningl. nederl. Akad. Wetensch., Proc., Series A, t. 38, [5] 1935, p. 50-60. VARGA (R. S. ) . - Matrix iterative analysis. - Englewood Cliffs, 1962. Prentice Hall,