Des regrets: le bien nommé "patient" peut
devenir de façon involontaire:
un objet de techniques de soin,
un objet de travail morcelé, séquencé par notre
organisation dans un univers hospitalier en recherche
de performance.
Il nous manque du temps. Il nous manque un
temps particulier d'attention à l'autre en dehors
des soins invasifs ou des prescriptions médicales.
Il nous manque le moment où le patient est prêt
à entendre, le temps de la confiance peut-être?
Chaque personne à un rapport au temps unique
que la standardisation des soins, ou l'urgence des
traitements parfois vitaux, ne semblent pas
pouvoir prendre en compte.