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COMMENTAIRES MÉDECIN
CACHET DU MÉDECIN
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L’ETIQUETAGE
NUTRITIONNEL
Cholestérol et prescription diététique
Marques premier prix, marque de distributeur ou marque nationale ne constituent pas un curseur de la qualité
nutritionnelle d’un aliment. Il faut donc lire attentivement l’étiquette lorsque l’on achète un produit pour la
première fois.
L’étiquetage nutritionnel fait l’objet de nombreuses réglementations pour mieux informer le consommateur.
De nouvelles règles ont été adoptées en 2011 et deviendront obligatoires en 2016 (2014 pour les entreprises qui
pratiquent déjà un étiquetage nutritionnel).
DE QUOI S’AGIT-IL ?
C’est un tableau de chiffres situé sur l’emballage, qui informe
du contenu nutritionnel des aliments : protéines, matières
grasses, glucides et, selon le cas, vitamines, minéraux…
Il n’est pas encore obligatoire en France, sauf si le fabricant
met en avant sur l’emballage (ou dans une publicité) les
qualités nutritionnelles de l’aliment, par exemple, s’il indique
que le fromage est « riche en calcium ».
L’étiquetage donne la composition moyenne pour
100 grammes d’un aliment (ou 100 ml de liquide) : ces
informations sont exprimées en pourcentage. Elles peuvent
être aussi exprimées à la portion (par exemple pour un
yaourt, une tranche de pain mie, une canette de soda…).
Eléments mentionnés
Les valeurs moyennes des teneurs sont indiquées avec
rigueur : c’est l’ordre d’idée qui est important.
La présentation peut se limiter aux informations les plus
essentielles : teneur du produit en protéines, glucides,
lipides et valeur énergétique. Elle peut être plus complète
et indiquer les teneurs en fibres, vitamines et minéraux…
Elle peut aussi détailler des catégories de nutriments. Par
exemple, pour les matières grasses, sont souvent indiquées
les teneurs en acides gras saturés, en cholestérol, en acides
gras mono-insaturés et poly-insaturés.
Les apports journaliers recommandés (AJR) sont également
souvent notés et permettent de comparer les teneurs
en vitamines et en minéraux du produit par rapport aux
quantités dont le corps a besoin chaque jour.
Bon à savoir !
La liste des ingrédients permet de connaitre la composition
d’un aliment et tous les ingrédients incorporés au moment
de la fabrication. Ces derniers sont indiqués dans l’ordre
décroissant de leur proportion dans le produit : 1er ingrédient
de la liste = le plus important en proportion, ensuite vient le
2e et ainsi de suite…
Exemple d’une pâtisserie :
Ingrédients : sucre, œufs entiers, chocolat 13 %, pépites de
chocolat 12 %, beurre, farine, sel, poudre à lever : carbonate
acide de sodium Le sucre est en première place, cela veut
donc dire que ce gâteau est très sucré.
ZOOM SUR LES MATIÈRES GRASSES
> Plats cuisinés et préparations industrielles
Privilégier les plats cuisinés dont le taux matières grasses
(= lipides) est inférieur à 7 %.
Autres critères à prendre en compte :
- Teneurs en acides gras saturés et acides gras trans,
sachant que leur consommation doit être réduite en cas
d’hypercholestérolémie.
- Rapport protéines sur lipides.
Dans un plat cuisiné de type viande + accompagnement,
l’apport en protéines doit être supérieur à celui des graisses.
C’est un gage de qualité nutritionnelle.
> Garnitures préparées à l’avance
(type : poêlée de légumes, préparation à base de pomme de
terre etc.)
Privilégier les préparations inférieures à 5 % de matières
grasses.