Efficacité des conseils D`après EBMjournal 1998 – 1999 et RPMG

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Quels résultats de la prise
en charge des
consommateurs abusifs et à
risque ?
Université Claude Bernard Lyon I
Troisième Cycle de Médecine Générale
Efficacité du conseil minimal
Flemming – Med Care 2000 (EBM Journal 2001)
• 774 patients de 16 à 65 ans, buveurs excessifs
– 392 conseil minima
– 382 témoins
• Évaluation à 1 an
CM
T
Nbre verres/sem
11,48
15,46
Dim ivresses aigues
46%
21%
Contact ress sanit
91
146
p<0,01
p<0,01
Bénéfice net par patient: 947 $
Efficacité de l’intervention brève
sur la consommation d’alcool
N Bertholet & coll – Alcoologie et addictologie - 2003
• Revue systématisée de 361 études
contrôlées portant sur les interventions
thérapeutiques liées à l’alcool
• L’intervention brève est
l’intervention thérapeutique
possédant le plus haut niveau de
preuves scientifiques d’efficacité
• 68% des 31 études d’intervention brève
montraient un effet positif
Suivi des malades de l’alcool sur 1 an
(318 patients/124 MG)
D’après D. HUAS – Suivi et assiduité à un an des malades de l’alcool en médecine générale –Revue du Praticien 1996
% de patients ayant
consulté au moins 1 fois
95
90,7
90
85,7
85
80
• En moyenne 9
rencontres
annuelles
81,6
76,1
75
70
65
C à risque
Dépendants
C excessifs
Abst 2° int
• 46.9% des
patients ont été
revus au moins 1
fois par mois
Efficacité à 1 an de l’intervention
brève auprès de buveurs à
problème
Huas & al.; Rev Prat Med Gen; 2002
• 67 med formés-270 patients / 69 med témoins-149 patients
• Diminution moyenne voisine de – 10.3 UIA/sem
dans les 2 groupes
• Atteinte de l’objectif de moins de 28 UIA sem
– 47% groupe intervention
– 45% groupe témoin
– Différence non-significative
Interventions dans le
sevrage tabagique
Lancaster & all - BMJ 2000 (EBM Journal 2001; n°29)
• Le conseil minimal augmente le taux de sevrages (31
essais incluant plus de 26 000 patients)
• Le conseil personnalisé est plus efficace que le
conseil simple (9 essais)
• Les interventions d’ASAG* ne sont pas plus efficaces
que le conseil personnalisé bref mais plus efficace que
l’absence d’intervention
• Toutes les formes de substitut nicotinique sont
efficaces (90 essais)
• Les anxiolytiques sont inefficaces mais certains
antidépresseurs, le bupropion et la nortriptyline
augmentent le taux de sevrage
Essais comparatifs randomisés avec suivi de plus de 6 mois; critère de jugement: taux
d’abstinence ou de sevrage
*Support d’aide au tabac autogérés
Le conseil simple
Conférence de consensus;Arrêt de la consommation du tabac; ANAES; 1998
• Est-ce que vous
fumez ?
• Envisagez-vous
d’arrêter de
fumer ?
• Brochure
d’information
Permet un gain de
2 % d'arrêt qui
pourrait apporter
une diminution
d'au moins
200 000 fumeurs
chaque année en
France
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