•Lésions du contenu : lésions du cerveau
Lors d’un choc, le cerveau vient s’écraser contre la face interne de la boîte crânienne, provoquant ainsi la
constitution d’un œdème, qui va comprimer le cerveau dans la boîte crânienne inextensible, ceci conduisant
à la souffrance cérébrale. On peut aussi avoir un hématome en plus de l’œdème.
On trouve 2 étiologies aux lésions du cerveau dans les traumatismes crâniens :
-la commotion : en principe, il y a interruption des fonctions sans lésions des structures
(récupération)
-la contusion : il y a des lésions plus ou moins importantes qui donnent des tableaux cliniques
particuliers
Altération de la conscience : elle a lieu dans tous les traumatismes crâniens, et elle peut durer de quelques
instants à plusieurs semaines. Elle peut se présenter sous différentes formes :
-l’hypersomnie : il s’agit d’un endormissement inadapté, avec un réveil toujours facile. Quand le
patient est réveillé, le comportement est adapté. Il faut toujours stimuler le patient hypersomniaque,
car le problème est qu’il risque de s’enfoncer dans un sommeil plus profond s’il n’est pas stimulé
-le mutisme akinétique : le patient semble éveillé mais n’a aucune communication avec
l’entourage. Il réagit peu aux stimulations, en particulier nociceptives
-la confusion mentale : le patient est obnubilé, désorienté dans le temps et d’espace. De plus il
présente une inversion du rythme sommeil / éveil
-le coma : il existe différents stades de coma
-stade 1 = coma vigile : le patient est obnubilé et présente des réactions légères adaptées aux
stimulations nociceptives ; le patient ouvre les yeux quand on le lui demande
-stade 2 = coma léger : le réveil du patient est impossible ; il possède des réactions de
défenses aux stimulations nociceptives, mais ces réactions sont inadaptées au stimulus (ex :
triple retrait du membre inférieur pour une petite piqûre à ce niveau)
-stade 3 = coma profond : le patient ne présente aucune réaction et des troubles respi en plus
-stade 4 = coma dépassé : le patient est totalement hypotonique, il présente des troubles
respiratoires (intubé ou trachéotomisé), mais l’EEG n’est pas plat (différence avec la mort
cérébrale : l’EEG est plat dans la mort cérébrale.
La profondeur des comas est évaluée par l’échelle de Glasgow ; ainsi, on parle de coma quand le score est
inférieur à 7 sur 15.