Julia Ardis Fr. 325 Devoir #6 8.2.11 1. La faiblesse physique, que

Julia Ardis
Fr. 325
Devoir #6
8.2.11
1. La faiblesse physique, que produisaient les maladies comme les vapeurs, était considérée
symptomatique d'une féminisation sociale. Pourquoi pensez-vous que les philosophes ont
trouvé un rapport entre les maladies et la féminité ? Qu'impliquent-ils ? (Aarthi)
On a tendance à créer les stéréotypes, tels que les femmes sont faibles, afin de simplifier la
nature humaine, soit pour mieux la comprendre, soit parce qu'on est ignorant. Mais je pense
que les philosophes, en particulier, ont trouvé un rapport entre les maladies et la féminité
(créant donc, cette stéréotype) parce qu'ils ne vivaient pas dans un monde complètement
el-- ils vivaient dans leurs têtes, où il est facile (pour des raisons peut-être idéalistes,
égalitaires, etc.) à commencer par l'hypothèse que les hommes et les femmes sont égaux. Par
conséquent, si cela est vrai, mais les femmes sont physiquement plus faibles que les hommes,
la raison indique qu'il faut une cause à cela -- la maladie est une bonne réponse. Alors, c'était
peut-être pas du sexisme qui a lié la féminité à la faiblesse, mais l'égalité généralisée et l'abus
de raison.
2. La Marquise écrit que « sans amour, [elle ne pouvait] faire de [la Comtesse] une vaporeuse
parfaite » (p. 51). A votre avis, quelle est la signification du rôle de l’amour en ce qui
concerne les vapeurs ? (Lauren)
Je pense que l'amour est un type de maladie très particulier -- il peut causer des symptômes
(physiques et mentales) aussi graves, et parfois pires, qu'une maladie diagnostiquée; l'amour
est la vapeur la plus douce, ainsi que la plus puissante et inconstante. Alors, que serait une
étude de vapeurs sans y compris la quintessence de la faiblesse, la folie, la jalousie, la foi
aveugle, et la dépression (parmi d'autres)? La Marquise est une personne d'esprit romantique
et poétique, elle serait négligente de ne pas inclure l'amour dans la création d'une "vaporeuse
parfaite" (51).
3. Commenter ce passage proposé par Anceline : « Traité des crises magnétiques », p. 33-35.
Vous pouvez consulter la page qui est consacrée à Mesmer dans Psychologists in Word and
Image, de Nicholas Wade, ch. 12 (ressource électronique disponible sur Tripod).
Ce que je trouve d’intéressant dans ce passage est la juxtapostition de la physique et la
métaphysique; d'une part, il se réjouit du fait que "tout est physique" en écrivant "on dira
donc, je vous aimerai tant que mes nerfs me le permettront. Quelle vérité! [...] Ô heureuse et
sublime découverte!" (33). D'autre part, il traite la philosophie comme un précédent
irréfutable: "Non: ne perdons point de temps; et avant que l'accablement soit deveu
incurable, opposons à ses progrès la voix puissante de la philosophie; il ne nous reste que ce
moyen, employons-le sans délai, pour arracher tant de victimes au désespoir" (35). Où est le
juste milieu? Ce passage utilise de nombreux extrêmes, ce qui me fait penser qu'il y a peut-
être un courant d'ironie que je n'ai pas compris.
L'auteur conseille au lecteur d'éviter les extrêmes quand il s'agit de l'émotion: "il est
plus sage de ne les pas exciter que de s'exposer à ne pouvoir les achever" (34). Cela me
frappe comme une façon de pensée très religieuse et pas du tout fondee sur la sensiblité --
éviter les excès, vivre dans la modération, contôler vos pensées et vos actions en fonction de
la morale de l'église, etc. Par conséquent, cette idée ne se mélange pas bien avec celle du
"tout est physique"... si tout est physique, mais on doit refuser soi-même les sensations
physiques et les sentiments qu'elles produisent, comment vivre, alors?
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