Compte-rendu des soutenances des projets d’auto-apprentissage des 3Ai A partir de cette année et jusqu’à la fin de notre cursus à l’ENSGSI nous allons devoir faire de l’auto-apprentissage. Cela consiste à apprendre tout seul et par différentes méthodes que nous choisissons selon nos goûts, nos affinités avec notre binôme … Jeudi dernier, nous avons assistés aux soutenances des projets d’auto-apprentissage des 3AI. Nous avons constaté qu’il y a avait beaucoup plus de manières d’apprendre l’anglais que nous imaginions et auxquelles nous aurions jamais pensé. Ces soutenances nous ont laissé entrevoir l’éventail des possibilités pour faire de l’autoapprentissage : cela nous a beaucoup plu car ça nous a donné que les projets étaient sans limites et que l’anglais pouvait être travaillé à travers un sujet intéressant et enrichissant. Cependant nous avons un peu déploré l’organisation de la matinée. Nous avions du mal à trouver les groupes, nous loupions parfois le début d’une soutenance car elle avait déjà commencé. Il aurait été préférable d’avoir un plan afin de trouver facilement les groupes et d’avoir des heures de début des soutenances. Nous allons vous exposer un bref résumé, suivi d’une critique des différentes soutenances auxquelles nous avons assisté. Envie de partir Résumé : Ce projet est en fait un site internet qui a été crée pour les étudiants qui veulent partir à l’étranger. Les étudiants nous ont fait une présentation du site, ce qui nous a permis de voir qu’il était intéressant et surtout très accessible : c’est un site by GSI for GSI. Le site est divisé selon les pays, il y avait une MapMonde, il suffisait de cliquer sur un pays, puis on trouvait un grand nombre d’informations sur cette destination : la culture du pays, les élèves qui y étaient déjà allés, les écoles, les bons plans pour les loisirs et autres…Le site n’est pas encore terminé, il serait donc pratique qu’il y ait de nouveaux administrateurs qui prennent la relève et qui complètent les parties manquantes, perfectionnent le site et fassent de la pub au GSI. Critique : Nous avons trouvé cette idée très intéressante car elle peut être très utile pour les personnes qui veulent partir à l’étranger mais qui ne savent pas vraiment comment s’y prendre. C’est un projet qui semble avoir réussi à mêler l’auto-apprentissage des élèves et dans le même temps fournir à l’école un outil de communication très utile. Néanmoins, la dimension communautaire de ce site fait que sa réussite et son bon développement dépendent entièrement de l’attention qui lui est portée par les nouvelles générations. Auto-apprentissage par la danse Résumé : Nous sommes ensuite passés à l’auto-apprentissage par la danse. 2 jeunes filles nous ont expliqué la théorie de l’apprentissage par les 5 sens, le fait qu’il fallait d’abord découvrir, puis intégrer et enfin s’approprier. Leur méthode d’apprentissage de l’anglais était basée sur le corps, les mouvements donc La danse ! Elles nous ont fait une démonstration sur une chanson : elles imitaient en dansant ce que la chanson disait en paroles. Critique : Nous restons vraiment sceptiques par rapport à cette méthode d’apprentissage. Effectivement, nous pensons que pour que les deux personnes du binôme fassent la même chorégraphie. Or, pour cela il faut apprendre LA CHOREAGRAPHIE, il n’y a donc plus d’apprentissage de l’ANGLAIS. Certes, lors de la première écoute il s’agit de comprendre les paroles en anglais. Par contre, les écoutes suivant vont porter à la recherche de la chorégraphie. Ainsi, nous pensons que cette méthode n’est pas très efficace pour apprendre une langue. Three days to innovate Résumé : Ce projet avait pour but de créer un évènement de dimension internationale, une sorte de « 24h pour innover ». Il fallait initier des personnes qui étaient là pour seulement deux jours à la créativité. Des étudiants venus du monde entier (grâce à BEST mais surtout ERASMUS) se retrouvaient autour d’un thème et devaient échanger en anglais. Il fallait parler l’anglais du début à la fin (même entre français afin de ne pas laisser les étrangers en dehors des discussions). Critique : J’ai (Anne) beaucoup aimé ce concept car l’idée de faire venir des personnes des quatre coins du globe m’a beaucoup plu. Par expérience, je pense que la meilleure manière d’apprendre la langue est de la parler en continu. Même si ce n’est pas avec des personnes anglophones le fait de parler anglais avec des personnes d’autres nationalités permet de faire des progrès énormes. Certes, il y aura des fautes de grammaire ou de conjugaison mais la fluidité et l’accent vont énormément s’améliorer. De plus, j’aime beaucoup l’idée de lier l’anglais à la créativité, surtout dans une école comme la notre. Self-directing learning Résumé : Comme son nom l’indique ce projet était mené par une seule personne. Il consistait à apprendre le marketing, toute seule et en anglais. L’étudiante avait pour objectifs de mener un stage marketing et de faire en sorte que des gens extérieures interagissent dans le projet. Elle a du prendre du recul sur ce qu’elle a fait à différents moments car ce n’était pas facile de mener à bien un tel projet toute seule. Critique : Nous avons trouvé ce projet très intéressant. Cette étudiante a beaucoup de mérite car ce projet