GENETIQUE MEDICALE - ED N°2 Génétique des populations
• Pour un ancêtre, l’individu X a :
(formule à retenir)
C'est la probabilité d ’être homozygote à ce locus (Génotype A1A1 ou A2A2)
• C’est la même chose pour l ’autre ancêtre :
- 1/8 X 1/8 = 1/64 pour A3
- 1/8 X 1/8 = 1/64 pour A4
• L’individu X a donc une probabilité de 1/64 + 1/64 =1/32 d ’être homozygote à ce locus A
(Génotype A3A3 ou A4A4)
• Au total, l’individu X a une probabilité de 1/32 + 1/32 =1/16 d ’être homozygote au locus A
(Génotype A1A1ou A2A2 ou A3A3 ou A4A4)
➔ 1/16 est donc le coefficient de consanguinité d'un individu issu de parents cousins germains.
• La probabilité d'avoir un enfant homozygote pour un allèle muté (malade), dans le cas d’une
maladie autosomique récessive dont la fréquence est q2, dans un mariage consanguin où le
coefficient de parenté est F, est égale à :
q2+ φq
• Risque relatif d'avoir un enfant atteint d’une maladie autosomique récessive (de fréquence q2)
dans un couple consanguin par rapport à un couple normal.
RR =
Risque de survenue de la maladieen cas deconsanguinité
Risque de survenue de la maladie dans la population générale
(à retenir)
➔Le Risque relatif est d'autant plus grand que la maladie est rare.
Donc, la consanguinité augmente le risque de maladies récessives, et cela, d'autant plus que la
maladie est rare.
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