Groupe IREM Maths-Physique-Lycée
2
1. Utilisation en électronique de puissance et en
électrotechnique.
L'électronique de puissance étudie les montages électriques parcourus par des courants
importants (> 1A) dans lesquels les composants électroniques fonctionnent comme des
interrupteurs (ouvert : courant nul, fermé : tension aux bornes nulle). La fréquence de
commutation des interrupteurs est élevée (50 Hz, typiquement supérieur à quelques kHz). La
puissance dissipée dans les interrupteurs est faible. Le rendement est excellent.
Les montages typiques concernent la conversion de l'énergie électrique. En particulier, on
réalise :
• des sources continues variables ou non : par exemple, alimentation de moteurs à
courant continu (variation de vitesse), alimentation de circuits électroniques
(ordinateur),
• des sources alternatives variables en fréquence et en valeur efficace (alimentation de
moteurs à courant alternatif (par exemple, moteurs des locomotives du TGV),
alimentation de secours pour le réseau EDF (onduleurs).
On peut trouver deux exemples des fonctions mathématiques qui nous intéressent dans les
deux montages suivants :
1. La fonction x
x . (1 – x) se retrouve dans l'expression de l'ondulation du
courant de sortie d'un hacheur série,
2. La fonction x
x + 1
x (ou plus généralement les fonctions x
x + k
x )
intervient dans l'expression du moment du couple d'un moteur asynchrone.
1°) Alimentation d’un moteur à courant continu par un hacheur
série : expression de l’ondulation dans le moteur.
A partir d'une source de tension continue fixe, ce montage fournit une tension périodique
découpée (hachée). Le moteur réagit à la valeur moyenne de la tension car la période de
hachage (<0,1ms) est beaucoup plus petite que le temps de réponse du moteur (>0,1 s).