semble avoir été très difficile, d’une part car il a été mené seul et d’autre part car elle a dû apprendre énormément de choses sur le marketing alors qu’elle n’avait que des bases jusque là. Cependant, nous pensons qu’il aurait été plus intéressant de le mener à plusieurs car il est assez difficile de gérer tant de choses toute seule. Et mener un projet toute seule est peut-être moins captivant (enfin, tout dépend des personnalités). La gestion du temps Résumé: Ce groupe de trois étudiants a réalisé une étude sur leurs propres emplois du temps hebdomadaire. Après la réalisation de diagramme, chaque membre a pu constater qu’une voire deux activités dans la semaine leur prenait un temps non négligeable. Mais ce qui les a le plus marqué est le fait que ces activités sont d’une utilité secondaire, c’est-à-dire que leur journée peut se dérouler correctement en se passant de ces activités (ordinateur, facebook, télévision…). Ils ont ensuite décidé de supprimer ou de réduire brutalement ces activités leur libérant jusqu’à 20h de temps libres par semaine ! Le temps ainsi gagné a pu être utilisé pour d’autre activités qu’ils affectionnent tout particulièrement telles la cuisine, Photoshop, ou encore le foot. Ils ont ainsi pu développer leur talent culinaire, apprendre à utiliser Photoshop ou encore organisé un voyage à Manchester pour voir un match de foot ! Critique : C’est un projet très intéressant dont l’angle d’approche est habilement trouvé et nous a beaucoup plus. Effectivement, ce projet est à la fois un projet d’auto-apprentissage mais également un moyen d’épanouissement personnel. Chacun se sent concerné par ce projet car chacun pourrait s’accorder autant de temps libre, mais paradoxalement peu de gens le font. Eux l’ont fait et cela semble avoir parfaitement fonctionné. Sustainable-mind-mapping-learning Résumé : Ce projet consistait à créer un outil qui regroupait tout le vocabulaire lié au monde professionnel et à l’entreprise. Elles ont développé 4 méthodes afin d’apprendre facilement et en se faisant plaisir. 1) Formalisation sous forme de concept MAP. 2) Cycle de vie du produit. 3) Approche systémique (interaction environnement). 4) Mind-Mapping : ce sont plein de mots qui découlent les uns des autres. Résumé : Nous n’avons pas trop accroché à ce projet. Effectivement, avant de connaître tout le vocabulaire relatif au monde du travail il est préférable de connaitre d’autres notions avant. Effectivement, on n’arrivera jamais dans une entreprise si on n’est incapables de passer un entretien en anglais par exemple. De plus, si nous avons besoin de mots nous pouvons également les chercher dans un dictionnaire. Par contre, cet outil peut être très intéressant pour les personnes ayant déjà un très bon niveau en anglais et qui souhaitent améliorer surtout leur vocabulaire concernant l’entreprise et les technologies. Innovation learning approach Résumé: Ce groupe projet a voulu mêler à la fois innovation, auto-apprentissage en anglais et mission. Pour débuter leur projet, ils ont réalisé une veille technologique des loisirs qu’ils affectionnent tout particulièrement tels que le sport, la cosmétique et la cuisine. Ils ont alors utilisé divers outils de la veille comme les flux RSS, les sites sociaux ou bien des recherches personnalisées en fonction des membres : abonnement aux revues, aux journaux concernés. Certaines difficultés ont été éprouvées comme, par exemple, pour le sport dont les produits étaient encore en phase de développement mais pas encore lancés, et donc quasiment impossible à trouver. Le but du projet était la recherche et l’utilisation d’outils le mieux adaptés à leur démarche d’auto-apprentissage. Néanmoins, ils ont été confrontés à la difficulté de trouver des informations avec des outils en réalité complexe Critique : Il est assez difficile de critiquer un projet qui s’inscrit dans une démarche aussi personnelle que celle-ci. Mais je trouve qu’ils sont restés pleinement dans le vif du sujet puisqu’il me semble qu’ils sont parvenus à profiter sur un plan personnel de leur auto-apprentissage à l’origine sur un plan universitaire. De plus, dans le cadre des projets industriels, ce projet d’auto-apprentissage présente certains points communs avec le projet TEA. Il m’était donc très intéressant d’observer le travail de 3AI en matière de veille technologique, et nous envisageons effectivement de reprendre contact avec ce groupe pour qu’ils nous transmettent leur retour personnel. Vocabulearning Résumé: L’objectif de ce groupe était de booster leur score au TOEIC. Ils ont alors effectué un travail sur la mémoire, notamment sur la mémoire faisant référence aux sens tels que la vision ou l’ouïe : « context, audio, visual ». L’idée qui est alors découlée de leur travail est de créer un outil qui permette de créer sa propre méthode d’apprentissage, sur facebook, par exemple, avec une application qui crée des onglets dynamiques. Critique : L’idée est bien trouvée et s’inscrit dans un travail de raisonnement qui appuie le sérieux du projet. En élaborant leur projet sur un site tel que facebook, les chances de disperser leur idée et très importante, même si je garde un léger doute quant à l’envie des utilisateurs de facebook de pratiquer spontanément un auto-apprentissage en anglais.