CP005CM La série B au TAT 19/03/08 Procédé A3-4 : _ Isolation : pas évident. Notion d’isolement perceptif. Isolement entre des séquences de récit où la coupure est là. Mécanisme de défense qui consiste à faire en sorte que les liens entre les représentations ou entre les affects et les représentations, soient interrompus mais ils ne le sont jamais. Variante rigide du refoulement. Transparence chez le clinicien. Des récits à certaines planches (la 11) où certains détails arrivent comme un cheveu sur la soupe. A la planche 18, des représentations agressives, le patient obsessionnel tentera de délier ce qui relie une représentation avec son sous bassement d’agressivité. Les représentations agressives qu’il essaie d’écarter, reviennent en force. Quand aucun lien entre les personnages parfaitement décrits (planche 3). Isolation entre 2 histoires différentes en apparence. _ Affect minimisé : le sujet essaie de réduire « il est un peu ennuyé que son père soit mort ». Cf. des gens sidérés après un deuil, sans pleurs, sans affects, très près de la discordance affect/représentation. LA SERIE B Représentation de façon très théâtrale. Différences culturelles dans l’expression des affects. « Des familles où on ne doit pas se plaindre ». C’est plus visible dans cette série. Dans l’hystérie, l’affect est présenté d’abord et la représentation derrière n’est pas loin. L’affect, c’est l’éclaireur mis en avant qui peut occulter pendant un temps les représentations. Surcharge d’affects qui a une fonction de mise à l’écart des représentations. Chez l’hystérique, ce qui est mis à l’écart, ce sont les représentations à contenu sexuel. Dans l’angoisse et la dépression, c’est l’affect qui est mis en avant au service du refoulement. Il s’agit d’affects forts avec des adverbes : beaucoup, énormément… Matériel fourni, abondant en affect. Sans l’affect, il ne reste plus grand-chose. Maigreur des représentations, assez répétitives. B1-1 et B2-2 : c’est plus complémentaire que réellement différent. Les planches sont susceptibles d’être traitées avec une exagération des affects, ce sont les planches les plus chargées : 4, 6GF, 13MF. Affects forts qui peuvent aussi être contrastés. B2-3 : Des contrastes basés sur des inégalités. Les représentations sont contrastées autour de stéréotypes qui entourent le féminin et le masculin. Besoin de se raccrocher à ces stéréotypes caricaturaux sinon risque de confusion hallucinatoire. Question du choix identificatoire difficile à accomplir dans la névrose. L’aller-retour entre désirs contradictoires : théâtre du désir et de l’interdit. Même protagoniste ou des différents. C’est la même personne qui désire et qui interdit. Au TAT, cette contradiction peut s’énoncer par un début de récit et une fin totalement différents. C’est la même personne qui a un désir et qui s’oppose à ce désir. Aspect libidinal interdit dans l’hystérie : interdit de se laisser aller à son attirance. B2-4 : Certains protocoles remplis de représentations d’action. A ne pas confondre avec le factuel où on fait, on boit. Plaisir libidinal dans le mouvement lui-même, surtout chez le sujet jeune. Ça bouge dans le verbe. Ce sont des représentations d’action, une érotisation du corps et du mouvement, et des investissements. Verbe d’action : aller, marcher, courir. Parfois des répétitions. Ex : planche 9 « elle court, elle court, elle court ». Aux planches peu CP005CM Page 1 figuratives (11, 19) : la peur, la catastrophe, le vertige. Expression très phobique. Affects mis en avant pour écarter des représentations difficiles à gérer, gênantes. Les contrastes reposent sur une imago maternelle (9GF). Des représentations féminines et maternelles avec un danger prégénital qui envahit la sphère génitale dans un second temps chez l’hystérie. B3-1 : Mise en avant des affects : « c’est terrible, c’est épouvantable ! ». Surcharge d’affects que reçoit le clinicien. La mise en avant des affects au service du refoulement des représentations sexuelles et secondairement agressives qui sont soustraites de façon non durable. Affects très drôles, très joyeux dans les accès maniaques. Le TAT ne se prête pas beaucoup au plaisir extrême, se prête aux affects de moindre déplaisir. Le passage de la planche 11 à la planche 12BG joue sur la différence entre les affects d’angoisse et le soulagement relatif à la planche 12. Changement d’affect attendu. Affect : plaisir/ déplaisir/ peur/ repos/ bien-être. Les planches du TAT forcent l’existence de représentations chez le sujet. Toutes les représentations ont toujours une coloration affective. C’est l’absence d’affects dans un protocole qui pose problème. La pulsion c’est l’affect et la représentation. Le but des projectifs c’est de se pencher sur la vie pulsionnelle. B3-2 : Erotisation des relations. Facile à repérer dés que les personnages sont dans des situations rapprochées. Planche 2 : accent mis sur la femme enceinte à droite. Dans l’hystérie, ce ne sont pas toujours les planches auxquels on s’attend à un tel scénario, très souvent c’est aux planches dites prégénitales : 9,11, 19. Remplacement de la scène attendue prégénitale en une scène sexuelle. La sexualité vient occulter la place de la prégénitalité. Précipitation dans les représentations sexuelles. CP005CM Page 2