GENETIQUE MEDICALE – E.D. N°2 : Génétique des populations
10/11/2014
REBOUL Nicolas L2
CR : Julie Chapon
Génétique Médicale
Prs J. BOUDJARANE et T. BUSA
16 pages
E.D. N°2 : Génétique des populations
A. Rappels
I. Définitions
Dans une population :
• de dimension infinie
• où les mariages se font au hasard
• où il n'existe ni migration
• ni sélection contre un phénotype particulier
→ Le taux de mutations est constant (loi de Hardy-Weinberg)
Les proportions des différents génotypes restent constantes d'une génération à l'autre.
Les écarts à cette panmixie passent par la consanguinité.
Consanguin : Est dit consanguin un individu issu de 2 sujets apparentés. Ils possèdent au moins un ancêtre
commun vérifiable. Ainsi, ce n'est pas le couple qui est consanguin, c’est le sujet issu de cette union.
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Plan
A. Rappels
I. Définitions
II. Calcul du coefficient de consanguinité Φ
B. Cas cliniques
I. Cas clinique n°1
II. Cas clinique n°2
III. Cas clinique n°3
C. Analyses de ségrégation
I. Hérédité autosomique dominante
II. Hérédité autosomique récessive
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Coefficient de consanguinité : Probabilité que, en un locus autosomique donné, les deux allèles soient
identiques par descendance mendélienne , c'est-à-dire proviennent de la réplication d'un gène ancestral
unique.
II. Calcul du coefficient de consanguinité Φ
L'individu X est consanguin. Le coefficient de consanguinité correspond à la probabilité qu'il soit homozygote à
un des locus des ancêtres communs.
Nous sommes ici dans un cas avec des cousins germains.
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On a p=2 car p est le nombre de chaînons entre l'ancêtre commun et le père.
De même pour la probabilité d'avoir reçu l'allèle A1 par l'intermédiaire de sa mère :
On a donc ici m=2 car m est le nombre de chaînons entre l'ancêtre commun et la mère. Ces chaînons peuvent
être identiques, mais pas forcément.
Ainsi, passons maintenant à la probabilité d'être homozygote pour l'allèle A1 :
Concernant l'allèle A2 :
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Pour un ancêtre, l'individu X a :
C’est la même chose pour l ’autre ancêtre :
- 1/8 × 1/8 = 1/64 pour A3
- 1/8 × 1/8 = 1/64 pour A4
L’individu X a donc une probabilité de 1/64 + 1/64 =1/32 d ’être homozygote à ce locus A
(Génotype A3A3 ou A4A4)
Au total, l’individu X a une probabilité de 1/32 + 1/32 =1/16 d ’être homozygote au locus A
(Génotype A1A1ou A2A2 ou A3A3 ou A4A4)
1/16 est donc le coefficient de consanguinité d'un individu issu de parents cousins germains. On parle
également de coefficient de parenté des deux cousins germains.
La probabilité d'avoir un enfant homozygote pour un allèle muté (malade), dans le cas d’une
maladie autosomique récessive dont la fréquence est q², dans un mariage consanguin où le coefficient
de parenté est Φ, est égale à (s'il n'y a pas d’antécédents pour cette maladie dans la famille) :
q²+ Φq
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Risque relatif d'avoir un enfant atteint d’une maladie autosomique récessive (de fréquence q²)
dans un couple consanguin par rapport à un couple normal.
RR = (q²+ Φq)/q²
Ainsi, on voit bien que le risque relatif est d'autant plus grand que la maladie est rare.
Donc, la consanguinité augmente le risque de maladies récessives, et cela d'autant plus que la maladie est rare.
Exemple :
Pour le premier cas, on passe d'un risque sur 100 000 à un risque sur 16 000. Le risque est
considérablement multiplié.
B. Cas cliniques
I. Cas clinique n°1
Consultation de conseil génétique pour A et B
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